- Chapitre Vingt-Huit -

620 52 5
                                    

[ Désolé.e pour l'absence de deux semaines.... Faut blâmer l'éducation nationale, j'ai pas le temps d'écrire avec leurs cours 🙄 Anyway, j'espère que vous aimerez ce chapitre, n'hésitez pas à me donner vos avis/conseils, passez une bonne journée/nuit :) x ]


 Quand Even ouvrit les yeux ce matin-là, ce fut pour sentir une drôle de chaleur contre son corps. Il mit quelques secondes pour se souvenir qu'Isak s'était endormi et avait donc passé la nuit ici, avec lui, dans un seul et même lit ; ils avaient dormi ensemble. Le garçon avait dû gesticuler pendant la nuit car son crâne touchait maintenant son épaule et l'une de ses jambes était repliée de manière à ce qu'il fût en contact avec le ventre du plus vieux.

« Even... marmonna Isak en étirant ses jambes. Ton réveil... »

Le blond s'excusa rapidement et tendit son bras pour stopper le bruit de son alarme alors que la tête de son petit-ami glissait sur sa peau pour se loger contre son torse. Ses cheveux blonds qui semblaient briller à la lumière du soleil levant qui traversait le volet lui caressaient légèrement le cou, le faisant sourire doucement. Sans qu'il n'eût le temps de vraiment y réfléchir, sa main droite atterrit dans cette chevelure, un peu ébouriffée après une nuit de sommeil. Even pourrait rester là, à caresser délicatement la touffe blonde d'Isak pendant une éternité. Et il le ferait, s'il n'était pas vendredi et déjà six heures passées.

« Isak, murmura l'étudiant en approchant ses lèvres de l'oreille du blondinet. Il est l'heure de se lever.

— Hm... se plaignit-il silencieusement, encore tout endormi. Il est quelle heure ? »

Il gesticula lentement pour tourner sa tête vers le réveil, forçant Even à retirer sa main. Le garçon ne pouvait s'empêcher de le trouver magnifique, comme ça, ses cheveux retombant gracieusement sur son front, ses yeux légèrement clos à cause de la fatigue, ses joues rosées par la chaleur régnant sous la couette. Oui, c'était le mot : Isak était magnifique.

« Even, dit Isak sans lâcher l'heure du regard.

— Oui ?

— Tu te rends compte qu'il est six heures seize, pas vrai ? demanda-t-il en mâchant ses mots.

— Oui...? »

Le blondinet se laissa alors retomber sur le torse du plus vieux, attrapa sa main et la positionna dans ses cheveux, à l'exact endroit où elle était un peu plus tôt.

« Trop tôt... »

Even rit doucement. Parfois, il oubliait qu'Isak était encore un adolescent, qu'il était censé être au lycée. Mais il aimait bien ce côté enfantin chez lui – ce côté qu'il n'avait eu que très rarement l'occasion de voir.

À peine quelques secondes plus tard, passée à observer sa propre main faire des allers et des retours sur le crâne de son petit-ami, Even entendit de petits bruits passer les lèvres d'Isak. Un petit sourire s'installa sur ses lèvres. Comment pouvait-il s'endormir aussi facilement ? Even le voyait plutôt comme quelqu'un dont le temps de sommeil était limité. Mais peut-être était-ce la raison ; peut-être était-il épuisé et profitait de ce moment de répit pour dormir un peu et rattraper quelques heures. Le blond sourit davantage à cette pensée. Il aimait se dire qu'il était celui qui réussissait à aider Isak, celui qui réussissait à le rendre... heureux.

Il ne le voulait pas, mais pourtant il déplaça doucement la tête d'Isak sur un oreiller pour qu'il pût bouger librement. Le temps avait passé bien vite et il ne pouvait pas arriver en retard en cours. Il devait voir Mikael aujourd'hui, et lui demander un rapport détaillé de sa soirée avec Sana.

That Boy | EvakOù les histoires vivent. Découvrez maintenant