Chapitre 56

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PDV Alycia

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PDV Alycia

J'ai un mal fou à ouvrir les yeux ce matin, un marteau piqueur joue en boucle la symphonie de Mozart dans ma tête. Je roule dans mon lit en grognant, cherchant d'une main tâtonnante Amélia. Un deuxième grognement, je ne rencontre que mes draps froid, pourtant je suis quasiment sur qu'elle est rentrée avec moi hier soir.

Me laissant retomber sur le dos en posant mon avant bras sur mes yeux, j'essaye de me rappeler de cette fin de soirée. Je me souviens de la bouteille de rhum sur la plage, de mes doigts glissant sous la robe d'Amélia, de notre départ précipité du bar... mais après, c'est le néant.

Je laisse tomber mes réflexions qui amplifient mon mal de tête, et me lève en traînant des pieds. Je réalise seulement maintenant ma tenue plutôt légère, ouai, même très légère. Seulement habillé de mon boxer, je sors de la chambre, cachant mes yeux à cause du soleil qui brille déjà haut dans le ciel et filtre à travers les fenêtres.

Je suis surprise de trouver Amélia assise les jambes replié sous elle sur le canapé, une tasse de café vide sur la table basse et un livre entre ses mains. Habillé d'un de mes boxer et une de mes chemises, entrouverte sur son buste.

-Bonjour mon amour. Sourie t'elle en relevant les yeux de son bouquin, remontant ses lunettes.

-Jour'...

Je me laisse tomber lourdement sur le canapé, posant ma tête sur ses cuisses en m'allongeant.

-Ça va ? Glisse t'elle ses doigts dans mes cheveux emmêlé.

-J'ai mal à la tête. Me plaignais-je. Rappelle moi de ne pas tant boire la prochaine fois...

Elle rie, secouant ma tête sur ses cuisses, me faisant grogner.

-Surtout quand tu me promet une nuit de folie et que tu t'endors cinq minutes après être rentré. Ce moque t'elle pinçant ma joue.

-J'ai pas fait ça. Dément y je en jouant avec ses doigts au dessus de mon visage.

-Oh si. Sourie t'elle. Tu t'es endormie comme une masse.

-Sérieux ? Blêmie je.

Son sourire me prouve ses mots alors que je cache mon visage dans mes mains.

-Désolé bébé... j'ai vraiment pas assuré... Dit je honteuse.

-T'inquiète. Retire t'elle mes mains en souriant sincèrement. Tu auras plus qu'à te rattraper. Se fiche t'elle de ma tête.

-Promis !

En forçant sur mon ventre, je redresse le haut de mon corps et vient chercher ses lèvres, glissant mes doigts autour de sa nuque.

-Mais pas maintenant. Recule t'elle quand j'essaye de m'aventurer un peu plus loin. Ma tante m'attend dans trente minutes pour manger.

-Oh noonnn... tu veux pas rester avec moi, sil te plaît.

L'équation du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant