Je savais que j'étais stupide mais à ce moment précis je réalisais que j'étais trop stupide pour mon propre bien.
Je veux dire, un humain normal avec un cerveau normal, ne serait pas dans une rue à 1:00 du matin.
Mais, j'étais là, fixant la rue qui semblait avoir une obscurité infinie.
Les lumières de la ville n'illuminaient pas beaucoup, laissant les gens avec leur imagination. Et je ne pouvais qu'imaginer ce qui se cachait dans l'obscurité.
Je soupirais et regardais les alentours. Tout était sombre. Les maisons proches de la rue ressemblaient à des monstres.
Oh, tais-toi Chanel et concentre toi! Tu n'es toujours pas rentrée à la maison.
Un frisson parcourut mon échine quand un coup de vent passa sur moi.
Bien! Merci à toi de porter un t-shirt à manches courtes.
Je pliais mes mains pour m'aider à me protéger du vent glacial. Juste au moment au j'allais faire un pas en avant, une voix me stoppa dans mon élan.
"Chuuuut... Coopères et tu ne sentiras même pas la douleur", dit une voix. Et pour la seconde fois un frisson parcourut mon échine.
Peu importe de qui il s'agissait, il avait une voix comme de la pommade. Elle était si douce et rauque ce qui pendant un moment me fit demander à quoi il pourrait ressembler.
Je pensais que la voix m'était directement adressée jusqu'à ce que j'entende une nouvelle voix- la voix d'une femme pour être précise.
"Non, Vitale... S'il te plaît je-"
"Viens-tu de m'appeler par mon nom? Salope, je pensais qu'ils t'avaient éduqué mieux que ça." Il s'interrompit, sortant un rire faux.
Mon cœur remonta dans ma gorge quand j'entendis les plaintes désespérées de la femme. "Non, non, non... Je t'en prie, non, non-" Ses plaintes furent stoppées et ensuite j'entendis un cri étouffé suivi par le son de quelque chose qui heurta le sol.
Le cadavre, son cadavre frappa le sol dans un grand coup bruyant qui résonna dans la nuit.
Le silence.
Ce fut le silence après ça.
Je sentis mes doigts trembler de peur. Et mon souffle sortait difficilement.
Que quelqu'un me dise que je suis entrain de rêver!
Mais le son des pas qui semblaient se rapprocher de moi indiquaient le contraire. Ça y est. J'allais mourir.
"Stupide", dit la même voix de velours. Bizarrement mes genoux étaient entrain de me supporter pour que je reste en place car j'aurais pu tomber au sol dû à la peur qui semblait courir le long de chacune de mes veines.
"Attends, ne t'approches pas de moi!" essayais-je de crier pour que quelqu'un m'entende mais ma voix sortit dans un murmure.
Un homme fit un pas en avant dans mon champ de vision, sous les lumières de la rue où j'étais.
La première chose que je remarquais furent ses yeux. Ses yeux étaient verts ce qui les faisaient se démarquer du reste de ses traits. Ses sourcils étaient épais et longs, toutes les filles en seraient jalouses.
Mon regard se fixa sur le masque qu'il portait et qui m'empêchait de voir la moitié de son visage.
Son rire me fit sortir de la transe où je me trouvais.
Dieu pardonne moi de penser qu'il est beau alors que je ne vois même pas son visage en entier.
"Tes parents ne t'ont jamais appris qu'il ne fallait pas errer aussi tard la nuit?"demanda t-il.
Parents.
Les seuls personnes que j'aurais aimé avoir. Mais le destin a décidé d'être méchant avec moi et les a emmener.
Très loin de moi.
Je n'ai même pas de famille.
Tu as ta belle-mère!
Elle ne comptais pas. A partir du moment où je l'avais rencontré, elle n'était rien sauf mauvaise.
Devant les autres, elle était toujours la mère- belle-mère, que tout le monde pensait mais à chaque fois que l'on étaient toutes seules elle devenait le Diable. Je le jure des fois je voyais des cornes sur sa tête.
"Tu......S'il te plaît.....Laisses moi partir," murmurais-je, soudainement apeurée par la situation. Apeurée était un euphémisme, j'étais horrifiée.
Rien que penser à ce que cet homme, en face de moi, avait fait à cette femme un moment avant me donnait envie de pleurer de peur.
"Et pourquoi ferais-je une telle chose? demanda t-il , avec un sens de l'humour malfaisant qui le fit glousser.
Je pouvais voir la manière dont ses yeux pétillaient, surement à cause de l'amusement ou à l'idée de me tuer.
J'espèrais que ce ne fut pas le dernier.
Je déglutit.
Pourquoi tu ne me tuerais pas ?
Surement parce que ma vie est trop précieuse pour être prise par un psychopathe.
Je n'avais pas dit ça. J'étais restée silencieuse. Pour la seconde fois il y avait un silence de mort.
Il gloussa. C'était l'un de ses sons qui donnaient aux gens l'envie de courir et sauver leur vie. Il était mauvais.
"Et si on faisait un marché?"
"Q...Quoi?? Un marché??" Ma voix sortit difficilement dû à la peur.
La peur de ce que ce marché pourrait être.
Il pourrait me demander de rejoindre son gang pour continuer à vivre.
Je me raidit quand je vis sa main se frayer un chemin dans sa poche.
Qu'est-ce qu'il va en sortir?
Un pistolet? Des menottes?
Mon esprit se détendit un peu quand il sortit une pièce.
"Pile ou face?" demanda-t-il.
Je fus prise de court. "Q...Quoi?"
"J'ai dit pile ou face", répondit-il en insistant doucement sur chaque mots comme s'il parlait à un enfant.
"Pourquoi veux tu..."
"Répond juste à cette maudite question", répliqua-t-il.
"F...Face" bredouillais-je. Je prie peur de lui, plus que je ne l'étais déjà.
"Maintenant si c'est face tu meurs sinon tu vis".
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Psychopath [VF]
Action" Peu importe, tu fais ce que je dis ou tu meurs", murmura-t-il méchamment, son pistolet pressé contre ma joue. J'essayais d'échapper à sa poigne mais le seul résultat fût qu'il me pressait plus fort contre le mur. Je retins un gémissement. Je n'éta...