Eridia, Tome 1: L'éveil [En Correction/Réécriture]

Chapitre 23:

Dans le chapitre précèdent...

Avant de pouvoir leur en dire plus, un homme entre dans la pièce, la seconde suivante tous les ivrognes sortent exceptés nous, il nous observe un par un, ses yeux jaunes pétillent de bonheur et son regard s'arrête sur Amber, d'une voix claironnante et nostalgique et il annonce :

-Je suis si heureux de te revoir, mon fils.

*****

PDV EMERAUDE

Amber reste pétrifié, bien trop choqué par les paroles de l'homme à nos côtés.

-Votre fils?! m'exclamais-je et je suis visiblement la seule capable à répondre à l'homme.

-Oui, mais nous en parlerons plus tard, Monsieur Jones, veuillez prendre avec vous les jeunes, excepté leur chef, j'ai besoin de parler avec cette personne, ordonne calmement l'homme.

Et comme je m'y attendais, Caden ainsi que moi et Violet restons devant l'homme.

-Je n'ai pas demandé trois chefs, rétorque t'il, les garçons, rejoignez les autres.

Je jette un dernier regard à Caden qu'il m'assure que tout se passera bien avant de ne disparaitre de la salle suivi de Violet.

-Asseyez-vous, je vous en prie, propose l'homme.

Je m'exécute et j'enjambe le banc afin de m'y assoir, il me copie et je commence :

-Excusez-moi, mais j'aimerais seulement savoir où nous sommes et à qui ai-je affaire.

-C'est normal, vous êtes ici chez les Survivants, nous sommes plutôt éloignés du tunnel dans lequel nous vous avons trouvés, annonce t'il.

-Et qu'attendez-vous de nous ? demandais-je.

-nous voulons simplement savoir quelques petites choses concernant Orcade, ce serai pour un plan à élaborer, annonce t'il

-Continuez, vous m'intéressez, déclarais-je en me redressant, les bras croisés.

-Que savez-vous? demande t'il.

-Que nous nous sommes réveillés chacun au même endroit, nous avons tous rejoint une tour où nous nous sommes battus contre orcade, nous avons perdu beaucoup d'Eridiens sur place ainsi que quelques sans-pouvoirs, Orcade nous a retrouvé et nous a séquestrés chez eux, je sais qu'ils sont horribles et prêts à tout pour empêcher la prophétie de se réaliser, racontais-je.

Il hoche et soupire avant de continuer :

-Tu en sais encore.

-Oui, admis-je, mais voyez-vous, je ne vous connais pas donc je ne dirais rien tant que je ne serais pas certaine que nous sommes en sécurité.

-Dit l'une des trois personne à avoir un mouchard planté dans le bras, déclare une voix sur ma droite.

Je tourne la tête pour faire face à un jeune homme âgé environ de seize ans, ses yeux bridés m'annonce son origine vietnamienne, son teint bronzé répond à mes questions tandis que ses yeux bleu turquoise m'observent remplis de curiosité et de sarcasme, son corps est adossé contre le mur, les bras croisés.

-Et puis-je savoir à qui j'ai affaire ? questionnais-je, bien déterminée à ne pas me laisser abattre.

-Ce jeune homme se prénomme Adam, c'est également mon second, il évoque le fait que nos deux chirurgiens avaient dû retirer un appareil électronique ressemblant énormément à un mouchard de votre bras avant de vous laisser dans la chambre, explique l'homme.

-Je vois, marmonnais-je, en effet, nous l'avons repérer grâce à....au garçon aux yeux violets.

-Violet ? questionne le soi-disant Adam, un sourcil arqué dans ma direction.

-Exact, qu'importe, lâchais-je, mon objectif était de les retirer peu après notre fugue.

Ils hochent la tête et l'homme reprend tout en me tendant la main :

-Vous êtes les bienvenus ici, même si peu de gens sont persuadés que vous ne nous ferez rien, je suis heureux de vous savoir avec nous, mon nom est Elixias.

-Je ferai en sorte de les comprendre que nous ne ferons du mal à personne, assurais-je tout en serrant sa main, le mien est Emeraude.

Nous nous séparons et il me propose de me conduire au réfectoire où je pourrais me nourrir.

Après cet échange extrêmement mature et solennel, je sais déjà que je pourrais leur faire confiance.

Ils nous conduisent à l'extérieur du bâtiment qui ressemble fortement à un ancien lycée ou une Université, certains bâtiments scolaires avaient été détruits m'avait-il dit, le monde entier a été plongé dans l'apocalypse.

J'aperçois mes amis au loin, ces derniers s'empressent de me rejoindre, je salut une dernière les deux chefs avant qu'ils ne partent, Topaze saute carrément dans mes bras et claironnant :

-C'est génial ici! Pourquoi on ne resterais pas?

-je ne sais pas, répondis-je.

Je cherche Violet du regard sans me soucier de mes amis qui me harcèlent de questions, après l'avoir repéré au loin, assis contre un arbre, je demande à mes amis de m'attendre ici.

Je trottine jusqu'à Violet avant de ne m'assoir à ses côtés.

-Tu en penses quoi? questionnais-je finalement.

-De tout ça? j'en pense que c'est trop simple, ils nous retrouveront, ils n'en ont pas terminé, avoue t'il, mystérieux.

-Tu sais quelque chose, déclarais-je.

-non, je suppose seulement, assure t'il, les sourcils froncés.

Mes doutes sur lui ne cessent de grimper, il me cache quelque chose de fort et je sens que je vais regretter encore une fois de lui donner ma confiance.

-J'espère, admis-je enfin.

-Alors ils ont demandés quoi? questionne t'il.

-De nous aider à échafauder un plan pour faire tomber Orcade., annonçais-je.

-Wow, lâche t'il.

Je hoche la tête, j'observe d'un oeil méfiant la nuit tomber, j'espère au moins qu'ils ne nous retrouveront pas avant que je n'ai pu mettre un plan à execution.

-Bonne nuit Violet, lançais-je avant de me relever mais c'était sans compter sa main retenant la mienne.

-Attend, s'il te plait, supplie t'il.

Je m'arrête dos à lui, le souffle coupé.

Il se relève et je sens deux mains se posait contre mes hanches avant de me faire pivoter devant lui.

Ma respiration redevient régulière et je récupère mon assurance face à lui.

-Qu'est-ce que tu veux, demandais-je.

Il se rapproche de moi dangereusement avant de lâcher :

-Je veux juste que tu ne sois pas trop sous pression, je suis là aussi, on est tous dans le même bâteau.

-Je sais, répondis-je tout en découvrant nos visages proches.

Je suis soudainement dégoutée de notre proximité et je nous sépare brusquement :

-Je suis désolée, mais ce n'est plus possible, je n'ai plus confiance en toi et ne t'en fais pas pour moi, je suis une grande fille.

Sur cela, je me rends vers la femme qui me tend un sandwich alors que tout le monde entre dans le bâtiment, y compris Violet, je reste dehors savourant mon sandwich jusqu'à entendre une branche craquer.