CHAPITRE 18

12.6K 597 15
                                    

" Lucio ", résonna la voix de Vitale dans la pièce ce qui me fit arrêter d'admirer l'homme en face de moi.

Il était beau! Cheveux d'encre noir peignés en arrière, mâchoire ciselée; l'un de ses sourcils sombres était haussé tandis qu'il observait la pièce. Ses yeux se stoppèrent sur moi puis voyagèrent vers Vitale, " Alors, Vitale, ", commença-t-il. Je frissonnais au son de sa voix; elle cachait quelque chose de dangereux, " Quelle est ta réponse ? ". Il lança à un regard à sa montre qui était autour de son poignet gauche, " Je n'ai pas beaucoup de temps ". 

Il fit un pas vers Vitale. Je reculais apeurée, même s'il ne semblait pas m'avoir remarqué; c'était la manière dont il se comportait qui avait l'air dangereuse. L'atmosphère autour de lui criais l'autorité tout comme Vitale.

Celui-ci ignora sa question, " Je ne savais pas Lucio, que tu serais si lâche, me kidnapper quand je suis sans défense, terrifié n'est-ce pas ? ", questionna-t-il.

" Non mi sfidare! ", grogna Lucio.

" Je ne te défie pas. J'énonce seulement les faits ", rétorqua Vitale. Sa voix était posée contrairement à Lucio.

Pendant toute la chamaillerie, Georges se tenait debout près de la porte, il regardait avec un visage sans expression. Ses bras étaient croisés sur son torse. Je pinçais les lèvres en l'observant.

Georges se comportait bizarrement. Il prenait le parti de Lucio, c'était certain mais je refusais d'y croire. Il ne trahirais pas Vitale, de ce que j'avais vu, ils semblaient très proches. Mais maintenant...

Je secouais la tête, okay, Chanel arrêtes de réfléchir.

" Sois reconnaissant que je ne t'ai pas jeter dans la cave ". Je tournais la tête et vis Lucio tenir Vitale par son col. Vitale était pressé contre le mur, il levait les mains, en signe de défaite feinte. Ses lèvres formaient un sourire, " Merci beaucoup de ne pas m'avoir jeter dans la cave ", il parodia les mots de Lucio, sa voix montrait de la fausse gratitude.

Je ne pouvais pas voir l'expression de Lucio car son dos me faisait face mais étant donné le grognement qui sortit de sa bouche je pouvais dire qu'il était outré.

Lucio était une personne qui ne savait pas contrôler ses émotions comparé à Vitale qui était capable de les cacher en.

" En colère, non ? ", questionna ce dernier en haussant un sourcil.

Vitale se moquait de lui. Sa posture, son expression; tout ce qu'il faisait montrait qu'il ne le respectait pas.

" Boss ", La voix de Georges fit se tourner Lucio.  " Je vais m'occuper d'eux, je pense que Vladimir vous attend. Vous devriez y aller ", dit-il , son attitude était neutre.

Lucio fronça les sourcils et plissa les yeux vers lui, " tu as intérêt ". Il regarda Vitale avant de se pencher vers lui et de lui murmurer une chose dans l'oreille.

Le corps de Vitale se tendit mais il ne dit rien. Quand Lucio fit demi-tour, je vis un son visage satisfait. Il me jeta un regard et me fit un clin d'œil, je me figeais sur place. Il me terrifiait. D'une certaine façon, il avait l'air plus dangereux que Vitale.

Il semblait avoir remarqué mon expression et ses lèvres formèrent un sourire complaisant. Je pinçais les lèvres et évitais son regard. Je ne savais pas pourquoi mais mon cœur battait anormalement vite. Je sentais mes oreilles chauffer.

Une chose était sûre: j'aivais peur de Lucio.

J'entendis un bruit qui me signalait qu'il était sorti de la pièce.

Psychopath [VF]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant