Mon esprit était un vrai désordre. Non, effacez ça- ma vie était un vrai désordre. La vie d'une personne normale ne serait jamais comme la mienne. Je devais penser milles fois avant de dire quelque chose car ici la mort était aussi facile que manger.
Je n'avais pas vu Vitale depuis hier et j'espérais continuer ainsi. Une discussion avec cet humain qui me gardait enfermée ne m'intéressais pas.
Non, nope, nada.
Je ne pouvais même pas dire que ma vie avec ma belle-mère était mieux car ça n'étais pas le cas. Mais là-bas j'avais ma meilleure amie, Ellie.
Quand je me sentais faible, elle était là pour me relever cependant désormais je devais faire face à mes problèmes seule.
Je voulais échapper à cet enfer aussi vite que possible. J'avais déjà essayé mais c'était impossible car cet endroit était très sécurisé.
Je me demandais comment Vitale pouvait diriger l'un des hôtel les plus célèbres - un hôtel à cinq étoile à New York?
Sérieusement est-ce que la police dormait pour ne pas être au courant de ses affaires? Qui diable pouvait assassiner des gens et ensuite sourire tel le plus bel homme de ce monde?
C'était juste dramatique.
Soudainement une douleur lancinante dans ma tête m'empêcha de penser davantage.
"Ahh, mon crâne", murmurais-je avant de placer ma main gauche sur mon front et je sentis mon nerf ou ma veine ou peu importe battre contre mes doigts.
Toutes cette réflexion sur mon existence futile m'avait causé une migraine.
Je maudis mon sort. Je devais supporter cette douleur insoutenable parce que j'étais bien trop religieuse pour ne serait-ce que leur demander des antidouleurs.
Je pris la télécommande. J'étais sur le point d'éteindre la télévision quand j'entendis une chose qui me laissais figer sur place.
La nuit dernière, un cadavre a été trouvé à New York. Les voisins affirment qu'il s'agit de celui de Crystal Jarvis, une mère célibataire. Sa fille Chanel est portée disparue. Il est possible que Chanel soit également morte.
Puis une photo de moi apparut à l'écran.
Tout le monde rêvait probablement de se voir à la télé mais pas de cette façon. Définitivement pas dans cette situation où le monde entier pensait que tu étais morte.
Mon esprit était tel une tornade. Plusieurs choses venaient dans ma tête en même temps laissant mon esprit en chantier.
Ma belle-mère était morte tout comme moi. Oh mon Dieu. Cela ne pouvait pas se produire. Je n'étais pas décédée. J'étais vivante. J'allais parfaitement bien.
Mon rêve de parvenir à la liberté fût broyé quand j'entendis cette phrase: "Il est possible que Chanel soit également morte". C'était drôle la manière dont certains mots semblaient affecter les individus plus qu'un flingue ou un couteau.
Je n'avais pas réalisé que je tremblais jusqu'au moment au j'amenais ma main vers ma bouche.
"Okay calme-toi Chanel", dis-je à moi-même. "Tu n'es pas vraiment morte donc tout va bien. Tu dois juste t'enfuir d'ici et tout raconter à la police puis tada tu auras ta liberté!"
"Vuoi morire? Tu veux mourir?", hurla une voix familière qui me fit frissonner de terreur.
Vitale. La dernière personne à qui je voulais parler. Je me tournais juste à temps pour le voir sortir son fichu flingue. Un vrai flingue. Il le pointa sur moi. Dans une impulsion, je levais mes mains en l'air et criais.
Il me regardais, choqué avant que la colère recouvrit son visage. Il avança vers moi et me tenait par la nuque. Mon dos était pressé contre son torse et son pistolet était pointé sur mon front.
J'essayais de me défaire de sa prise mais hélas! j'avais tellement de chance qu'il ne bougeait même pas d'un pouce.
"Si tu cries, je te coupe tes putain de cordes vocales, compris?", ma voix se stoppa immédiatement dû à la peur de le provoquer.
"Maintenant, je vais nous avancer et tu vas gentiment me suivre comme une mignonne petite fille, d'accord?", sa bouche était tout près de mon oreille et sa voix me chatouillait quand il parlait.
Et pour une raison qui m'était inconnue j'avais des papillons dans le ventre.
Je priais pour que ce fut à cause de la peur.
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Psychopath [VF]
Action" Peu importe, tu fais ce que je dis ou tu meurs", murmura-t-il méchamment, son pistolet pressé contre ma joue. J'essayais d'échapper à sa poigne mais le seul résultat fût qu'il me pressait plus fort contre le mur. Je retins un gémissement. Je n'éta...