Je restais debout, immobile pendant que je le regardais. Ses yeux erreaient librement. Je les vis s'assombrir quand il se rendit compte de mon apparence.
Mon souffle se saccada quand je le vis s'approcher de moi puis je me souvins brutalement que je ne portais rien à part une serviette enroulée autour de mon corps.
Je criais: " Sors, sors, sors! " Je m'en fichais s'il se mettait en colère. Tout ce que je voulais c'était qu'il sorte de cette chambre.
Oh mon Dieu, c'était si embarrassant! Pensais-je en serrant ma serviette plus fort et en fermant mes yeux.
Quand je les rouvris je vis qu'il était proche de moi.
Je reculais d'un pas mais c'était inutile car le mur était juste derrière moi.
Il s'arrêta d'avancer et je surpris son regard voyager le long de mes jambes, puis vers ma poitrine avant de se stopper à mon visage. Mon estomac se resserra quand je vis ses yeux. Ils étaient devenu encore plus sombre et je ne savais pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose.
Il souriait d'un air satisfait comme si il savourait une blague privée.
" Je suis dehors ", dit-il, en levant les mains en signe de défense. Je remarquais que sa voix était devenu légèrement rauque. " habille-toi, je dois te parler ".
J'hochais la tête, je ne faisais pas confiance à ma voix car me connaissant, elle se serait sûrement coupé en plein milieu de ma phrase. Et c'était la dernière chose que je voulais.
Il se tourna et à ce moment précis je réalisais à quel point ses épaules étaient larges.
Okay Chanel tiens toi un peu.
Je laissais s'échapper un souffle que je n'avais pas réalisé que je retenais quand je le vis fermer la porte.
Ouf! Pensais-je en essuyant mon front. C'était chaud. Je secouais la tête avant d'enfiler mes... euh... les sous-vêtements de Maria. J'espérais qu'ils étaient neufs ou au moins qu'ils avaient été lavé.
J'avais sérieusement besoin de vêtements, pensais-je en passant mes jambes dans le jean.
Merci mon Dieu, Maria n'était pas plus fine que moi.
J'avais fini de me préparer et je regardais la porte. Devais appeler Vitale ou devais-je attendre qu'il vienne? Je décidais que le dernier choix était mieux. Je démêlais mes cheveux tout en me regardant dans le miroir.
J'avais l'air si différente. J'avais peur car secrètement j'adorais ce look. J'étais confuse.
La manière dont Vitale me traitait, il ne voulait pas me tuer.
Je voulais dire, il n'avait pas besoin de changer l'apparence de quelqu'un pour le liquider.
Remercie Dieu tu étais en vie! Dit une voix dans ma tête qui fit stopper toutes les autres pensées. Je ne devais pas craindre qu'il me tuait mais je devais être reconnaissante qu'il ne l'avait pas fait.
"Chanel ?", entendis-je. C'était Maria, je tournais la tête vers la porte. Elle se tenait debout à côté de la porte et Vitale était adosser contre l'encadrement de celle-ci.
Je déglutis quand je remarquais son sourire satisfait et la manière dont ses yeux me jugeaint.
J'éclaircis ma gorge avant de lui dire bonjour en souriant.
" Tu es prêtes ?", demanda-t-elleen grimaçant. J'hochais la tête, excitée.
"Allons-y "
On marchait dans le couloir. Maria était à côté de moi et Vitale ouvrait la marche.
Je ne pouvais pas m'empêcher d'admirer son dos. Je remarquais ses epaules et son dos musclés.
Je me demandais s'il faisait du sport.
Ohh! Chanel tais-toi, tais-toi.
J'essayais de nettoyer mon esprit tandis que l'on rentrait dans l'ascenseur. Je passais ma main dans mes cheveux et je m'appuyais contre l'ascenseur.
Maudit lui. Maudit lui pensais-je, agacée de penser à lui. J'échappais un soupir frustré.
" Tu vas bien? ", entendis-je Maria demander. Je laregardais et vis qu'elle haussait un sourcil.
J'acquiesais et dis "oui, je vais bien".
Elle allait probablement dire quelque chose mais la sonnette de l'ascenseur l'en empêcha.
"Wohoo! Shopping! "
Je rigolais mais dès que les portes s'ouvrirent je me stoppais.
Non d'un chien!
Il y avait beaucoup de gens ici. Certains parlaient entre eux, d'autres parlaient à la réceptionniste et d'autres étaient assis sur des fauteuils et étaient sur leur téléphone.
Tout le monde pensait probablement qu'il s'agissait d'un hôtel normal où il pouvait rester, mais ils avaient tord.
Je sentis un bras s'enroulé autour de ma taille et je vis qu'il s'agissait de Vitale.
" n'essayes pas de t'enfuir, bébé ",murmura-t-il dans mon oreille. Je frissonnais quand je sentais son souffle chatouiller mon cou.
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Voilà certaines d'entre vous doivent être contentes car elles attendaient un rapprochement depuis un moment.
Je suis désolée de publier aussi tard mais tout ce que j'avais écrit c'était effacé.
Merci pour tous les votes.
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Psychopath [VF]
Action" Peu importe, tu fais ce que je dis ou tu meurs", murmura-t-il méchamment, son pistolet pressé contre ma joue. J'essayais d'échapper à sa poigne mais le seul résultat fût qu'il me pressait plus fort contre le mur. Je retins un gémissement. Je n'éta...