Chapitre 32

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Alexa et moi étions assises sur notre lit et guettions l'horloge accrochée au mur de la chambre. Nous avions décidé une heure plus tôt de sortir de celle-ci à minuit pile. Comme cela, nous aurions largement le temps de rejoindre le lieu de rendez-vous. 

Enfin, il fut l'heure. Mon cœur se mit à battre à tout rompre et l'adrénaline se déversa dans mes veines. Nous nous levâmes doucement, éteignîmes la lumière et nous faufilâmes dans le couloir. J'étais un peu anxieuse mais je me dis que si jamais nous nous faisions "prendre", nous pourrions prétexter un besoin pressant de nous rendre aux toilettes. 

Le parc se trouvait à l'opposé du bâtiment où nous nous trouvions. Habituellement, nous aurions dû passer par l'entrée principale, mais celle-ci étant fermée à clef, nous allions devoir ruser : c'est-à-dire emprunter la sortie de secours. Nous nous dirigeâmes donc vers celle-ci. 

Dans mon esprit, tout se bousculait mais était à la fois très clair : je me trouvais infiltrée dans un campus menacé par un cinglé qui agresse - et tue - les étudiants. Situation générale, très claire, dictée par mon esprit logique. L'autre partie, celle du cœur, me criait cependant à m'en transpercer les tympans que j'allais revoir Spencer. Et J.J. Mais surtout Spencer. Et cette partie-là était un vrai embrouillamini !  Allai-je résister à l'envie folle et irraisonnée qui me prend chaque fois que je le vois de le prendre dans mes bras et de l'embrasser ? Avec cette mission, je crois prendre de plus en plus conscience d'un fait indéniable : la nature de mes sentiments à l'égard de ce jeune homme. Sentiments que je réprime avec force. En effet, ce genre de relation est formellement proscrit entre les agents pour une raison évidente : lorsque les émotions se mêlent d'une affaire, nous avons tous tendance à ne plus être impartial et à nous laisser berner et embarquer par nos propres sentiments... Comportement qui peut nous mettre en danger, ainsi que les autres. 

Mes pensées furent coupées par la fraîche brise qui vint me caresser le bout du nez. Maintenant à l'extérieur, nous ne risquions quasiment plus rien. 

Après cinq bonnes minutes de marche, nous atteignîmes enfin le lieu où nous avions convenu de nous retrouver. Cependant, un détail me frappa : l'espace était vide, il n'y avait personne. Ils n'étaient pas là. Je sentis un sanglot gravir ma gorge et y rester bloqué quand une main chaude se posa sur mon épaule...


N/B : Bonjour à tous, chers lecteurs et lectrices ! Je sais, vous allez me détester... Cependant, vous commencer à le comprendre je pense, j'adore le suspens !! :) Donc vous allez devoir faire avec ;) Comme d'habitude, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaires, c'est toujours agréable à recevoir et j'adore vous répondre ;) Sur ce, bonne journée. Emmabird.    

Campus menacé (a criminal minds fanfiction 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant