Avez vous noté l'importance de la virgule dans la fin du chapitre précédent ? Je suis très fière de la tournure de mes phrases :3
Un peu moins fière de ce chapitre par contre, la première moité me semble complètement déconstruite. J'ai l'impression que cet partie n'a aucun sens, mais ce n'est probablement qu'une impression.
Aussi, il est fort probable que je me répète. J'ai la flemme de me relire donc j'oublie les trucs que j'ai déjà dis ou non. Et j'ai des expressions fétiches que j'adore utiliser alors il m'arrive de les mettre assez souvent sans m'en rendre compte.J'essaie de poster environ un chapitre par mois mais j'ai un peu (beaucoup) de mal. Du coup . . . 5000 mots pour me faire pardonner ;)
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Nagisa se réveilla doucement, le coeur douloureux comme si une main lui avait pressé la poitrine. Il peina à ouvrir les yeux dans cette pièce où la clarté régnait. Une lampe murale brillait d'une lueur blanche aveuglante pour celui qui venait de reprendre conscience. Après s'être frotté les paupières et retourné dans le lui, il pu enfin observer la chambre dans laquelle il se trouvait. A moitié dans les vapes, il mit cependant plusieurs minutes à se rendre compte qu'il n'était pas chez lui. Il reconnaissait l'endroit pour être déjà venu une ou deux fois : c'était la maison de Karma. Le bleuté se demanda comment il était arrivé là. Était-ce le rouge qui l'avait porté jusqu'ici ?
Bien que ses souvenirs étaient fragmentés et discontinus, il se rappelait de ce qu'il s'était passé avant qu'il ne perde connaissance. Le cimetière, la voix, les discours insensés de Karma, l'appel de Kayano, la peur de perdre le contrôle, les larmes du rouge, et son profond désir de mort. Le coeur du bleuté se serra. Il avait si mal à la poitrine... Il sentait des bouffées d'angoisses monter et compresser ses poumons. Les regrets et la panique contractaient ses muscles, tendant son corps alors qu'il essayait de rester calme. Il ne savait pas quelle heure il était, combien de temps il avait dormi ni où était Akabane. La voix démoniaque qui résonnait parfois dans son esprit pouvait revenir à tout moment et lui ordonner d'autres horreurs qu'il refusait d'écouter.
Il fallait qu'il s'en aille. Il ne pouvait pas rester dans le lieu de vie du rouge. Le sadique était celui qui risquait le plus d'être blessé par l'androgyne. Nagisa vira la couverture sur son corps et fit basculer ses jambes sur le côté du lit. Ses pieds touchèrent le sol chaud en bois. Il secoua un peu ses épaules pour détendre son corps, et ferma les yeux pour pour focaliser son esprit. Tant qu'il était paniqué, la voix étrange dans sa tête pouvait reprendre le dessus, et il voulait à tout prix éviter ça. Ces crises qu'il avait eu, elles ne devaient plus jamais se reproduire. Il devait absolument garder le contrôle de lui-même.
Quand il se sentit un peu plus calme, il se leva et tituba un peu vers la fenêtre. Dehors, le ciel était déjà sombre, quoique teinté d'une légère lueur rougeoyante qui rendait les nuages magnifiques. Les feuilles multicolores volaient au gré du vent d'automne.
Shiota s'éloigna hâtivement de la fenêtre. Le soleil était presque couché. Sa mère allait le tuer. Elle allait littéralement le défoncer. Il fallait impérativement qu'il rentre, maintenant.
Le collégien quitta la pièce dans la précipitation et dévala les escaliers qui menaient au rez-de-chaussée du duplex des Akabane. Une fois en bas, il traversa le couloir et rejoignit le hall d'entrée, où étaient soigneusement rangées ses affaires. Mais le bruit qu'il fit alerta l'habitant de la maison, qui passa sa tête par l'encadrure d'une porte pour observer le garçon aux cheveux bleus.
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𝐖𝐡𝐨 𝐀𝐦 𝐈 ? [ INCOMPLETE ]
FanficLES PERSONNAGES NE M'APPARTIENNENT PAS, ILS SONT LA PRIOPRIETE DE YUSEI MATSUI C'était une journée tout à fait normale, enfin aussi normale que pouvait être une journée lorsqu'on a un poulpe-mutant comme prof, qu'on doit le tuer avant la fin de l'an...