Chapitre 11

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PDV Amélia

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PDV Amélia

Samedi matin, en jogging et t-shirt devant un dessin animé mon bol de céréale sur les genoux, milles et une questions se bousculent dans ma tête.

Est-ce une bonne idée d'aller à cette soirée ? Comment va-t-elle se passer ? Qui sera présent ? Qu'est ce que je vais faire ? Que va-t-il m'arrivais ?

Des flashs de la dernière soirée que j'ai fait me reviennent en tête, par vague et de plus en plus fort...

Jules me poussant à sortir ce soir là, me jurant que ça nous fera le plus grand bien et qu'il ne boirait pas beaucoup. Le début de soirée ou rapidement Jules m'avais abandonnée pour retrouver sa bande de potes. La solitude et l'ennuie que j'avais ressentie en voyant toutes ces personnes dansé et chanté comme si le monde leur appartenait, les shoots qui descendaient plus rapidement qu'une voiture de course lancé à vitesse maximum. Jules me rejoignent en titubant 2 verres dans les mains, et m'avais dit d'une voix pleine d'alcool « allé bois ça m'a puce ça va t'aidé à t'amuser un peu ! » j'avais dans un premier temps refusé, et à force d'insistance j'ai cédais... les verres qui s'étaient enchaîné et ça promesse qu'il ne contenait que peu d'alcool, foutaise...

La nausée m'envahit et mes céréales que je trouvais pourtant appétissante me donnais maintenant envie de vomir. J'essaye tant bien que mal de refouler tous ces douloureux souvenirs, mais mon cerveau en a décidé autrement.

Je re vie clairement les événement de la fin de soirée alors que mon esprit était déjà obstrué par le trop plein d'alcool que m'avais fait boire mon copain.

Je le revois m'aider à monter les escalier de cette grande maison, m'allonger sur un lit et m'embrasser sauvagement. Ses mains se baladaient sur mon corps, passent en dessous de mes vêtements... dans un élan de lucidité je lui avais demandé d'arrêté, que je ne voulais pas...

Alors que je secoue la tête vivement pour me sortir ces visions d'horreur de la tête elles reviennent en force !

Ces mains arrachant ma chemise et passant sous ma jupe, mes pleurs et mes cries, et ses mots « Laisse toi faire ! », « Tu vas voir tu vas aimé ça ! », « Tes ma copine tu dois le faire ! », « Arrête de crier comme ça ou je tant fou une ! »

Ses mots gravé dans mon esprit à jamais, comme une lame de rasoir m'entaillant la peau à chaque fois... Une envie soudaine de vomir me secoue, je cours vers les toilettes et me laisse tomber mollement au sol.

J'entend de nouveau sa respiration erratique, je ressens ses mains se pressé sur mon corps nu sous le sien... Ses mains bloquant les miennes au dessus de ma tête qui essayé de le frappait autant que je pouvait, et l'horrible douleurs lorsqu'il me pénètre ! Ses râles d'animal en rut se mêlant à mes cries et mes pleures de douleurs et de honte...

Je régurgite tout ce que j'ai avalé depuis ce matin en pleurant toutes les larmes de mon corps, décidément cette soirée n'est vraiment pas une bonne idée.

L'équation du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant