Eridia, Tome 1: L'éveil [En Correction/Réécriture]

Chapitre 20 :

Aujourd'hui, on s'en va, je m'en fous que l'on ait des mouchards dans nos bras, juste j'en peux plus.

-Emeraude tu vas bouger oui?! s'exclame Thaïla, déjà prête et un sac sur le dos.

-Heu, ouais deux secondes, lançais-je de l'autre bout de la pièce.

-Putain, jure-t'elle.

Je fouille mon lit dans les moindres recoins dans l'espoir de retrouver mon collier. Malheureusement je l'ai perdu.

-Mais tu fouilles quoi à la fin ! s'écrie t'elle.

-Mon collier! répondis-je, j'ai paumé mon collier!

Elle soupire, jette son sac sur le côté et fouille dans les tiroirs.

Mes mains tremblent et mon coeur bat à la chamade, si je foire notre fugue, on est dans la merde.

Après cinq minutes de retard, on rejoint les autres dans la salle, en évitant les gardes qui font leurs rondes habituelles.

-Vous en avez mis du temps ! s'exclame Rubis à voix basse.

-Je...j'avais oublié un truc, bégayais-je.

Ils hochent la tête et on rejoint la porte principale mais peu de temps après Topaze ne se cache pas assez tôt et il bute contre un garde, je sors du recoin dans lequel je m'étais glissée pour lui offrir un direct droit suivi d'un coup de coude dans les côtes à l'homme qui s'effondre au sol.

Les autres arrivent également lorsque le talkie-walkie de l'homme grésille, après trois essais, une alarme retentit hurlant :" CODE ELUS ! CODE ELUS!".

-Merde, jure Saphir.

Je saisis l'arme de l'homme et on engage la course, chaque garde -qui sont de plus en plus nombreux- rend la tâche encore plus difficile à chaque fois, je suis devant avec Caden puisje lance l'arme à Rubis qui la saisit aussitôt.

Mon cœur tambourine dans ma poitrine, mes membres sont en surchauffe et je ne sens même plus ma tête qui risque d'exploser.

Avant d'atteindre la porte principale, on se retrouve face à cinq gardes armés jusqu'aux dents, lorsque 'on essaie de rebrousser chemin, cinq autres nous barrent la route, Amber fait craquer les articulations de ses doigts tandis que Rubis craque son cou, prêt à en découdre.

Ils nous observent avec un air déterminé sur le visage, si seulement ils savaient.

Je fais apparaître une boule verte qui illumine tout le couloir en plus des lumières rouges qui clignotent.

Puis, sans prévenir je la propulse sur les hommes devant moi, la plupart tombent au sol soit sonnés, soit morts quant aux deux derniers, Rubis s'en charge avant qu'ils n'appellent des renforts, derrière nous Violet et Caden s'en sont chargés.

Topaze observe, interdit les corps étalés sur le sol, certains ont été blessés et du sang coule de leurs bras ou bien d'une jambe ou d'un crâne.

Eileen saisit sa main dans la sienne maternellement et on court jusqu'à la porte fermée à double-tour et un boîtier criblé de boutons.

-Comment on fait? s'impatiente Saphir enveloppé par l'adrénaline.

-Comme ça, déclare Caden avant de propulser une boule lumineuse aux multiples couleurs contre le boitier.

Ce dernier s'éclate en mille morceaux électriques, les verrous se lèvent ouvrant ainsi la porte en fer dans un sourd grincement.

Malgré la simple issue, le vent chaud vient balayer mon visage brusquement et passe entre les mailles de mes vêtements, je prends une grande bouffée d'air avant de m'élancer à l'aveuglette à travers le désert mes amis sur les talons, on ne regarde pas où l'on va, on court et on poursuit ainsi pendant vingt bonnes minutes.