J'attendais.
Et Vitale n'était nulle-part.
Il était 17 heures désormais.
Une fois, ma porte qui était légèrement entrouverte, s'ouvrit et je pensais que c'était lui mais non.
C'était Maria.
" Chanel ", appela-t-elle joyeusement.
Je clignais des yeux plusieurs fois avant de répondre, " Ouais? ".
Elle me fit un grand sourire, " J'ai besoin que tu t'habilles ".
Je roulais des yeux intérieurement.
Pas encore.
" Si, si encore! ", dit-elle, son sourire était aussi grand que l'Asie.
Je soupirais, " Pourquoi? ".
" Vitale me l'a demandé. Maintenant tais-toi ne pose pas de questions ".
Maria savait comment habiller une personne et tout le tralala mais actuellement je n'étais pas d'humeur.
En ce moment, je voulais me blottir dans mon lit et dormir paisiblement.
Mais non je l'attendais avec sa sœur dans ma chambre et elle devait m'habiller.
Génial!
" Ne me montre pas cette tête de grincheuse. Allez ", s'exclama-t-elle.
Maria était une personne très joyeuse. Elle avait l'air joyeuse. Elle faisait en sorte de rendre les autres joyeux. Elle était joyeuse.
Et je voulais vraiment être comme elle.
J'étais, ce que l'on appelait, une personne négative.
Maria et moi étions des opposées.
Je soupirais à nouveau et dis, " Qu'as-tu en tête? ".
Son sourire s'agrandit. Je ne pensais pas cela possible.
Après une demie-heure à fouiller, chercher dans l'armoire, Maria décida qu'elle avait trouvé la tenue parfaite.
Elle prit une paire de jeans noirs, un débardeur blanc et un blazer de couleur crème.
Encore une fois il fallut une heure pour que je sois prête. Elle boucla mes cheveux et mit du maquillage sur mon visage.
J'avais l'air magnifique mais je n'avais pas l'impression de l'être.
Intérieurement, j'avais l'impression qu'une mauvaise chose allait se produire.
Je me demandais également si Vitale m'aimerait un jour.
Cela ne devrait pas m'importer, mais ça avait vraiment de l'importance pour moi.
Je voulais être belle à ses yeux.
Je ne le comprenais pas. Il me faisait toujours sentir spéciale mais d'un autre côté il m'ignorait comme un pro.
" Chanel, on va prendre un selfie! ", dit Maria en sortant son téléphone de sa poche.
Elle fit une grimace tandis que fixais l'écran d'un regard vide.
Après avoir prit une douzaines de selfies et avoir parler, et commérer, la porte s'ouvrit à nouveau et cette fois-ci il s'agissait de Vitale.
Ses yeux voyagèrent le long de mon corps avant de s'arrêter sur mon visage. Je déglutis, " Tu es magnifique ".
Un sourire apparut sur mon visage, " Merci. Tu es magnifique aussi ".
Vitale roula des yeux, " Magnifique? Moi? ".
Il secoua la tête avant de la tourner vers Maria. Il la regardait perplexe, " Pourquoi tu souris comme ça? ".
Elle l'ignora et se tourna vers moi, " Tu sais que tu changes complètement de personnalité quand tu es près de lui? ", demanda-t-elle, en souriant d'un air satisfait tout en le pointant du doigt.
Je clignais des yeux et secouais la tête bizarrement.
Est-ce que je le fais?
Si je réfléchissais correctement alors, oui, je changeais auprès de lui.
Je me sentais plus heureuse et satisfaite près de lui.
Je ne pensais simplement pas que c'était remarquable.
" Oui, tu le fais ", déclara-t-elle puisque je n'avais rien dit depuis un moment.
J'entendis Vitale souffler, " On peut y aller? ", questionna-t-il, son regard se posa sur sa montre avant de tomber sur moi.
J'acquiesçais, " Oui ".
Il hocha la tête également, " C'est parti ".
" Amusez-vous bien, tout les deux! ", dit Maria en sautant sur le lit.
" Merci ", répondis-je en fermant la porte derrière moi.
Je suivais Vitale jusqu'à ce qu'on fut dehors.
Il était si beau.
Non pas qu'il était moche d'habitude.
Quand il se tourna pour m'observer et prononcer ses mots, je me sentis frisonner, " On va rencontrer mes parents ".
Pardon?
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Etant donné qu'il ne reste que 10 chapitres ( non ne pleurez pas) je vais essayer de poster tous les jours.
Je pense faire une autre traduction quand celle-ci sera terminée.
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Psychopath [VF]
Action" Peu importe, tu fais ce que je dis ou tu meurs", murmura-t-il méchamment, son pistolet pressé contre ma joue. J'essayais d'échapper à sa poigne mais le seul résultat fût qu'il me pressait plus fort contre le mur. Je retins un gémissement. Je n'éta...