chapitre 16

2.8K 117 9
                                    

Maison de Lionel et ses parents,
Chemin de Poursel, Cannes,
23 décembre,
10h05.

Je me réveille difficilement. Je porte ma main à mon front. Gueule de bois...

Les souvenirs de la soirée de la veille me reviennent doucement. Je regarde à côté de moi, mais Noël n'est plus là. Tant mieux.

Hier, j'ai tellement bu et fumé que je n'ai pas pu prendre la voiture. C'était la première fois depuis longtemps que je buvais autant. Alors je me suis trouvé une chambre pour me reposer.

Flash back

Je m'allonge sur le lit. Je ne sais pas à qui appartient cette chambre, mais tant pis. J'ai tellement mal à la tête. Je n'aurais pas dû accepter ce joins et faire ce concours d'alcool débile. Mais bon, j'ai quand même gagnée haut la main. Je me relève avec une étrange sensation. Heureusement, je ne tarde pas à trouver les toilettes. Je vomie pendant de longues minutes. Puis je fouille dans mon sac à main et mâche trois chewing-gum. J'enlève mon maquillage qui a coulé et remets du mascara. Puis je jette les chewing-gum et retourne dans la chambre.

La porte s'ouvre une quinzaine de minutes plus tard.

- Coucou ma belle.

- Noël ?

- Tu as déserté la soirée ?

Je me redresse et le regarde en souriant.

- Je ne me sentais pas bien. Ça va ? Je...

Il me coupe en m'embrassant.

- Écoute, je vais être direct. Tu me plais bien. Et j'aimerais qu'on fasse un peu plus connaissance ce soir.

Je souris et lui rend son baiser.

- Mais avant, on se promet rien, ok ? Juste pour ce soir.

- Ça me va.

Il me pousse dans le lit, se met au dessus de moi et me bloque les poignets tout en m'embrassant.

Dès qu'il bascule sur le côté, je ferme les yeux et m'endors.

Fin du Flash back

Je me lève et me rhabille avant de descendre. Je ne trouve personne. La maison est dans un sale état, il y a des déchets partout, des traces d'alcool sur le sol, et ça sent la cigarette dans la plupart des pièces. Les volets du salon sont à moitié fermés et j'entends des ronflements provenir du canapé. Je récupère ma veste que j'avais laissé sur le porte manteau de l'entrée, mon sac et je rentre chez moi.

Je passe par la porte d'entrée, mon père étant au travail. Puis je consulte mon téléphone. J'ai de nombreux messages, auxquels je réponds. Même à mon père.

David : T'es où sale conne ? Rentre, ta mère a besoin de toi !!

Moi : J'ai une vie tu sais. Et maman t'as toi.

La Vie Devant Moi [Fini]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant