Campus menacé (a criminal minds fanfiction 2)

Chapitre 21

Je rangeai précipitamment mon portable et allai ouvrir. Je tombai nez-à-nez avec un jeune homme asiatique plutôt séduisant. Je bafouillai, interloquée :

- Euh...salut.

Il me sourit et demanda :

- Es-tu Annika ou bien Gabriella ? Attends, ne réponds pas ! Laisse-moi deviner... Annika, je dirais.

Surprise, je m'étonnai :

- Comment le sais-tu ?!

Il me fit un sourire charmeur.

- Je ne sais pas trop...déjà toi être - pardons : "tu es" - blonde aux yeux bleus. Plutôt commun pour une suédoise. Beaucoup moins pour une espagnole. Et puis...tu as une tête à t'appeler Annika !

Je lui souris et pensais : "Il est en train de me faire son numéro de charme, pardi ! Je ne peux pas "avoir une tête à m'appeler Annika" puisque je ne m'appelle pas Annika ! Je ne suis même pas suédoise ! " Il s'exclama :

- Oh, pardon ! Je ne me suis pas présenté... Je me nomme Bao Dinh. Je viens du Vietnam. J'ai dix-neuf ans, seulement un an de plus que toi, n'est-ce pas ? rajouta-t'il avec un clin d'œil. 

Alexa apparut derrière moi et dit :

- Salut. Vous êtes...?

Je présentai mon nouveau camarade :

- Gabriella, voici Bao.

Celui-ci s'exclama et dit avec politesse :

- Bien le bonjour, chère demoiselle ! Tu es espagnole, n'est-ce pas ?

- Absolument, acquiesça Alex. ¡Hola! ¿Cómo estás?

Je lui jetai un regard admiratif. Elle était drôlement à l'aise avec sa fausse identité !

Bao s'excusa :

- Navré, Gabriella... Mais je ne parle pas espagnol. En tout cas, j'étais venu pour vous proposer de venir faire le tour du campus avec moi. Pour que je puisse vous expliquer son fonctionnement, vous voyez ?

Il me regardait intensément. J'étais partagée entre deux sentiments : celui, heureux, de sentir qu'un jeune homme s'intéressait à moi (ce qui était chose rare) et en même temps intimidé et gêné car je n'étais pas celle qu'il croyait que je suis, que j'étais là pour le travail et qu'il ne fallait donc absolument pas que je me fasse déconcentrée par de quelconques sentiments à l'égard de potentiels témoins. Et enfin, car j'en aimais un autre. J'interrogeai donc mon amie du regard, et sur un accord commun, nous acquiesçâmes. 

- Parfait ! Venez, alors ! s'enthousiasma Bao.