Psychopath [VF]

CHAPITRE 22

J'eus instantaténement un trou de mémoire. Au moment où j'avais sentis ses lèvres sur les miennes, j'avais pu sentir mon estomac sauter d'excitation.

Mes orteils se recroquevillèrent et j'aggripais le col de son t-shirt.

Sa poigne sur mes hanches se ressera et il me rapprocha encore plus de lui, ma poitrine était pressée contre son torse et mes jambes touchaient les siennes qui étaient nus.

Ils ne portait toujours pas de pantalon.

Mes yeux s'ouvrirent d'un coup et j'essayais de le repousser.

Mon Dieu, à quoi pensais-je? Il n'était même pas habillé correctement.

Il me lança un sale regard quand j'avais essayé de l'éloigner de moi et il attrapa mes mains, "Laisses-moi partir ", je luttais contre sa prise.

" Arrêtes de te débattre ", siffla-t-il, en plissant les yeux. Il me tira plus près de lui et m'embrassa une fois de plus. Je tentais de le rejeter mais il était beaucoup trop fort.

Il tenait mes deux poignets avec seulement une main, l'autre étaient dans mes cheveux. Il sépara mes lèvres et introduisit sa langue dans ma bouche. J'en eus le souffle coupé mais instinctivement je me collais à lui davantage.

Il grogna et relâcha mes mains et empoigna ma taille, me faisant échapper un gémissement. Tous ces sentiments me rendaient folles et tout ce que je voulais était sentir son corps contre le mien.

Quand il se sépara de moi, je posais mon front contre le sien, " Ta nourriture va être froide ".

" Tant pis. Je veux te manger  toi ", dit-il en me pressant contre lui. Ses yeux étaient sombres de désir.

Nos respirations étaient lourdes.

Je clignais des yeux en essayant de comprendre ses mots. Et quand ce fut le cas, je rougissais. Mes joues chauffaient et je fixais le sol.

" Tu ne peux pas ", murmurais-je, en évitant son regard.

Le téléphone de Vitale sonna. Je sursautais et me tournais dans la direction du bruit. 

" Ciao ", salua-t-il cependant ses yeux étaient poser sur moi.

Je me tenais bizarrement devant lui. Son regard me rendait excitée et mal à l'aise.

" Hmmm ", l'entendis-je grommeler avant que je ne prenne une grande inspiration et décidais de partir.

Je ne pouvais pas supporter le fait s'être ici. 

Avec cette pensée en tête, je fis demi-tour et étais sur le point de faire un pas quand une main attrapa mon poignet et me tira contre un corps.

Je déglutis. Ce n'était pas bien. Mais c'était agréable.

Mais je ne voulais pas Vitale de cette façon. je voulais qu'il m'embrasse et qu'il le pense. Pas qu'il m'embrasse et l'oublie.

L'idée qu'il se servait de moi me blessait plus que le fait qu'il ne m'embrassait pas du tout.

Il enroula ses bras autour de ma taille et plaça son menton sur mon épaule.

Je mordais ma lèvres.

Que faisait-il?

Vitale n'agissait jamais de la sorte. Du moins pas devant moi.

A chaque fois qu'il était près de moi, il avait un comportement froid et dur.

Dans ce cas comment as-tu fais pour tomber amoureuse de lui? , dit ma conscience.

Bien.

Comment quelqu'un ne pouvait pas aimer ce visage? Même s'il se comportait comme un bâtard, il était humain et avait des émotions.

Il savait juste comment les contrôler.

Parfois on avait nos moments.

Comme maintenant.

Quand il raccrocha, je retenus ma respiration. J'étais troublée. Je ne savais pas ce qu'il allait faire.

Je tournais lentement ma tête et nos yeux se rencontrèrent. Je dû cligner des yeux plusieurs fois pour être sûre de ce que je voyais.

Son regard brûlait avec une telle intensité que mon corps frissonna.

" Vas-tu me lâcher ", demandais-je, ma voix sortit dans un murmure.

" Non ".