CHAPITRE 21

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J'avais toujours pensé que le garçon que j'aimerais serait comme Chandler Bing.

Drôle, sarcastique, attentionné et mignon.

Mais j'aimais quelqu'un qui était l'opposé de ce que je venais de décrire.

Il n'était pas drôle, je ne l'avais jamais vu rire. Il utilisait le sarcasme d'une manière sombre. Il n'y avait pas une seule cellule dans son corps qui ressemblait à de l'attention.

Et il n'était pas super mignon.

Il était beau d'une façon mystérieuse.

Et je ne pus m'empêcher de pousser un cri perçant quand je le vis vêtu simplement d'une serviette.

Vitale me regardait avec une expression vide et n'était même pas un peu surpris que je sois dans sa chambre.

Toute la semaine Maria m'avait taper sur les nerfs pour que je fasses un geste mais je n'avais pas la moindre idée de ce que je devais faire.

Je n'avais eu qu'un seul petit ami durant mon existence, comment étais-je supposer faire le premier pas ?

Aujourd'hui, Maria avait décidé que j'étais inutile et qu'elle allait prendre les choses en mains.

J'ai dû lui rappeler que c'était un chef de la mafia et non un adolescent qui avait besoin de filles pour flirter avec lui.

Elle avait dit à la femme de ménage que moi, Chanel, allais ramener le petit-déjeuner de Vitale.

La bonne approuva et je fus conduite à sa chambre par Maria.

Et actuellement, mes yeux bougeaient d'eux mêmes. Mon cœur battait plus vite que la norme. 

Organe traître.

" Que fais-tu ici? ", demanda-t-il, sa voix était douce comme toujours.

" Je...Euh... ", j'éclaircis ma voix et essayais de poser mon regard ailleurs que sur ses abdos en vain.

J'entendis Vitale glousser ce qui me retira de ma transe. Je levais le regard et le vis sourire d'un air satisfait.

" Tu aimes ce que tu vois? ".

Avec mon cerveau qui fonctionnait comme un vieux gadget, je répondis immédiatement " Oui ".

Il me regardait surpris avant que son expression devienne suspicieuse.

" Que fais-tu dans ma chambre? ", demanda-t-il.

" Ton petit-dej ", répondis-je en pointant la table où se trouvait le plateau. 

" Où est la bonne? ", questionna-t-il en se tournant avant de se diriger vers son armoire. Je le vis l'ouvrir, son dos nu se courbais à chacun de ses mouvements.

Je déglutis.

Maudit lui.

" Je n'en ai aucunes idées ", répliquais-je, ma voix sorti dans une tonalité rauque.

Il fit une pause avant de dire, " Viens-là ".

Mes yeux s'agrandirent, " Qu- quoi? ".

" J'ai dit viens-là ".

Je suivis son ordre avec hésitation et marchais jusqu'à lui. Il se tourna vers moi leva ses mains, " Laquelle tu préfères ? ", demanda-t-il, ses yeux verts poser sur moi.

Mon Dieu, il était si magnifique.

J'observais les deux chemises, l'une était noire à rayures et l'autre était bleue claire. Je pointais celle qui était dans sa main gauche, la chemise à rayures.

Il hocha la tête et reposa cette chemise dans l'armoire avant d'enfiler la bleue claire.

Je lui lançais un regard incrédule, " L''autre était mieux ", protestais-je.

Il boutonna la chemise et remonta les manches.

" Et je m'en préoccupes car? ".

" Tu m'as demandé mon avis! ".

" En effet ".

Je grinçais des dents. Il était impossible.

" Tu penses que je devrais porter une cravate? ".

Ses mains se rendirent vers son visage et il tapa son nez avec son index, une pose qui donnait l'impression qu'il réfléchissait mais son regard amusé disais l'inverse.

Il jouait avec moi.

" Vas-y nu pour le peu que je m'en soucies ", m'exclamais-je en le fixant tout en faisant de mon mieux pour ne pas baisser les yeux.

La serviette était encore enroulée autour de sa taille.

Il me donnait un sourire narquois.

" Tu aimerais bien? ", demanda-t-il avec une voix grave.

Je frissonnais.

Il fit un pas en avant tandis que j'en fis un en arrière.

" Va mourir ", grommelais-je, en essayant de dissimuler mes vrais sentiments.

" Un jour, oui ", dit-il.

" J-Je peux y aller? ", demandais-je faiblement. J'étais fatiguée de tout ça. Je ne pouvais pas suivre sa personnalité étrange.

" Non ".

" Pourquoi? ", pleurnichais-je, mes sourcils de froncèrent et je le fusillais du regard.

" Parce que je le dis ".

Je serrais les poings.

" J'y vais ", déclarais-je ennuyée et j'essayais de partir vers la porte.

Le mot clé était: essayais.

Au moment où je m'étais tournée, il avait attrapé mon poignet me faisant ainsi faire demi-tour.

Ses mains se posèrent sur ma taille, me gardant en place.

" Ne me désobéis pas ", grogna-t-il avant de placer ses lèvres sur les miennes.









Psychopath [VF]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant