La Couronne En Détresse, Tome 1 : Sous L'Emprise Du Prince

Chap.4 Part.2 Premier jour d'école pour la famille Royale

  PDV: Le prince Édouard

  Julien parle vraiment trop ! Il faut que je lui apprenne à se taire. Pfff... Elle va se faire des idées maintenant ! Génial, il ne manquait plus que ça ! Je suis déjà assez dans les ennuis en ce moment. Je peux ajouter un truc en plus à ma liste spéciale embrouille.

  Quand je pense que je vais devoir aller dans une école de petits boutonneux remplis d'hormones et sûrement dépourvus de manière.

  Si Jordan était là, il me rirait au nez en me disant qu'il a dû mal entendre avec toutes les cigarettes qu'il fume et qui le font dérailler ou bien est-ce-qu'il soit trop soûl -pour ne pas changer.

  "Toi ?! Aller dans une école ?! Tu te fous de moi, frérot ?! Tu ne vas pas survivre ! D'ailleurs, moi aussi, si je dois y aller avec toi et les gars. Pourquoi tu as fais ça ? Je vais mourir, moi !"

  Il m'aurait charrié pendant des mois dessus. En ce moment, je dois sourire comme un idiot en pensant à lui.

  J'émerge des mes pensées en sentant la voiture se mettre à l'arrêt et entendant les journalistes qui crient comme des forcenés autour.

_C'est quoi tout ces gens qui hurlent ? Ils veulent vous décapiter comme le Roi Louis 16 ? Hé ! Mais... je serai aux premières loges ! Vous croyez que je pourrais garder sa tête ? Demande-t-elle à mes gardes du corps et amis. Charlotte pourra l'utiliser pour apprendre à se maquiller. Se moque le canon selon Julien Maes.

  Les garçons rigolent à ses remarques.

  C'est vrai qu'elle n'est pas mal. Si seulement, elle savait se taire et faire ce qu'on lui demande au mieux de me manquer de respect et de m'énerver. Elle serait bien plus appréciable. Et puis quel culot ! Vouloir couper la tête d'un si beau corps ! Je sais que je suis magnifique, mais bon, qu'elle laisse ma tête là où elle est, elle pourra l'admirer aussi longtemps qu'elle le veut, pas besoin de me la prendre, dans quelques années elle sera sur toute les pièces de monnaie du pays.

_Désolé, mademoiselle Bazangeon. Je vais vous décevoir mais ce ne sera pas pour aujourd'hui, que vous allez pourvoir passer ma tête à ma soeur ni qu'elle devienne un pot de peinture, lui dis-je, avec un petit sourire en coin que certains qualifieraient de mystérieux.

_Dommage, me dit-elle en faisant une petite moue d'enfant.

  Sympa... Entre temps avec les coups de mon père, c'est moi que les maquilleuses ont transformé en pot de peinture. C'est sûr, que comme ça, je montre le bon exemple... D'ailleurs, mes joues et mes lèvres sont encore endolories.

  James sort de la voiture, et revient du coffre avec des sacoches qui ressemblent à des attachés cases. On sort à tour de rôle de la voiture; Steven suivit de moi puis de Mademoiselle Bazangeon et pour terminer Julien.

  La police est déjà sur les lieux pour nous protéger et retenir les journalistes et des curieux. Les journalistes ne font que crier pour attirer notre attention, ça en devient assourdissant ! Satanés journalistes, leurs flashs d'appareil photo m'aveuglent ! Mes gardes du corps font une muraille autour de moi, contre toute attaque, ils sont sur le qui-vive prêts à réagir à la moindre alerte. Bazangeon se tient à côté de moi, elle a l'air assez tendue.

  On rejoint vite mes frères et ma soeur. Tout le monde -y compris moi- avons des a priori et stressons comme des malades sauf qu'on a appris à le gérer. Lisa Bazangeon, quant à elle, elle a l'air paniqué. Ça me fait bizarre de la voir comme ça, elle me fait... pitié ? On dirait qu'elle va faire un crise cardiaque... Vu ce qu'elle m'a dit la dernière fois, ça m'étonnerait pas qu'elle ait des problèmes de coeur... Elle regarde dans tout les sens avec tout ces flash et ces cris qui la perturbent. Me servant de l'excuse que mon père m'a donnée, je mets une main dans le haut du dos de mademoiselle Lisa et l'autre sur l'épaule de ma jeune soeur. La demoiselle a un mouvement de recul à mon contact mais laisse ma main sur elle.