Dylan
Putain! Putain! Putain! Qu'est-ce que j'ai encore fait? Mais qu'est-ce qui m'a pris de faire ce que j'ai fait hein? Et voilà que j'en paie maintenant les conséquences.
Mais bon sang! Qu'est-ce qui m'a pris de boire comme une trou hier soir? Et voici que je me réveille avec un mal de crâne atroce. Encore pire que les fois précédentes. J'ai tellement mal que je n'arrive pas à ouvrir les yeux.
Au prix d'un effort surhumain, je réussis à ouvrir un œil puis l'autre par la suite. Je jette un regard circulaire autour de moi et me rend compte que je ne me trouve pas dans ma chambre.
Mais où suis-je bordel!
J'essaie d'examiner la pièce dans laquelle je me trouve une seconde fois et j'essaie de récupérer des indices qui me permettront de me situer.
J'observe attentivement la pièce et je finis par tirer une première conclusion : c'est une chambre de fille.
Je fais encore un second effort et finis par me rendre compte que je connais cette chambre.
Mais bien sûr c'est la chambre de Cassie!
Je secoue la tête en souriant de ma bêtise et grimace quand je me rend compte que le simple fait de bouger la tête est un supplice.
Je me sens nauséeux tout d'un coup alors je me précipite dans la salle de bain pour vomir mes tripes.Je reviens quelques instants plus tard et trouve Cassie dans la chambre en train de tourner en rond comme une lionne en cage en se rongeant les ongles.
- Arrête tu me donnes le tournis quand tu fais ça.
Elle se stoppe net quand elle entend ma voix.
- Dy, tu vas bien? Me demande t-elle d'une petite voix.
Je souffle, m'assois au bord du lit et me tiens la tête entre les deux mains avant de répondre à sa question.
- Non je ne vais pas bien Cassie. J'ai un mal de crâne horrible.
- Tiens je t'ai fais du café. Me dit-elle en me tendant une grande tasse de café.
Je m'en saisis et en boit une bonne gorgée.
- Je t'ai aussi acheté une brosse à dent que tu trouveras dans la salle de bain. Et tiens. Prend ces comprimés. Jenny m'a dit que tu te sentiras mieux après.
Elle n'ajoute rien de plus et sors de la chambre aussi rapidement qu'un éclair.
Je termine ma tasse de café, me dirige vers la salle de bain, prend mes comprimés, me brosse les dents deux fois avant de prendre une bonne douche froide qui me fait un bien fou et me réveille comme il se doit.
Après ma douche, je me rend compte que je ne sais pas où sont mes vêtements alors je me met une serviette autour de la taille et pars à la recherche de Cassie.
Je la retrouve dans la cuisine entrain de préparer le petit déjeuner en compagnie de Jenny et Chris ses colocataires. Ça faisait longtemps que je ne les avais pas vu tous réunis comme ça.
- Bonjour tout le monde. Lancai-je une fois à leur hauteur.
Seul Chris me répond, Jenny reste scotché sur mon corps qu'elle reluque sans vergogne. Je sais, je fais cet effet là à toutes les femmes.
Moi prétentieux ? Non jamais. Notez l'ironie. Quant à Cassie, elle détourne les yeux en rougissant.- Tu ne me répond pas? Dis-je à cette dernière en m'approchant d'elle.
Elle recule à chaque pas que je fais et se retrouve coincée entre le levier et moi.
- Euh... Bon... Bonjour Dy. Comment vas-tu ?
- Je vais mieux et toi?
- B... Bien. Pourquoi ça n'irait pas?
Je hausse les épaules pour toute réponse avant de m'éloigner d'elle quand je me rend compte que Chris et Jenny ne ratent pas une miette du spectacle.
- Je ne retrouve pas mes vêtements. Lui dis-je une fois éloigné d'elle.
- Je les ai mis à laver hier soir. Ils doivent être secs maintenant. Attend moi dans la chambre je te les rapporte.
Elle me rejoint dans sa chambre quelques instants plus tard et me tend mes vêtements.
Je fronce les sourcils quand je me rend compte qu'elle évite mon regard.- Regarde moi dans les yeux ma princesse.
Elle relève les yeux et croise mon regard. J'observe attentivement ses deux billes marrons et fronce encore les sourcils.
Quelques choses cloche. Elle à l'air différente.
- Je te trouve différente aujourd'hui. Tu es sûre que ça va? Lachai-je en scrutant sa réaction.
Elle avale sa salive de travers et se met à tousser.Elle est bizarre.
Une fois qu'elle s'est calmée, elle me demande.
- Comment ça différente ?
- Je ne sais pas vraiment, je n'arrive pas à mettre la main dessus. Mais je te connais par cœur et plus je t'observe plus je vois que tu as quelques chose de plus ou de moins. Je ne sais pas mais c'est l'impression que j'ai.
Elle éclate alors de rire avant de me répondre.
- C'est sûrement ta gueule de bois qui te joue des tours.
- Peut-être. Dis-je simplement.
- Euh... Dy? Fit-elle d'une petite voix.
- Mmh.
- Je peux te poser une question ?
- Vas-y.
- Tu te souviens de ce qui s'est passé hier soir?
- Bien sûr.
- Ah oui!? S'écria t-elle en blêmissant tout à coup.
- Oui. Je me souviens qu'on était à la fête, de ta danse avec l'autre boufon, de notre danse, que j'étais légèrement amoché, que tu ne voulais pas me laisser partir et donc j'ai décidé de dormir avec toi.
- C'est tout ? Me demande t-elle.
- Oui.
Elle souffle et je la sens relâcher sa respiration. Je ne savais même pas qu'elle la retenait tout au long de mon récit.
- Quoi? Il y'a quelque chose d'autre que je devrais savoir? Lui demandai-je en ne la lâchant pas du regard.
Elle laisse passer un moment avant de me donner sa réponse.
- Non c'est tout. Il n'y a rien d'autre.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression qu'elle me cache quelque chose. Cependant je décide de lui laisser le bénéfice du doute car je ne veux pas risquer de laisser un froid s'installer entre nous le jours de mon départ.
Cassie sort de la chambre et je m'habille avant de les rejoindre dans la cuisine pour prendre le petit déjeuner.
- Tu viendras avec moi à l'aéroport cet après midi n'est-ce-pas?
Je vois un éclat de tristesse traverser ses yeux avant qu'elle n'acquiesce.
Je dis au revoir aux autres et quitte l'appart de Cassie pour me rendre chez moi. Il faut que je règle deux trois petites choses avant mon départ.
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Nuit de transgression
RomanceCette nuit là ils ont fait l'amour. Elle en était pleinement consciente. Lui était complètement ivre. Pourra-t-elle lui faire face et assumer les conséquences de son acte? Que se passe-t-il quand ce qu'on croyait être de l'amitié s'avère être de...