CHAPITRE 20

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" Il ne peut pas faire ça! ", cria Maria de colère, ses yeux me lançaient des regards noirs.

Je n'avais rien fait.

Je soufflais, " C'est bon. C'était sur un coup de tête, de toute façon ", répondis-je nonchalamment. Pour lui prouver, je lui fis un large sourire.

Elle me fixait le regard vide et secoua la tête, " Non ça ne l'était pas et même si ça l'était- ", aïe, elle fit une pause à mon expression, " ce qui n'est pas le cas, il ne peut pas faire ça à une fille ". Dit-elle, ses mains faisaient des gestes bizarres durant son speech.

Je lui donnais un regard suppliant, " Non c'est bon. Vitale en a fait assez pour moi. Je remercie Dieu de m'avoir gardé en vie". Elle roula des yeux à ma réponse dramatique et me souriait, " Il n'a rien fait. Tu travailles pour lui n'est-ce pas? ". J'acquiesçais.

" Alors tu lui as rendu sa faveur. Mais maintenant gardes ça de côté. On doit se concentrer sur Vitale. Mission Vitale et Chanel ", s'exclama-t-elle excitée, en clapant des mains.

" Qu'est-ce que tu veux dire? ", demandais-je d'un air ahuri.

" Oh Chanel! ", dit Maria dramatiquement. Elle plongea sur le lit avec les bras écartés. Sa main droite tomba sur ma hanche. Elle me regarda avec malice, " Je vais faire en sorte que Vitale craque pour toi! ".

Je bougonnais. " Merde! Tu ne peux pas être sérieuse! ".

Elle hocha la tête, " Bien sûr que si. Toute la semaine j'en ai eu marre de te voir l'ignorer et rougir à chaque fois qu'il disait quelque chose ", elle roula des yeux. " Je t'ai même vu observer Anne, celle qu'il a baisé après t'avoir embrassé ".

Je grognais d'embarras et cachais mon visage derrière mes mains. Merde! Je n'avais jamais réalisé que j'étais si fi-fille.

J'entendis Maria ricaner ce qui me fis grogner davantage, " Arrêtes de rire ".

" Awww tu es trop mimi! ", elle rigola. " Vitale a définitivement besoin de se caser. Et toi ma chère tu as ma bénédiction pour le faire tien. N'es-tu pas chanceuse? ", continua-t-elle, ses mots étaient un mélange d'amusement et d'humour.

" Mission impossible! ", murmurais-je. Je la regardais et constatais qu'elle se moquait encore.

J'étais heureuse de savoir que je l'aidais à se divertir.

" Madame? ", demanda un voix, je me tournais et vis Anne jeter un coup d'œil par la porte. 

Oui! Anne était une femme de ménage ici.

" Oui ? ", questionna Maria.

" Vitale vous demande à toutes les deux de ne pas quitter cette chambre ", répondit-elle en souriant.

" Mmmh Mmmh, bien sûr on va rester ici. Tu es Anne? ", demanda Maria. Le sourire d'Anne s'agrandit, " Oui! ".

" Oh alors Anne chérie, je suppose que toi et Vitale vous connaissez intimement? ".

" Oh...Et bien...Non? ", Anne semblait confuse tout comme moi. Qu'était-il arrivé à Maria?

Je me demandais, si lui raconter mon histoire- comment j'avais embrassé Vitale était une bonne idée.

Tout allait bien. Tu n'avais rien fait de mal. Parfois partager ses sentiments avec une personne fait du bien.

Et j'espérais , que c'était l'une de ces fois.

" Bien ", répondit Maria. Je vis les sourcils foncés d'Anne se hausser de trouble mais elle ne disait rien. Elle hocha la tête avant de fermer la porte. 

" Qu'est-ce qui ne va pas chez toi? ", interrogeais-je. Sérieusement Maria était l'une des personnes les plus étranges que j'avais rencontré mais encore une fois je n'avais pas rencontré beaucoup de gens.

" Je vérifiais juste ",  répliqua-t-elle, " Je continue te vous supporter Vitale et toi. Donc il ne doit pas avoir d'obstacles sur le chemin ".



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Petit chapitre donc j'essayerais de poster la suite demain.





Psychopath [VF]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant