CHAPITRE 5

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Mes yeux s'ouvrirent soudainement quand j'entendis un cri, un cri gênant.

La première chose que je vis fut un plafond blanc. Je me demandais où je me trouvais puis je vis un climatiseur et un mur vert clair.

Où suis-je?

Et puis tout refit surface dans mon esprit comme si je regardais un trailer.

J'avais l'impression que quelqu'un m'avait frappé le crâne avec un marteau.

L'homme avec une cicatrice. Vitale avec un flingue. Il avait appelé une voiture. Dante. Je suis montée dans la voiture. Et je me suis sentie fatigué. 

Maintenant je suis là. 

 Le cri. Peut-être qu'une fois de plus Vitale était entrain de tuer quelqu'un. Après tout, il semblait adorer assassiner des gens.

Un criminel.

Je me paralysait quand j'entendis des voix. Ma poigne sur la couette se resserra.

Qui était là? Je voulais crier mais ma raison m'en dissuada.

Je tournais ma tête lentement sur la gauche et vit deux hommes par l'ouverture de la porte mal fermée. Ils parlaient ensemble, en italien donc je ne pouvais pas comprendre ce qu'ils se disaient.

Je refermais immédiatement mes yeux .

J'essayais de faire semblant de dormir, mais il fallait prendre en considération le fait que j'étais une très mauvaise actrice.

Puis j'entendis la porte s'ouvrir entièrement.

"Elle dort encore, non?", demanda l'étranger numéro 1.

Oui! Je dors comme un bébé.

Après une pause, quelqu'un répondit, "Ouais, elle en a tout l'air".

Je pouvais sentir leurs regards sur moi et c'était très inconfortable. Je me tournais afin qu'ils ne furent plus capable de voir mon visage.

Mon dos leur faisait face à présent.

"Le boss vous demande les gars", dit l'étranger numéro 1.

"Le boss?", peut importe qui avait répondu ceci, il avait peur. Ce boss il était- il pouvait sûrement le tuer.

De qui je me moque?

Le boss tue des gens.

"Ouais....Vous devriez vous dépêcher".

Après cela j'entendis quelques "oui" et le son de la porte qui fut claquée.

"Putain d'amateurs. Ils ne savent même pas si quelqu'un dort ou non".

Mon cœur s'arrêta de battre. Mes mains étaient toutes moites. Ce n'était pas dû à la chaleur mais c'était de la peur.

Il savait que je faisais semblant.

Mince!

Je le sentis s'asseoir sur le lit où je me trouvais. Je reteins mon souffle.

"Je sais que tu es réveillée. C'est mieux si tu arrêtes de jouer la comédie", dit-il.

Je sentis ses yeux sur moi et c'était une chose que je n'aimais pas.

Mes paupières étaient toujours fermées.

"Tu sais, habituellement je n'utilise pas les mots. Les gestes sont tellement mieux".

J'ouvris mes yeux et me retrouvais face à face avec l'homme qui me menaçait.

Il me regardait avec une expression amusée.

Je devrais sûrement vous dire que son visage était beaucoup trop proche du mien. Si quelqu'un d'extérieur avait vu cette scène, il aurait pensé qu'on s'embrassait ou quelque chose du genre.

"Perfecto", dit-il en me souriant.

Est-ce que tout le monde ici est italien ?

Parce que l'accent italien est hot comme l'Enfer, je suis obsédée par lui.

"Maintenant lèves-toi. Le boss veut te rencontrer".

Le boss voulait quoi?

Merde! Mes yeux s'élargirent à cause de la peur.

Çà y est. Il allait me liquider. J'allais mourir. Seule. Personne n'en aurait rien à faire si je mourais.

Sauf ma belle-mère, elle organiserai une fête si je décèdais.

"Mais...Je ne veux pas y aller", marmonnais-je.

J'avais peur de ce que sa réponse pouvait être alors je décalais mon regard et fixais le plafond.

La surprise était un euphémisme quand je l'entendis rire.

"N'aies pas peur. Il ne te tuera pas si c'est ça qui te terrifies", me dit l'homme affichant un sourire satisfait quand il vit mon expression confuse.

"Mais il pourrait te vendre cependant, je n'en sais rien", m'informa-t-il en léchant ses lèvres et en dévisageant mon corps.

Putain de merde!

J'allais être vendu.

"C'est- C'est du trafic. Vous ne pouvez pas faire ça. La loi ne le permet pas", protestais-je.

Mes mains étaient humides à cause de toute la sueur qu'elles produisaient.

"Elle ne permet pas beaucoup de choses. Mais babe on les fait quand même". Je levais le regard vers l'homme qui avait tout commencé. Je frissonnais et mon cœur commença à battre anormalement.

Vitale, se tenait adossé contre la porte.

Comme d'habitude, il portait un costume.

Il ressemblait plus à un riche businessman, qu'à un mafieu.

Mes yeux se dirigèrent vers sa montre et je ne pouvais pas arrêter de penser qu'elle devait coûter chère.

"Te kidnapper en est une, non?"



















Psychopath [VF]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant