Eridia, Tome 1: L'éveil [En Correction/Réécriture]

Chapitre 14 :

Les cinq derniers jours avaient servis à préparer une évasion si l'on se ferait attaquer et de se défendre si l'évasion ne marchait pas, nous avions plus de deux cents enfants de moins de treize ans avec des pouvoirs, vingt sans pouvoirs, vingt de plus de treize ans avec des pouvoirs mais trente sans pouvoirs ce qui faisait cinquante personnes sans pouvoirs et vulnérables, ils ont été entrainés en priorités, on leur a confiés des armes à feu et des armes blanches, des protections malgré le peu que l'on avait, moi et le reste des Elus, on devait mener tout le monde loin d'ici, en espérant trouvé des personnes encore censées.

Mais après deux jours sans nouvelles, le halo de protection de la tour explosa, avertissant tout le monde que c'était le début.

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Je m'étais élancée sur le balcon pour remarquer un nombre important de véhicules, cinq hélicoptères et un nombre d'agents incalculable. On n'allait rien pouvoir faire face à eux, ils nous tenaient, mais je ne disais rien aux autres et leur hurlait de rejoindre leur poste.

Les plus jeunes avec le pouvoir de protections montèrent en haut de la tour pour former un nouveau halo, les autres se postèrent en bas en haut et au milieu, ceux qui n'avaient pas de pouvoirs résidaient aux entrées d'escaliers, les plus âgés étaient placé en haut pour protéger les plus jeunes ainsi qu'en bas, quant aux Élus, on s'étaient éparpillés de partout, je faisais partis des trois personnes qui étaient en bas, j'avais la compagnie de Thaïla et de Violet, j'avais pris soin de me placer entre les deux, je crois bien que Violet n'avait pas bien apprécier la réaction de la jeune fille.

Les premiers coups de feu retentirent en haut, et les gardes reculèrent.

Le fossé les ralentirent mais pas assez, ils avaient avec eux trois gamins comme nous qu'ils obligèrent à créer un pont.

Malheureusement, on ne pouvait rien faire pour les empêcher, au risque de toucher le pauvre enfant qui n'avait rien demandé.

Les petits devant moi se préparèrent en tremblant, une petite fille rassembla tout le courage qu'elle pouvait et lançait la première attaque sur un garde en face de nous, l'homme s'effondra au sol et on s'éparpillait de partout pour éviter les coups de feu.

Ils nous avaient pris par surprise, le plan d'évasion ne marcherait jamais.

Malgré le fait que nous avions battu en retraite dans le bâtiment, j'avais pu voir des enfants allongés sur le sol, les gardes les poussèrent sans scrupules sur le côté, certains tombèrent mêmes dans le fossé, mon cœur se serra et une haine prit possession de mon corps.

Les trente plus jeunes qui étaient avec nous étaient soit tombés, soit mort, soit dans les véhicules.

Je m'élançai vers l'un d'eux et le mis au sol, puis un nouveau, Violet me hurla de revenir vers l'entrée et que je ne pouvais rien faire de plus, deux coups de feu faillirent m'atteindre, c'est ce moment-là que Violet choisit pour me traîner en arrière.

J'étais de plus en plus épuisée, mes pouvoirs pompés toute mon énergie vitale et je ne pue à peine me reposer.

Le second halo de protection fut détruit d'un coup, je pensai aussitôt à mes amis là-haut, que pouvaient-ils penser ?

Caden ne savait plus quoi dire, on venait de fermer toutes les portes, nos mains tendues vers la seul porte ouverte, j'étais aux côtés de mon frère et de Violet, Thaïla avait disparue. Lorsque les premiers soldats arrivèrent à l'étage, il nous tira en arrière vers le prochain étage rejoindre les autres, je criais aussi fort que je pouvais, tandis qu'ils se faisaient massacrer sous mes yeux.

Arrivés au dernier étage, les enfants restants ainsi que les plus grands et le reste des Elus me regardaient, perdus et apeurés.

-On n'a plus qu'une seule solution, lançai-je, il faut partir, on ne peut rien faire pour eux.

Je prenais soudainement le contrôle, m'imposant comme meneuse à la place de Caden qui venait de condamner des innocents.

Les yeux d'Elya devinrent comme des soucoupes et elle s'exclame:

-c'est insensé!

-Ce qui est insensé! Répliquais-je, c'est de se retrouver dans leurs véhicules alors que l'on peut leur échapper!

-Tu veux fuir? questionne Caden.

-Parce que t'as une meilleure idée peut-être? Rétorquais-je.

Il soufflait et hocha la tête.

-Ok, on descend au sous-sol, annonça t'il.

On prit une porte dissimulée derrière des réacteurs et on passa derrière les murs, les cris, les coups de feu, les gémissements de douleurs, tout était insoutenable. On retrouva Thaila au sous-sol, accompagnée des trois enfants les plus jeunes, de cinq, six et quatre ans, et sans-pouvoirs.

Une fois que Rubis fut descendu et le dernier, je refermai la trappe à double tour. Ils mettraient plus d'une heure à nous chercher, dès qu'ils découvriront la porte secrète, ils nous trouveront rapidement, on avait une longueur d'avance et mieux valait ne pas la perdre.

Et c'était ce que j'avais dit, c'était ce que nous avions fait, nous avions fuit pour sauver nos propres vies.

Sur les trois-cents, ils n'en restèrent que huit.