Campus menacé (a criminal minds fanfiction 2)

Chapitre 25

Ma première impression sur le bœuf bourguignon s'avéra juste : c'était un met délicieux ! Nous entamâmes la discussion mais cela s'avérait compliqué : les deux italiennes ne parlaient qu'un anglais très basique.

 Cependant, alors que nous étions en train de terminer notre fromage - typiquement français - un garçon, seul, pénétra dans le réfectoire .Il était habillé avec des vêtements sombres et ses cheveux, bruns, étaient long. Je ne pouvais pas voir ses yeux car il avait une capuche enfoncée sur la tête. Quand il passa devant d'autres étudiants, ceux-ci se mirent à ricaner tout en le pointant du doigt. Il ne sembla même pas le relever. Je demandai à Angela, une de mes deux voisines de table :

- Qui est-ce ?

- Il s'appelle Ali. Il vient d'Irak. Là-bas, il y a la guerre. Ne t'approche pas de lui. Il n'est pas...comment dit-on déjà ? 

- Il n'est pas fréquentable, compléta sa camarade, Julia.

Alexa les questionna à son tour :

- Comment cela, il n'est pas fréquentable ? 

Angela parut gênée par la question.

- Um...disons que ce n'est pas le genre de garçon avec qui j'aimerais me trouver seule avec dans une ruelle sombre. Il est...flippant ! Mais, soyons clairs : c'est un loser. 

Sur ce, nous terminâmes notre repas et quittâmes la cantine.

Comme c'était notre première journée, nous n'avions pas cours durant l'après-midi. Nous nous promenâmes donc dans l'enceinte du campus, essayâmes de repérer de potentiels indices pour notre enquête, des éléments étranges. 

Mais nous ne trouvâmes rien.

Strictement rien.

Tout était strictement normal.

Vers vingt heures, je proposai à mon amie et collègue d'aller dîner puis de retourner dans notre chambre rédiger notre rapport. Elle acquiesça et nous y partîmes donc. 

Nous grignotâmes rapidement un sandwich, juste pour avoir quelque chose dans l'estomac. Ensuite, nous remontâmes à l'étage par l'escalier cette fois-ci, pour nous dégourdir les jambes avant de nous mettre au lit. 

Une fois dans la pièce, nous nous assîmes sur un lit et ouvrîmes chacune notre carnet respectif. Le mien avait une jolie couverture bleu nuit parsemé d'étoiles. Cela me fit sourire, me rappelant le premier "journal intime" que j'avais eu quand j'étais âgée de quoi, dix ans ? A l'époque, l'infirmière scolaire avait pris rendez-vous avec ma chère maman, lui disant que, au vu du traumatisme que j'avais vécu, il serait bien que je vois une psychologue. Celle-ci m'avait par la suite conseillé d'écrire dans un petit carnet tout ce que je pensais, tout ce que je ressentais. J'avais été bien incapable de remplir cette tâche...

- Kate ? Ça va ?

Je fus coupée de mes pensées par la voix d'Alex.

N/B : Désolée de ne pas avoir pu publier plus tôt, j'étais en voyage ! N'hésitez pas à me laisser des commentaires, cela fait toujours plaisir de savoir ce que vous pensez de mes histoires... :) Bonne soirée, Emmabird.