CHAPITRE 30 (suite)

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Désolée douée comme je suis j'avais oublié une partie du dernier chapitre.

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Quand je me réveillais, je m'attendais à être accueillie par le silence.

Bon j'avais été accueillie par le silence pendant quelques secondes puis une voix bruyante avait remplie la pièce.

" Chanel ".

J'avais pratiquement eu une crise cardiaque et je m'apprêtais à crier au tueur quand je vis le visage de l'intrus.

" Georges ", soupirais de soulagement.

Il était vautré sur le canapé, un téléphone dans ses mains.

Il souri, " Salut, quoi de neuf? ". Il commença à bouger avant de s'asseoir correctement sur le sofa.

" Je vais bien mais dis moi qu'et-ce que tu fais là aussi tôt? ", demandais-je en baillant et en m'étirant.

Pour je ne savais quelles raisons, le martèlement dans ma tête avait doublé et je me sentais fatiguée de nouveau.

Il ria, " Tôt? Chanel il est- ", il fit une pause pour regarder son téléphone, " 13h53. Tu dois dire bonne après-midi ".

Mes yeux s'écarquillèrent dû au choque, " Quoi? Non il ne peut pas être si tard ", questionnais-je. Je regardais le réveil qui était sur ma table de chevet.

Et en effet il était 13h53.

Mince.

Aucuns miracles ma tête me faisait toujours souffrir.

" Tu aurais pu me réveiller ", m'exclamais-je.

Il haussa les épaules, " Je voulais te lancer de l'eau froide mais Vitale me l'a interdit ", raconta-t-il en roulant des yeux comme si cette idée était ridicule.

" Il est totalement sous ton influence ", l'entendis-je murmurer à lui-même tandis qu'il secouait la tête.

Je ne commentais pas la dernière phrase.

Il ne voulait probablement pas que je l'entende.

Je prétendais être en colère contre lui, " Tu voulais faire ça? Georges tu es vraiment le diable ", dis-je en lui lançant un faux regard qui tue.

Il ricana, " Tu ne sais même pas la moitié des choses que je fais, Chanel ", déclara-t-il et je frissonnais.

D'une certaine manière, j'avais l'impression que ses mots avaient un double sens.

" Peu importe ", marmonnais-je en posant mes pieds sur le sol avant d'enfiler mes chaussons.

" Je dois me brosser les dents, Georges parce qu'elles sont probablement devenu jaunâtre et mon haleine doit puer ".

Il ria légèrement, " Bien. Maintenant que tu es réveillée, mon devoir est terminé ", ajouta-t-il en étirant ses membres.

" Quel devoir? ", questionnais-je, en plissant le regard confuse.

" De te surveiller ".

" Pourquoi as-tu besoin de me surveiller? "

" Je ne vais pas ouvrir ma bouche. Demande à Vitale. Il va venir te voir de toutes manières ".

Tu peux répéter?

Psychopath [VF]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant