CHAPITRE 9

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J'étais vraiment stupide. Une stupide créature écervelée. C'était comme si mon corps agissait en premier puis mon cerveau suivait avec le courant.

J'avais en quelques sortes enlacé Vitale- oubliez ça, j'avais littéralement enlacé Vitale.

J'avais pris un psychopathe dans mes bras. Quand mon cerveau reçu un message l'informant que je l'avais serré dans mes bras mon corps se figea.

J'étais apeuré, et penser à ce qu'il pouvait se dérouler après ne m'aidait pas.

Ce n'était pas tout les jours que j'enlaçais un gars au hasard qui se trouvait également être un meurtrier. Prions pour qu'il ne me tue pas.

"Non, non ne soyons pas si proche, devrions nous?", commenta Vitale avec un léger amusement même si le commentaire était sarcastique.

J'entendis quelqu'un glousser mais je décidais de l'ignorer car je mourrais déjà de honte.

Je me décollais de lui et tournais ma tête mais ce fut une grande erreur. Je couvrais immédiatement mes yeux avec mes deux mains et m'exclaimais:"Oh mon Dieu, je suis désolée ".

Je ne savais pas quel était le plus embarrassant, le fait que j'avais enlacé Vitale ou celui de voir un homme à moitié nu.

"Fanculo! Georges, où diable sont passés tes vêtements?", demanda Vitale mécontent. Je ne pouvais pas voir son expression à cause de mes yeux qui étaient cachés. Mais sérieusement, ce gars semblait toujours en colère ou aboyait toujours ordres sur ordres.

Est-ce qu'il savait sourire ou est-ce que cette mine renfrognée était permanente sur son visage?

Il avait besoin de se calmer. Mais je n'allais certainement pas lui dire. La vie est trop précieuse pour être arrachée à cause d'un commentaire idiot.

"Calmes-toi mec ", commença l'homme, Georges. L'ennuie était clair dans sa voix. "Tu ne peux pas débarquer dans ma chambre et me donner des putain d'ordres. Dacc ? Cette putain de porte ", il fit une pause, "est là pour une putain de bonne raison. Frappe avant de rentrer. Respecte ma vie privée. J'aurais pu être complètement nu, remercions Dieu je ne l'étais pas".

Ma mâchoire se décrocha suite à sa réponse. Il ne paraissait pas craindre Vitale. Je voulais dire, Vitale pouvait tirer sur n'importe qui qui le regardait de travers.

Je retirais mes mains de mes yeux pour observer la réaction de Vitale. Étonnamment, il n'avait pas l'air de vouloir déchirer le corps de Georges afin de prendre son âme et la revendre au Diable.

A la place de ceci il fronçait juste les sourcils.

"Peu importe, enfile un truc. On doit parler de quelque chose", répondit-il à travers ses dents serrées.

"D'accord"

Puis il claqua la porte.

Au moins maintenant je savais que Vitale se souciait de quelqu'un.

Il me regardait et vit probablement mon expression car le regard qu'il me lançait me fis frissonner.

Je détournais les yeux afin de regarder au dessus de son épaule et vis un homme- enfin j'entendis ses pas avant qu'il n'apparaissait.

Il respirait lourdement comme s'il venait de courir un marathon. Dante, pensais-je quand je croisais son regard. Ses yeux rencontrèrent les miens et je les baissais immédiatement.

Je ne savais pas pourquoi mais il me faisait peur. Il semblait ne pas pouvoir se moquer davantage de qui tu étais et simplement te tuer.

Mais encore une fois, il était possible que je me trompe.

"Dante", entendis-je Vitale le saluer. Je relevais les yeux pour voir Dante me dévisager avec pitié? Peu importe l'émotion dont il s'agissait, elle était partie trop vite et je faisais maintenant face à son regard vide.

Il se tourna vers Vitale et hocha la tête, "as-tu entendus la nouvelle?", demanda-t-il. Je vis Vitale se tendre néanmoins il acquiesa.

J'avais le présentiment que cette nouvelle me consernais dû au regard que je recevais de Dante.

Je sentais que quelque chose se tramait et ça ne me disais rien qui aille.

Je me demandais s'ils avaient assassiné ma belle-mère? Et plus je pensais à ceci et plus je trouvais cela plausible. Autrement pourquoi serait-elle morte quelques jours après mon enlèvement?

Soudainement, j'entendis une porte s'ouvrir et me tournais juste à temps pour voir Georges sortir de la pièce, complètement habillé.

Il me surprit entrain de le fixer et me fit un clin d'oeil avant de me sourire. Ma bouche se contracta immédiatement afin de former elle aussi un sourire.

D'une certaine manière, je sentais que j'allais l'apprécier. Mais c'était un tueur, je mis mes pensées de côté parce que je savais que ceci allait être ma nouvelle vie- si je restais en vie, et je devais commencer à l'accepter rapidement plutôt que de me comporter comme une enfant et pleurer sur mon sort.

J'avais besoin d'un ami. Et Georges semblait être le gars parfait pour ce rôle. Il était mieux que les autres et il avait également un sourire sur le visage contrairement aux autres.

"Georges, tu étais sensé lui donner son maudit repas mais Dante m'a rapporté que tu étais trop occupé pour ça. Puis-je te demander qu'est-ce qui t'as gardé occupé ?", la voix de Vitale était calme et ses yeux ne montraient aucune expression mais ses poings étaient serrés ainsi que sa mâchoire se qui nous prouvait qu'il était en colère.

Georges cependant cétait une autre histoire, il ressemblait à une biche prise entre les phares d'une voiture. "Oops!", dit-il penaud.

Cela rendit Vitale plus en colère qu'auparavant. "Je t'ai demandé de t'occuper d'elle aujourd'hui mais quand je suis allé dans sa chambre je l'ai trouve seule. Tu peux m'expliquer?"

"Pourquoi? Chanel semble être sage ", je regardais Georges surprise et retins un sourire.

Oh, j'étais à cent pourcent sûre que j'allais l'apprécier.

Vitale serra son poing si fort que ses jointures devinrent blanches. "Tu savais qu'elle planifiait de d'échapper?".

"Tu a tué ma belle-mère et tu penses que je vais rester avec toi?"

Non ce n'était pas Georges. Non ce n'était même pas Dante.

J'haletais et le regardais avec de grands yeux. Je vis Georges ricaner et du coin de mon oeil je vis Dante sourire.

Mince, ma fin était proche.

Mais au lieu de ses menaces usuelles il répondit "Je n'ai pas tuer ta putain de mère chérie ".

Psychopath [VF]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant