Psychopath [VF]

CHAPITRE 39

Tout se déroula trop rapidement, il pointait un flingue sur moi et le seconde d'après Vitale le poussais hors de ma route tandis que Zoé criait, " Non, Chanel! ".

Ce qui me fit lâcher mon pistolet qui tomba au sol dans un grand fracas.

Cela m'avait extrêmement surprise.

Lucio jura de surprise avant de dire, " Calmes-toi, je n'allais pas tirer ". Il leva les deux mains en l'air pour lui prouver qu'il ne voulait pas me faire de mal.

Vitale fronça les sourcils vers lui, " Pourquoi elle est là? Je croyais qu'on en avait terminé avec ce jeu du chat et de la souris, Lucio ".

" Et toi tu ".

Vitale secoua la tête puis marcha vers moi, " Tu vas bien? ", me demanda-t-il, en plaçant une de mes mèches derrière mon oreille.

D'accord, que diable venait-il de se passer?

Ses gestes m'étonnaient ce qui me fit écarquiller les yeux.

Il remarqua ma surprise et gloussa.

" Eh, tu as l'air- ", mais avant qu'il ne puisse compléter sa phrase Lucio l'en empêcha, son téléphone sonnait et remplissait la pièce de bruit.

Nous nous tournions tous vers lui et l'observions recevoir le coup de fil. Après quelques secondes son regard s'assombrit.

Au moment où il raccrocha, il regarda Vitale, " Vitale, il semblerait qu'on ait un problème ".

J'entendis Vitale soupiré d'agacement, " Quoi maintenant Lucio? ".

Lucio secoua la tête, " Je ne peux pas le dire ici ", puis il fixa Zoé, " Bébé, tu peux emmener Chanel dans ta chambre s'il te plaît? ".

Bébé?

D'accord.

Je vis Zoé rouler des yeux, " Ouais. Ouais. Tiens-moi à l'écart de tes plans comme d'habitude ". Elle lâcha sa main pour prendre la mienne, me tirant pratiquement hors de là.

" Zoé, lâche-moi ", sa main tenait la mienne trop fermement et cette fille avait sérieusement une poigne ferme.

" Oh. Oui. Désolée ", elle me lança un regard penaud et frotta son dos, " Je n'aime simplement pas que Lucio me cache  des choses ". Elle souffla.

Je lui donnais un petit sourire, " Peut-être qu'il essaye juste de te protéger ".

Elle bouda, " Tu es supposée être de mon côté ".

J'haussais un sourcil, " Vraiment? Mais si ça risque de te tuer alors désolée mais je ne suis pas de ton côté ".

Je la vis me regarder du coin de mon œil mais je continuais de regarder devant.

Je ne voulais plus de drames. Maintenant que tout était terminé je voulais juste prendre une longue douche et dormir jusqu'à cet hiver.

Mes yeux s'écarquillèrent quand je vis l'homme qui m'avait pratiquement tué puis je me souvenais qu'il ne pouvait rien me faire.

Ils roulaient des yeux vers Zoé qui leur montrait son majeur en rigolant.

Cette fille n'avait vraiment pas changé.

Je pensais que personne n'avait réellement changé. Nous montrions seulement notre vraie personnalité.

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" Vraiment? ", lui demandais-je choquée.

" Oui, il m'a enfermé dans une salle de bain pendant un jour entier ".

Je sifflais, impressionnée par les tactiques de Lucio. Il savait vraiment comment dompter cette fille.

" Et encore une fois tu prends son parti! ", m'accusa-t-elle en me pointant du doigt.

Je la regardais abasourdie, " Quoi? Eh, j'ai juste sifflé ".

Elle s'assit sur le lit et croisa les bras, " Oui. Tu as sifflé. Tu le supportes complètement ". Elle mit une main sur son cœur, et utilisa son autre main pour essuyer une larme imaginaire.

Je roulais malicieusement des yeux à ses gestes dramatiques.

" Peut-être ".

" Tu crains ".

" Toi aussi ", répondis-je.

Elle roula des yeux et posa ses coudes sur le lit puis elle plaça sa tête sur ses mains tout en me fixant, " Est-ce que Vitale te traite correctement? ", demanda-t-elle.

Je riais, " Mdr, non c'est un crétin ".

Elle ria également, " Lucio en est un aussi mais je l'aime quand même ", son regard s'adoucit quand elle prononça son nom et je souriais à sa mignonittude.

Est-ce que je me comportais comme ça quand je parlais de lui?

" Okay, on assez parler, finissons notre pizza ".

Je grognais, rapprochant l'oreiller de moi, " Non. J'ai déjà trop mangé ".

" Très bien. Tu ne sais pas ce que tu perds, chérie ".

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Je me réveillais quand je sentis une main s'enrouler autour de ma taille.

" Zoé? ", questionnais-je, en frottant mes yeux.

" Dors bébé ".

Mon cœur palpitait au son de sa voix. Toute la fatigue que je ressentais s'évapora dans les airs instantanément.

" Vitale? "

" Mmmh. Ne t'inquiètes pas. Endors-toi maintenant ".

J'hochais la tête même s'il ne pouvait pas me voir dans le noir.

Mon cœur battait très fort mais je me sentais en sécurité.

Il me faisait sentir en sécurité.

Je voulais être comme cela tous les jours.

En ce moment; je réalisais que peu importe ce qu'il se passerait je ne le laisserais jamais partir.

Parce que que serais-je sans lui?

Il est mon tout.

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Ban ça me rend triste de dire ça mais il ne reste que l'épilogue.

Vous voulez que je le publie demain ou ce soir?