CHAPITRE 2

18.1K 1K 49
                                    

Aussitôt les mots sortis de sa bouche, je sentis mon cœur se stopper.

"Quoi? N...Non...Tu ne peux pas faire ça," criais-je la peur entrelacée avec chaque mots que je prononçais.

Il ne pouvait pas. Il ne le ferait pas.

Ma vie...La vie des gens n'est pas un jouet que quelqu'un peut prendre quand il le veut.

"Crois moi, je le peux et je le ferais", dit-il, l'humour entrelacé avec chaque mots qu'il prononçait parce qu'il rigolait d'un rire sinistre.

Je sentis un frisson parcourir mon échine.

La colère jaillit en moi. La manière dont il avait dit ceci comme si ma vie n'avait pas de valeur me rendit âpre.

Mais la colère repartit aussi vite qu'elle était arrivée quand je réalisais que je ne pouvais rien faire. J'étais sans espoir.

Le Diable m'avait trouvé et Dieu seul pouvait m'aider.

"Maintenant, voyons ce que la chance a en réserve pour toi", dit-il en lançant la pièce en l'air.

C'était comme si le monde entier était au ralenti. Je regardais la pièce tourner dans les airs jusqu'à ce qu'elle tomba au sol.

Le son perça la nuit silencieuse.

La pièce tournoyait et pendant que je la fixai je pensais à ce qu'il pouvait arriver.

Qu'est-ce qu'il se passerait si je mourrais?

Je n'étais pas prête pour mourir. Du moins, pas maintenant.

Soudainement, j'eus des difficultés pour respirer et mon cœur tonnait contre ma cage thoracique. J'avais l'impression qu'il pouvait éclater à tout moment.

La pièce ralentit sa rotation avant de s'arrêter.

Ma respiration se bloqua dans ma gorge.

Çà y est ! Je vais soit vivre soit mourir ce soir.

Je me baissais pour regarder la pièce.

Pile, pensais-je.

C'était pile.

Mes yeux s'élargir dû au choque. J'allais vivre.

Je tombais au sol.

"Il semble que tu es chanceuse", commenta-t-il avant de se baisser à son tour pour ramasser la pièce.

"Je voulait vraiment te tuer cependant", rajouta-il comme une arrière pensé.

Je le fixais. Plus je le fixais, plus je pensais qu'il aurait pu être l'homme qui m'aurais tuer.

Je sortis un soupir tremblotant.

J'étais toujours au sol. Confuse sur ce que je devais faire ensuite.

Je venais juste d'échapper à la mort.

Ah, quelle idée rassurante! pensais-je sarcastique.

Mes yeux se tournèrent vers la pièce.

Je ne savais pas si je devais avoir peur ou si je devais être reconnaissante envers elle.

Cette pièce m'avait sauvé la vie mais elle m'avait aussi pratiquement apporté la mort. Si je la tournais de l'autre côté, je voyais la mort.

Je soupirais avant de regarder en l'air, "Merci Seigneur, je te dois beaucoup".

Psychopath [VF]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant