PVD : Lisa
Vendredi soir, quand nous sommes revenus des vacances, chacun de nous est parti dans nos familles respectives. Ma mère m'attendait de pied ferme devant le perron de la maison. J'avais à peine franchi la porte d'entrée, que je fus assailli de questions et d'étreintes. Ma mère voulait savoir tout ce qui s'était passé. En lui racontant mes vacances loin de chez eux, je ne faisais que penser au bon petit plat qui mijotait dans la cuisine. J'avais une faim de loup. Après avoir soupé, j'ai aidé ma mère à débarrasser la table. Elle m'a fait part de ses craintes par rapport à mon frère et de mon père. Celui-ci, se reposant dans le fauteuil du salon, nous pouvions parler librement en faisant la vaisselle. Je n'avais pas réalisé que ma mère me manquait tant. Nous avons terminé la soirée en regardant la télévision.
Le lendemain après-midi, j'ai promis à mes parents d'aller les voir plus souvent. Je n'ai malheureusement pas pu éviter le câlin de mon père. J'ai serré les dents et j'ai laissé couler.
Quand j'arrive au château, je suis accueilli par les petits bras d'Emmanuel.
_Tu m'as manqué, m'avoue-t-il en nichant un peu plus sa tête contre ma poitrine.
Je crois que je vais fondre... Il est trop mignon ! Je le serre plus près de moi, et me mets à caresser ses doux cheveux. Emmanuel me tire par la main, je le suis. Il me raconte que Charlotte stresse beaucoup pour sa fête d'anniversaire et qu'elle sera contente de me voir. Il me conduit jusqu'au petit salon. Charlotte saute dans mes bras en me voyant. William et Édouard ont l'air de s'ennuyer à mourir. Ce dernier sourit en m'apercevant. Je réussis miraculeusement à calmer les craintes de Charlotte.
_Parfait, comme Lisa est là, vous pouvez enfin commencer le gâteau, dit la reine. Tu le fais avec eux, William ou tu préfères rester dans ton coin ?
Il nous regarde un à un en arrêtant son regard sur Édouard.
_J'ai déjà prévu des choses avec Guillaume et avant que vous me disiez quoique ce soit, mère. Je ne raterai pour rien au monde -surtout pour pas faire l'apprenti pâtissier- ma journée avec lui.
Je pense que c'est mieux de ne pas rassembler Édouard et William dans la même pièce -surtout avec des couteaux à portée de main... Quand nous sortons dans le couloir, James s'incruste à nos côtés.
_Ça ne vous dérange pas si je participe ? Demande-t-il timidement.
Je lui souris en lui prenant la main. Les autres garçons ne sont pas là. J'ai été étonnée quand ils m'ont dit qu'ils avaient une famille, des parents comme tout le monde. Oui je sais, c'était débile de penser le contraire mais comme ils sont tout le temps avec nous au château... On en oublie que le roi et la reine ne sont pas leurs parents. Steven a deux grandes sœurs, son père est chirurgien et sa mère chercheuse dans la médecine. Julien, lui est fils unique mais ses parents ont divorcé et sont de nouveau en ménage. Ils vont rentrer ce soir ou demain matin. James est parti manger au restaurant avec son père hier, puis il est revenu chez sa tante.
_Allez-y déjà, je dois parler avec mademoiselle Bazangeon, nous vous rejoindrons après, dit Édouard en me sortant de mes pensées.
James me fait un clin d'œil et entraîne les petits par la main. De quoi veut-il me parler ? Monsieur Fontainas attend qu'on soit seul dans le couloir pour se tourner vers moi. Il passe sa main derrière ma tête, et écrase ses lèvres sur les miennes. Je me retrouve adossée contre le mur, son corps brûlant d'ardeur contre le mien. D'une main, il me caresse le visage, de l'autre la hanche. Sa langue s'infiltre dans ma bouche. Je remonte tout doucement sa chemise pour toucher son torse. Il interrompt le baiser aussi soudainement qu'il a commencé. Je m'appuie sur lui, un peu déconcertée. Il me plaque encore plus étroitement contre le mur. Il se fait un chemin de mes lèvres à mon cou en déposant ici et là des petits baisers. Je lui tends mon cou -j'espère que ce n'est pas un vampire...
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La Couronne En Détresse, Tome 1 : Sous L'Emprise Du Prince
Teen FictionCroyez-vous au hasard ? au prince charmant ? C'était loin d'être mon cas. Pourtant quand un prince chevauchant une monture à la robe blanche immaculée, vint me sauver d'une bande de malfrats, j'y ai songé. L'épée au poing, il a... Bon, d'accord. Il...