Chapitre 35

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Un son strident retentit et je me réveillai en sursaut. C'était mon réveil-matin. 

- Salut, me dit Alexa.

- Salut, lui répondis-je.

Elle me sourit et nous nous levâmes. Nous descendîmes ensuite prendre le petit-déjeuner. Seulement, arrivées au rez-de-chaussé, nous aperçûmes une foule regroupée sous le porche du réfectoire. 

Nous nous approchâmes précipitamment pour voir ce qu'il se passait. Une abominable odeur emplissait l'air. Une odeur de mort.

J'aperçus Bao qui venait à notre rencontre. Il était pâle comme un cachet d'aspirine. 

- Que se passe-t-il ? lui demandai-je. 

Ce qu'il me répondit me glaça le sang :

- Un carnage, un vrai carnage.

- Comment cela ?! le questionna celle que Bao pensait être Gabriella, la voix tremblante. 

- Venez voir par vous-même, nous répondit le Vietnamien, l'air grave.

Nous nous approchâmes encore pour nous retrouver face à ce que Bao avait qualifié de carnage à juste titre : des dizaines de cadavres d'animaux en tous genres étaient empilés devant la porte d'entrée de la cantine. 

Face à cette scène morbide, je vis le visage de ma camarade se décomposer. Je n'en menais pas large non plus. Une nausée m'avait envahie et mes mains s'étaient mises à trembler de manière incontrôlable. 

Seulement, nous devions nous concentrer car ceci était probablement - et même assurément - l'oeuvre de notre tueur. L'assassinat et la torture d'animaux est en effet l'un des symptômes de la psychopathie. Et, selon le profil que nous avions établi, le psychopathe en question devait sûrement faire partie des personnes ici présentes. Je cherchai immédiatement Ali du regard et le repérai. Il se tenait un peu à l'écart mais sembler observer avec attention ce qui se passait.

Alexa et moi-même échangeâmes un regard et je vis qu'elle avait la même certitude que moi : il fallait aller parler à ce lugubre jeune homme. Nous partîmes donc à son encontre, laissant sur place un Bao incompréhensif de notre réaction.

En nous voyant ainsi arriver, Ali commença à partir - enfin plutôt à prendre la fuite. Alexa l'interpella :

- Ali ! Reste, nous voulons juste te parler...

Il nous jeta un regard noir.

- Laissez-moi ! éructa-t-il.

Je l'attrapai par le bras et lui ordonna :

- Viens discuter avec nous. 

Il ne supporta pas le contact et me tordit violemment le bras avant de me laisser tomber sur le sol. 

Alexa et Bao se précipitèrent à ma rencontre et m'aidèrent à me relever, laissant ainsi le temps à mon agresseur de s'enfuir. 


N/B : Chères lectrices, chers lecteurs, bonsoir ! Comme vous vous en êtes sûrement rendu compte, les cours ayant repris, je ne peux plus poster aussi régulièrement... Cependant, je tenterai de publier à un rythme constant tous les weekends. J'espère que vous appréciez toujours autant mon histoire :) N'hésitez pas à commenter, cela fait toujours plaisir ;) Bonne fin de soirée, Emmabird. 

Campus menacé (a criminal minds fanfiction 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant