Je me raidis immédiatement à la voix de Vitale, " Non ".
Je clignais des yeux et tournais mon visage vers lui pour lui faire face. " Que veux-tu dire par non? ", lui demandais-je, la confusion était claire dans ma voix tout comme mon agacement.
Il n'avait pas le droit de simplement me dire non et je n'allais pas lui obéir comme un gentil petit chiot.
Maintenant que j'y pensais, j'agissais comme un chiot en manque d'affection.
" Si tu penses que Zoé est une bonne personne alors crois-moi, tu n'as toujours aucunes idées de l'endroit où tu te trouves ", répondit-il, ses yeux me transperçaient. Ses mots mes troublèrent.
Que diable voulait-il dire?
Zoé était -est une bonne personne. Je ne savais pas ce qu'il s'était passé mais je m'en fichais. Zoé était ici et elle était en vie, j'étais reconnaissante pour ça.
J'étais contente de voir un visage familier. C'était une amie, je la considérais comme un membre de ma famille et je pouvais définitivement lui faire confiance.
Je plissais les lèvres agacée avant de commencer à parler, " Je ne sais pas de quoi tu parles mais Zoé est amie et j'ai juste besoin de savoir qu'elle va bien. Je me préoccupe beaucoup d'elle ".
" J'en ai rien à faire. Fais ce que je te dis ou tu connais les conséquences ".
" Non, je ne les connais pas ", m'exclamais-je, en lui lançant un regard noir et en tapant du pied.
Les yeux de Vitale jetaient un coup d'œil aux alentours, je fronçais les sourcils en regardant à ma droite et grognais mentalement quand quelques personnes nous regardaient.
Ils se demandaient sûrement pourquoi le grand chef de la Mafia se faisait réprimander par une petite fille.
" Suis-moi ".
Je secouais la tête et croisais les bras, " Non ".
" Suis-moi, Chanel ", répéta-t-il, ses mots ressemblaient désormais à une menace.
" Non ", dis-je obstinée.
Il me lança un regard qui me fit instantanément décroiser les bras, " Ouvres la marche ".
Je vis ses lèvres se contracter, mais son expression restait neutre et comme toujours il ressemblait à un robot.
Je me demandais actuellement si Vitale était vraiment la personne qui m'avait demandé de rester.
Avec un hochement de tête, Vitale se tourna et commença à marcher et je le suivais.
Je continuais de regarder son dos tandis que je marchais derrière lui.
Vitale était vraiment quelque chose.
Je roulais des yeux quand je remarquais tous les regards qu'il recevait des femmes. Je croisais les bras et regardais le sol.
Il ne m'aimerait jamais. Je n'étais qu'une fille tandis qu'il y avait pleins de femmes magnifiques et expérimentées qui adoreraient garder Vitale.
Peu importe.
Je relavais le regard seulement quand une main attrapa mon poignet ce qui me fit sursauter, " Tu vas où? ", me demanda Vitale énervé, " Je t'ai demandé de me suivre ".
Je clignais des yeux et acquiesçais ne voulant pas le mettre en colère davantage. Il soupira et je pensais qu'il allait lâcher ma main mais il fit l'opposé.
Il entrecroisa nos doigts et je faillis mourir d'une crise cardiaque.
J'essayais de ne pas lui montrer ma réaction mais un petit cri de surprise qui quitta ma bouche me trahissait.
Vitale ne dissait rien et continua de marcher tout en me traînant avec lui.
J'avançais rapidement pour rester à son rythme. Les gens nous rentraient dedans mais rien ne le fit ralentir.
Il se déplaçait habilement à travers la foule alors que je me trouvais sur le chemin de tout le monde.
Je leur donnais un regard désolé.
" Ralentis ", murmurais-je, tirée par sa main.
" Tais-toi ", fut sa réponse.
Je roulais des yeux mais continuais de le suivre. J'observais toutes les toiles accrochées aux murs quand une pensée me frappa.
" Vitale, où est Georges? ".
Georges et son double alias Kevin travaillait pour lui mais Lucio ne le savait pas. Et s'il voyait Georges aujourd'hui avec Vitale alors il découvrirait qu'une chose se tramait.
" Il est quelque part mais pas ici ".
Vas te faire voir.
Tu aimerais bien.
J'ignorais mes propres pensées et ralentissais quand je remarquais qu'il faisait de même.
Nous étions désormais dans une partie privée de la maison. Il n'y avait personne à part nous.
Je ne savais même pas pourquoi j'étais excitée à l'idée d'être seule avec lui.
" Maintenant, tu restes dans cette pièce et tu n'en sors pas ".
Excuse-moi?
Je le fixais, " Que veux-tu dire? Enfin je sais ce que tu veux dire mais nooooooon. Je vais te le dire tu devrais arrêter de te comporter comme un dictateur ".
Il me regardait avec agacement, " Chanel, écoutes ce que je te dis si tu veux vivre ".
Je secouais la tête déterminée et croisais les bras, " Je vais rester en vie sans ton aide. Merci beaucoup ".
" Chanel, Je- ".
" Nooooooon ", l'interrompis-je. " Toi tu m'écoutes, tu n'es pas- ", ma voix s'éteignait quand je le vis sortir un flingue qui était glissé dans son pantalon. La veste de son costume le cachait de la vue de tout le monde.
" Tu ne me fais peur, Vitale ".
Il fit un pas vers moi et en une secondes à peine je me retrouvais coincée entre lui et mur.
"Peu importe, tu fais ce que je dis ou tu meurs", murmura-t-il méchamment, son pistolet pressé contre ma joue.
J'essayais d'échapper à sa poigne mais le seul résultat fût qu'il me pressait plus fort contre le mur.
Je retins un gémissement.
Je n'étais pas sensée aimer cette proximité. Pour l'amour de Dieu c'était un tueur. Il était dans la mafia.
C'était un psychopathe.
Seulement quelques mots sortirent de ma bouche.
" Es-tu putain de fou? ".
Je criais ses mots mais ils étaient en réalité dirigés vers moi.
J'étais folle parce que je n'avais pas peur de lui.
Pas même quand il avait un flingue dans sa main.
Je n'étais définitivement pas effrayée.
J'étais folle.
VOUS LISEZ
Psychopath [VF]
Action" Peu importe, tu fais ce que je dis ou tu meurs", murmura-t-il méchamment, son pistolet pressé contre ma joue. J'essayais d'échapper à sa poigne mais le seul résultat fût qu'il me pressait plus fort contre le mur. Je retins un gémissement. Je n'éta...