Psychopath [VF]

CHAPITRE 19

J'étais debout devant les larges portes me demandant si je devais entrer. J'avais besoin de réponses et la personne qui les connaissait était Vitale.

Après m'être réveillée dans un endroit différent une fois de plus, j'étais irritée mais quand je remarquais le bandage autour de ma tête, je fus agacer. Pendant une semaine entière, j'avais essayé de parler avec Vitale mais il n'était pas dans les alentours. Je devais savoir qui était exactement Georges ou qui m'avait frappé.

Quand je me réveillais, Maria était avec moi et tandis que je passais mes nerfs sur elle, elle était calme et me disait qu'il fallait que je demande tout à son frère. Elle me raconta que j'étais actuellement dans la  propriété de Vitale. Elle m'apprit que Vitale m'avait trouvé inconsciente quand il essayait de s'échapper. Je voulais sérieusement tuer la personne qui m'avait frappé.

Je me demandais pourquoi j'étais encore en vie. Mon esprit me récitait des milliers de raisons pour lesquelles Vitale aurait dû me tuer au lieu de me faire changer d'apparence, parce que tout ce que je faisais c'était lui causer des problèmes. Il savait que j'étais une menace, et que peut-être si j'essayais de toutes mes forces,je pourrais aller voir la police. Maria me disait que même si Vitale était dans la mafia il ne tuait pas les gens sans raisons. Etant donné que je n'étais pas réellement une menace, il n'avait rien fait.

Ça me rassurait, notez le sarcasme. Je me demandais ce qui allait se passer quand il supposerait que je pourrais être une complication.

Dès que j'avais terminé mon petit-déjeuner avec Rhea- c'était l'une des trois femmes de ménage et Dante, je me précipitais à l'étage pour le trouver avant qu'il ne décidait de partir ailleurs. 

Donc j'étais là, devant la porte qui faisait office de barrière entre le bureau de Vitale et moi. Je soupirais et essuyais mes mains moites contre mon short.

C'est parti!

Je tournais la clenche et poussais la porte et je sautais de surprise quand je vis qu'il était là juste devant moi avec son téléphone. Son dos me faisait face, il s'était tourné quand il m'avait entendu ouvrir la porte. 

" Je n'ai pas besoin d- ", il se stoppa au milieu de sa phrase quand ses yeux se posèrent sur moi. Ses yeux se plissèrent tandis qu'il me regardait. Il glissa son portable dans la poche de son pantalon et c'était là que je remarquais ce qu'il portait. Il avait sur lui un t-shirt avec un col en v blanc, un jean délavé et une chaîne en argent autour de son cou. Il était canon. Je ne l'avais vu que deux fois habillé de la sorte- la première quand on avait fait du shopping et l'autre quand il me conduisait chez lui, portant des vêtements simples. Il était toujours vêtu de costumes. Je rougissais quand je réalisais que je le jaugeais. J'éclaircis ma gorge avant de le regarder dans les yeux.

Mon rougissement s'approfondit quand je vis son sourire satisfait. Merde il avait vu!

" Je voulais te demander quelques choses ", dis-je.

Il haussa le sourcil, " Vas-y. Par contre je te promets pas que je répondrais à toutes tes questions ", dit-il, " peut-être aucunes d'ailleurs ", il ricana.

Je fis comme si je n'avais pas entendu la dernière phrase, " Qu'est-ce qu'il est arrivé à Georges? Il m'a dit que son prénom était Kevin et- ", il m'interrompit, " Fais moi confiance Georges va bien ".

Je plissais les yeux, " Non. Je veux dire......Je suis confuse. Dit moi ce qu'il se passe? ", m'exclamais-je de frustration.

Il croisa les bras, son regard brillait d'amusement, " Non ".

Sa réponse d'un mot me donnait envie de le frapper au visage mais je me retins, " Je t'en prie Vitale. Et s'ils décident de me kidnapper encore? Je n'ai aucunes idées de ce qu'il se passe. Et Vincenzo et Lucio me terrifient à mort. S'il te plaît? " suppliais-je et je sortais ma lèvre inférieure pour lui montrer que j'étais sur le point de pleurer. Je joignais même mes mains devant moi.

Mais c'était juste un rôle.

Il roula des yeux avant de dire, " Arrêtes cette merde. Maintenant écoutes attentivement, je ne le répéterais pas. Lucio est mon ennemi ou mon rival si tu préfères. Il ne s'arrêtera pas tant qu'il ne me verra pas mort ", il gloussa, " Mais il n'est pas un problème, il est faible. Mon principal problème est Vincenzo. Le putain de marionnettiste de Lucio, il lui fait faire tout ce qu'il veut ". Vitale serra la mâchoire , " Et maintenant il en a après moi. Il est super intelligent alors j'avais besoin de quelqu'un pour m'aider et c'est de là que Georges vient. Il rassemble toutes les infos sur eux puis il me les donne ", il roula des yeux avant d'ajouter, " Ils ne savent même pas que c'est un espion ".

Je restais silencieuse essayant d'assimiler toutes ses informations. Tout avait un sens désormais!

Soudainement Vitale sourit, " Et je devais t'embrasser pour que tu arrêtes de dire son nom. Notre couverture aurait été détruite si Vincenzo savait que tu le connaissais. Je jure son cerveau réagit plus vite qu'une putain de fusée ".

La chaleur se rua sur mon visage quand je me remémorais le baiser je me souvins qu'il s'agissait de mon second baiser et que donc il n'était pas spécial.

Mon premier et mon second avaient été pris par quelqu'un qui s'en moquait. Je sentis la colère monter en moi. 

" C'était mon deuxième baiser! ", criais-je. Il ne pouvait pas faire autre chose que m'embrasser pour me stopper?

Il leva les sourcils et entre-ouvra les lèvres et se comportait comme s'il était choqué, " Je devrais m'en soucier, parce que? ".

Je pointais mon doigt vers lui, " Mon premier baiser m'a été enlevé par un imbécile et je voulais que mon second soit spécial ", m'exclamais-je. Sans réfléchir je cognais son torse. J'étais si déçue que mon second baiser ait été dérobé aussi.

Vitale attrapa mes deux poignets dans sa main gauche, surprise je fis quelques pas en arrière jusqu'à ce que je touche le mur. Génial, j'étais coincée entre lui et le maudit mur. Il plaça mes mains au-dessus de ma tête, " Ce baiser était spécial. Il nous a sauvé les fesses, n'est-ce pas? ", murmura-t-il dans mon oreille et je frissonnais quand son souffle chaud frôla mon oreille.

" Oui ", chuchotais-je. Sa main libre se dirigea vers ma hanche et elle s'enroula doucement autour de ma taille. D'accord, quelqu'un devait vraiment m'aider, pensais-je quand je sentis ses lèvres se presser dans le creux de mon cou.  Involontairement, je serrais les poings et mes orteils se recroquevillaient.

Sa chaleur corporelle me tuait et je voulais me rapprocher de lui, " Je pense...", il rapprocha son visage du mien et ses lèvres effleuraient les miennes. Je sentis mon ventre se resserrer d'excitation. 

" Laisses-moi voler ton troisième baiser ", dit-il avant de presser ses lèvres sur moi. Je fermais immédiatement les yeux et bougeais ma bouche en synchronisation avec lui. Sa poigne sur ma taille se raffermit tandis qu'il me rapprochait de lui. J'haletais quand son corps entra en contact avec le mien. Il relâcha ses poignets et attrapa le derrière de ma nuque. Mes mains allèrent automatiquement sur son torse.

Je n'avais aucunes idées de ce qu'il se passait mais je ne pouvais pas nier que c'était merveilleux.

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JE SUIS TROP HEUREUSE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ils se sont embrassés pour de vrai!!!!!!! zhuehuieéhuehxjegciqoanzw