CHAPITRE 26

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La soirée était aujourd'hui. Et j'étais nerveuse.

Ce n'était pas un soirée normale. Elle était organisée par la Mafia. J'en attendais définitivement pas moins.

Des scènes de flingues, des cadavres et des gens qui criaient se propageaient dans mon esprit.

J'essayais de me calmer. Je me disais que ce n'était qu'une simple fête. Il y aurait peut-être des flingues mais il n'y aurait aucun cadavre.

Ils pouvaient être civilisés.

Je riais à cette idée.

Je soupirais et ignorais mes pensées paranoïaques et décidais de prendre une douche.

Au moment où je sentis l'eau courir sur mon corps, je me calmais. Que pouvait-il arriver de grave?

J'avais déjà réussi à survivre en restant ici. Comment une soirée pouvait-elle être pire?

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" Allez ", grogna Maria agacée.

Je secouais la tête. " Non. Maria je ne porterais pas les lentilles de contact ", marmonnais-je en croisant les bras.

" Bien. Mais tu régleras ça avec Vitale plus tard ", dit-elle.

Je souriais, " Marché conclu ".

Elle roula des yeux, " Je paris que tu vas aimer sa punition ".

Je rougissais. Mes joues chauffèrent et je lui lançais un regard noir " Perverse! ".

Maria me regardait offensée, " Hey! Je te l'ai déjà dis, tu es la seule qui a les idées mal placées ".

Je boudais et ne lui disais rien en retour. Elle avait raison de toute façon. Elle n'avait jamais rien dit qui pourrait la faire passer pour une obsédée.

" Si on s'habillait? ", proposa-t-elle. J'acquiesçais. La soirée allait commencé et nous étions toujours vêtues comme des sans-abris.

Nos cheveux étaient en pagailles. Nous étions toutes deux encore en pyjama.

Après une heure passée à choisir ce que nous allions porter, Maria décida que je devais enfiler une robe bustier noire et je fus d'accord car je n'étais pas d'humeur à me disputer.

Et la robe avait l'air décente.

" Est-ce que j'ai l'air sexy? ", questionna Maria, en tournant sur elle-même avec un sourire prétentieux.

" Nah...Tu es horrible ", répliquais-je malicieusement.

Je mentais. Elle était magnifique. Sa robe descendait en dessous du genoux et elle épousait parfaitement ses formes. C'était une robe dos nu ce qui l'a rendait encore plus séduisante.

Et évidemment le rouge était sa couleur.

" Tu n'as pas dit ça! ", déglutit-elle en roulant des yeux, " Viens-là Chanel, tes cheveux on besoin d'être domptés ", dit-elle me faisant rougir.

Je savais que mes cheveux étaient en piteux état. Je n'avais même pas essayé de les peigner. Toute la journée je n'avais fait que penser à Vitale.

Les événements de la nuit dernière n'arrêtaient pas de se répéter dans ma tête et je me sentis sourire.

Vitale avait changé.

Non, il n'avait pas totalement changé de personnalité. Mais je pouvais ressentir quelque chose. C'était comme s'il s'était adouci. J'étais restée avec lui la veille mais il ne c'était rien passé. on était allongé sur son lit, l'une de ses mains posée sur mon estomac tandis que l'autre jouait avec mes cheveux.

Cet instant avait été si parfait. Si je le pouvais je l'aurais rembobiné.

Ce moment avait été si exquis.

D'une certaine manière, je pensais avoir eu un aperçu du vrai Vitale hier.

" Pourquoi souris-tu comme ça Chanel? Tu me fais peur! ",  la voix de Maria m'arracha à mes pensées.

Elle m'observait curieusement. J'haussais les épaules, " Occupes-toi juste de mes cheveux ".

Après une demie-heure de domptage, Maria sortit une paire de talons hauts noires.

" Allez! Ce ne sont que des escarpins! ".

" Non, non...Je veux dire oui! Mais Maria tu ne sais pas à quel point je suis maladroite, je ne ferais que m'embarrasser ". Protestais-je tandis qu'un souvenir entra dans mon esprit. J'avais seize ans et je devais me rendre à un dîner formel.

Ma belle-mère m'avait dit qu'il était nécessaire que je porte des talons donc j'en avais mis. Mais bon Dieu, j'étais si maladroite.

Dès que j'étais descendu de voiture, j'avais trébuché et j'étais tombée.

Les talons et moi n'allions pas ensemble.

" Non tu ne le feras pas ", elle me lançait un  regard furieux, " Maintenant enfiles-les. On n'a plus beaucoup de temps ".

" D'accord ".

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J'avais l'air d'une étrangère.

Les gens étaient si beaux et se comportaient avec tant de grâce que je me sentais comme une clocharde.

Je n'aurais jamais pu me mélanger avec eux.

C'était si différent des soirées du lycée. En effet je m'étais rendue à quelques soirées.

Les fêtes d'adolescents étaient sauvages et ressemblaient à des champs de batailles. C'était bas de gamme et les gens venaient généralement pour se fréquenter tandis que celle-ci était très formelle. Il n'y avait ni gobelets rouges ni de musiques déchaînées.

Je m'appuyais contre le comptoir du bar et observais tout le monde.

J'avais actuellement l'impression d'être une pauvre fille qui observais dans l'ombre.

Les invités s'amusaient cependant je m'ennuyais à mourir.

Je soupirais et me demandais pourquoi j'avais décidé de venir.

Ah oui c'était parce que je vivais ici.

Je ne savais même pas si je vivais ici où si j'étais retenue en otage.

Mais j'aimais habiter ici.

Je grognais. Sûrement le syndrome de Stockholm.

 Je regardais dans le vide quand quelqu'un, qui n'était autre que Vitale, m'interrompit, " Tu t'amuses bien? ".

Je levais les yeux avant de souffler, " Si rester dans un coin à ne rien faire est amusant alors oui je m'amuses beaucoup ", racontais-je en roulant des yeux.

Vitale était magnifique comme toujours. Il portait un costume noir sur mesure. Ses cheveux étaient soigneusement plaqués en arrière. Il ressemblait à un mannequin.

" Bien sûr ". 

Et ce fut notre conversation.

Ensuite Vitale ne disait plus rien tout comme moi car je ne savais pas quoi raconter. Alors, je retournais à mon ancienne occupation: observer les gens.

" Vitale, pourquoi Lucio est là? ", lui demandais-je en plissant le regard sur l'invité indésiré.

Il avait les bras enroulés autour d'une fille menue.

" C'est un invité ", fut la réponse inutile de Vitale.

J'allais lui demander pourquoi diable était-il invité mais au lieu de ça je m'étranglais quand je remarquais le visage de la fille.

" Zoe? ".


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Psychopath [VF]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant