CHAPITRE 31

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Point de vue de Vitale.

" Non Georges. Tu ne peux pas être sérieux? ", m'exclamais-je, surveillant son visage pour trouver des indices.

Putain!

Il ne pouvait pas l'être. Je pris une profonde respiration et essayais de contrôler ma colère.

Ma rage était mon problème principal. Je ne pouvais pas la contrôler parfois et quand cela arrivait de mauvaises choses se produisaient.

De très mauvaises choses.

Je n'avais jamais eu honte de moi, oui je m'étais senti mal pour toutes les personnes que j'avais tué mais je n'avais pas eu le choix.

C'était soit eux soit moi ou mes amis proches et ma sœur.

J'aimais ma sœur même si je ne le montrais pas je l'aimais. Elle était tous ce que j'avais, mes propres parents ne m'avaient jamais compris de la manière dont elle le faisait.

" Vitale, oui. Ce que je dis est vrai ", il fit passer une main dans ses cheveux et soupira. Des cernes étaient visibles sous ses yeux.

Georges travaillait dur. Il était l'une des personnes à qui je faisais entièrement confiance. Je n'avais jamais été bon avec les mots mais avec Georges à mes côtés je ne m'inquiétais de rien. 

" Mais écoutes, Lucio n'est pas lui-même en ce moment. Vincenzo le contrôle comme une putain de marionnette. Si Vincenzo était hors du cadre alors on pourrait facilement faire un marcher avec Lucio ".

Je me penchais vers lui, mes coudes pressés contre la table, " Alors, ce que tu veux dire c'est que, si on dégage cet idiot je pourrais vivre en paix? ", lui demandais-je, en haussant un sourcil.

Il hocha la tête avec enthousiasme, ses mains faisaient de grands gestes et il s'exclama " Exactement! ".

Ma voix s'abaissa et je lui chuchotais pour que personne autour de nous puisse entendre ce que j'allais dire, " Alors tue-le ".

Oui, J'étais sans pitié. Je n'avais pas besoin davantage de problèmes. J'en avais assez. Et Lucio venait de tester mes limites.

Il avait tué l'un des miens, bousillé mon commerce de deal de drogues et essayé de nous kidnapper.

Qu'était-il entrain d'essayer de prouver?

Pour l'amour de tous les saints,je n'avais pas besoin de rivaux. Cela m'allais très bien de rester en dehors des compétitions inutiles tant que j'étais en vie mais ce crétin de Lucio était arrivé et avait tout ruiné.

" Très bien Vitale ", acquiesça Georges.

Je lui donnais un petit hochement, " Vas-y maintenant et dis à Chanel une chose ".

Il haussa un sourcil, " Et c'est? ". Son ton était comme s'il savait exactement ce que j'allais dire.

Je lui jetais un regard noir.

" Ne lui dis rien. Vas-y simplement et informe moi quand tu la verras ", déclarais-je.

Il hocha la tête et un sourire satisfait se forma sur ses lèvres, ma mâchoire se contracta.

Contrôle ta colère, Vitale.

" Chanel et toi, hein? ".

Je lui lançais un sale regard et il compris immédiatement qu'il ne fallait pas jouer avec moi.

Il leva ses deux mains en l'air et me regardais d'un air innocent, " Je demandais juste ".

" C'est mieux si tu arrêtes de fourrer ton nez dans des choses qui ne sont pas tes affaires ".

___________________

" Non Georges. Laisse-la dormir. Personne ne fera quoique ce soit avec de l'eau ".

" Ça sera amusant ", protesta-t-il depuis l'autre côté.

Je roulais des yeux.

" Si tu fais ça je te montrerai ce que c'est être amusant ", lui dis-je d'une voix menaçante.

" Tu crains ".

" Je m'en fiche ".

Je raccrochais.

Chanel était pénible cependant elle était adorable.

Elle était timide mais en même temps elle devenait féroce et agissait avec colère.

C'était mignon.

La première fois que je l'avais vu, je voulais réellement me débarrasser d'elle mais pour une raison qui m'était inconnue je ne l'avais pas fait.

Je ne l'avais pas tuer car elle ne l'avait pas mérité. Elle était innocente, il n'y avait aucuns défauts chez elle.

J'aurais pu en faire une bonne mais je ne l'avais pas fait.

Pourquoi pas putain?

J'ignorais ma propre question et me concentrais sur ma tâche actuelle.

Je n'étais pas d'humeur à jouer. J'avais des choses plus importantes à faire.

Je devais lui trouver un cadeau.

Je ne savais juste pas quel type de cadeaux aimait les femmes.

Du maquillage?

Elle n'avait pas l'air d'être une personne à maquillage.

Des livres?

Peut-être.

Je roulais des yeux et entrais à l'intérieur du magasin.

Voyons voir ce que je pourrais acheter.

Psychopath [VF]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant