Nagisa ouvrit les yeux en pleurant. Ses cris avaient alerté infirmières et médecins qui s'agitaient autour de lui et lui répétant de se calmer. Mais il ne les entendait pas. Le bourdonnement des voix de son rêve résonnait encore dans ses oreilles. Il se débattit si fort qui donna un coup accidentel à l'une des femmes censée le soigner. Son regard était fixé droit devant lui, comme s'il n'avait pas encore émergé du monde imaginaire. Des larmes dévalaient ses joues, se mêlant à la sueur qui coulait de son front, et sa respiration saccadée hachait aléatoirement ses hurlements. Il était si agité qu'il ne sentit même pas la piqûre qu'on lui fit dans le cou. Il continua de se débattre quelques dizaines de secondes avant de s'effondrer sur le matelas gris, épuisé. Le produit injecté était monté jusqu'à son cerveau et commençait à faire effet sur son corps. L'androgyne se calma peu à peu -bien qu'il tremblait toujours et que ses pensées étaient encore floues- et il sentit sa respiration se stabiliser. Les dernières images de son affreux cauchemar disparurent en même temps que la fatigue prenait possession de son corps. Une assistante médicale lui murmurait quelques phrases chantées pour le calmer, mais Nagisa n'y prêta pas attention. Il était encore paniqué, mais plus autant crispé. Il tentait de se rappeler où il était et ce qu'il faisait mais avait du mal à maintenir sa conscience éveillée. Il jeta un œil sur la chambre dans laquelle il se trouvait, mais ne parvint pas à fixer son regard sur quoi que ce soit. Il faut dire que l'infirmière avait mis une forte dose, son esprit était totalement embrumé. Il était épuisé mais, pour une raison qui l'échappait, était effrayé à l'idée de s'endormir.
Finalement, le produit -ou le berceuse- eut raison de lui et, après deux minutes de lutte, il se laissa tomber dans les bras de Morphée, sombrant dans un sommeil sans rêve. Deux infirmières restèrent le surveiller pendant la première heure puis, lorsqu'elles furent assurées qu'il n'y avait plus de problème, sortirent de la pièce silencieusement.
~Cinq heures plus tard~
Nagisa ouvrit difficilement les yeux. Ses sens se réveillèrent lentement. Ses oreilles sifflaient, et sa vue se clarifiait. Il essaya de regarder autour de lui, mais la lumière trop vive de lui facilita pas la tâche. Il avait la bouche pâteuse, ses membres étaient engourdis et il sentait à peine le bout de ses doigts.
Lorsqu'il essaya de bouger, tout son corps le fit souffrir. Il avait des courbatures aux épaules, aux bras et aux jambes. Même son dos le tiraillait.Renonçant à l'idée de se lever, il entreprit de réveiller son esprit. Il réfléchit alors : comment en était-il arrivé là ?
Petit à petit, la mémoire lui revenait : il était allé . . . au parc d'attraction, oui c'est bien ça. Avec ses amis.Mais d'où lui venaient ces blessures ? Nagisa essaya de retracer sa journée :
-Comme d'habitude, il était allé en cours
-La tentative d'assassinat de Koro-sensei
-La blague de Karma à propos de leur relation
À ce souvenir, Nagisa se mit à rougir. Karma avait le don pour le mettre dans des situations embarrassantes. Et puis d'abord... Pourquoi avait-il voulu faire croire une chose pareille ?
Nagisa secoua la tête. Peut importe, d'abord Nagisa doit se rappeler de ce qu'il s'est passé. Karma voulait juste jouer c'est tout.
Alors . . . reprenons :
-La blague de Karma...
-La proposition de sortie après les cours
-Le parc d'attractionOk jusque là tout allait bien. C'est ensuite que sa mémoire se brouille.
Alors une fois arrivés au parc d'attraction . . . nous avons... Fait une attraction ?
Le garçon eut envie de se frapper la tête. Évidemment qu'ils avaient fait un manège, on ne va pas au parc d'attraction pour se faire tatouer !
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𝐖𝐡𝐨 𝐀𝐦 𝐈 ? [ INCOMPLETE ]
FanfictionLES PERSONNAGES NE M'APPARTIENNENT PAS, ILS SONT LA PRIOPRIETE DE YUSEI MATSUI C'était une journée tout à fait normale, enfin aussi normale que pouvait être une journée lorsqu'on a un poulpe-mutant comme prof, qu'on doit le tuer avant la fin de l'an...