Eridia, Tome 1: L'éveil [En Correction/Réécriture]

Epilogue

-O.R.C.A.D.E est tombé, je répète, O.R.C.A.D.E est tombé, annonça fermement une voix grave dans un talkie-walkie.

L'homme se tenait assis sur une chaise, empoignant fermement l'objet grisâtre devant ses lèvres, attentif au moindre bruit suspect, tout ses sens aux aguets.

Un grésillement retentit et une nouvelle voix sortit de l'appareil.

-reçu cinq sur cinq, des nouvelles des élus? questionna la deuxième voix.

-Ils n'ont aucune idée de la suite, la guide sait qu'il faudra reconstruire Terra, elle n'est informée de rien encore, affirmait la première voix.

L'appareil grésillait de nouveau tandis que l'homme face à son talkie relâchait le bouton d'interférence.

-parfait, répondit l'autre voix, terminé.

Sur cela, la connexion s'interrompit et l'homme déposa le talkie sur le chevet de sa chambre, il se leva de sa chaise en bois et s'avança vers la fenêtre, tira les rideaux et observa à travers la vitre blindée les enfants ainsi que les Survivants fêter la fin de leurs malheurs.

Il détacha son regard de la chevelure brune de la guide et observa d'un oeil interdit la malheureuse chambre où il vivait désormais.

Elle ne faisait que quelques mètres carrés et comportait une armoire ainsi qu'un lit simple, d'une table de chevet et d'un bureau accompagné d'une chaise.

Soudainement l'homme aux yeux d'anaconda émit un léger bruit de plainte qui sonnait plus comme un gémissement de douleur superficielle.

Dans une grimace de douleur, il du se laisser tomber sur son lit, les mains agrippées aux draps et son corps se cambrant sous la douleur, il s'arrachait les cordes vocales jusqu'à ce que sa gorge irritée ne lui permette plus crier, la douleur semblait infinie et d'une intensité sans pareille.

Il gémissait désormais et se tortillait dans tout les sens, brusquement, tout s'arrêta.

Et c'est d'une voix brisée et sans sentiments, qu'il déclara, tout en fixant le mur en face de lui et le regard vide de toute humanité :

-Tout ne fait que commencer...

Ses yeux se fermèrent et il se laissa emporter das un sommeil profond, épuisé d'avoir tant lutter contre son ombre.

Elle

***

La fin d'une péripéthie...

car rassurez-vous, ce n'était que le début.

-T.B