Chapitre 6 : Frayeurs

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Note de l'Auteure : Ceci est le premier chapitre réécrit, il sert de lien transitoire entre le combat dans le parc d'attraction et le réveil de Nagisa à l'hôpital. Oui, j'ai fait exprès de garder le même titre, malgré tout son contenu est entièrement différent. C'est, je crois, le plus long chapitre de cette histoire (5000mots)

Attention, ce segment est très violent. Pour les âmes sensibles, je fais un rapide résumé à la fin.


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/❗\  TRIGGER : dysphorie de genre; incendie ; violences physiques ; meurtre  /❗\

âmes sensibles, s'abstenir


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- Quelle adorable petite fille ! Comment t'appelles-tu, ma belle ?

-Nagisa-chan, ma puce, tu préfères quelle poupée ?

- Pas ici Nagisa-chan, ce sont les toilettes des garçons. Toi, tu vas à côté.

- Cette robe lui va merveilleusement bien, madame, vous devriez la lui prendre !

- Non, les voitures c'est pas pour les filles, retourne jouer à la dînette.

- Euh, t'es super mignonne, je veux dire, est-ce que tu veux bien qu'on fasse un truc ensemble ?

- Tu es une gentille fille, Nagisa-chan, ta mère t'aime énormément...


Toutes ces voix parlaient dans sa tête, et chaque mot prononcé était une aiguille qu'on lui plantait dans le corps. Et la douleur était trois fois plus élevée lorsqu'elles disaient ce mot là, lorsqu'elles l'appelaient comme ça. . . Il ne savait même pas pourquoi ça l'énervait mais il détestait ça. Comme si ça n'était pas vraiment à lui qu'elles s'adressaient. Pourtant, c'était son prénom, c'était bien de sa personne dont on parlait. Mais il lisait dans leur expression comme un décalage avec ce qu'il était vraiment. Il avait mal, à chaque fois. Il avait cette intime conviction qu'elles se trompaient, toutes. Mais comment les adultes peuvent-ils avoir tort ? Sa mère lui avait appris à respecter les grandes personnes et à les écouter. Sa mère lui avait donné naissance, l'avait aimé, nourri et élevé. Il pouvait lui faire confiance. Comment douter de la parole de la seule personne qui te connaissait avant même ta venue au monde ? Sa mère avait toujours, toujours, toujours raison.

𝐖𝐡𝐨 𝐀𝐦 𝐈 ?  [ INCOMPLETE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant