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Je ferme les yeux et attends après avoir envoyer mon dernier message. J'entends la porte s'ouvrir lentement et des pas hésitant rentrés dans la chambre. Je ne bouge pas, attendant qu'il s'approche, puisque je ne peux pas me diriger dans le noir. Mon cœur bat plus vite en entendant ses pas devenirs beaucoup plus proche et un poids vient se mettre sur le bord du lit. Sa peau vient rentrer en contact avec ma main et je suis surprise de constater qu'elle est vraiment plus grande que la mienne. 

- Foutu taille, gémis-je faiblement, la voix enrouée. 

Je l'entends se retenir de rire, ce qui m'arrache une moue boudeuse. Quelques petits trucs se faufilent dans le creux de ma main et je comprends que c'est des comprimés lorsque je sens la texture. Je tente de me redresser lentement, priant pour que je ne retombe pas lourdement contre le matelas comme la première tentative. J'allais pourtant le refaire avant qu'il ne m'attrape pour me coller contre lui et qu'il vienne s'installer correctement pour que je m'appuie contre lui. Il place dans ma main un verre d'eau. 

- J'aime pas prendre ça, grimaçai-je, ayant de mauvais souvenir avec ce genre de chose. 

Il resserre sa prise sur le verre et ma main, me faisant comprendre qu'il ne me laisse pas le choix et j'en grimace. Je les prends donc à contre coeur et grimace fortement lorsque l'un d'eux propage un goût horrible dans ma gorge, ce qui fait ricaner l'inconnu.

- Je vais te surnommer "Le bourreau" maintenant, c'est décidé, marmonnai-je.

J'enfouie mon visage dans le creux de son cou pour cacher mon dégoût, attrapant de ma main ce qui semble être son sweat. Aussitôt, son odeur mentolé s'incruste dans mes narines et je soupire d'aise, confortablement installée.
Je le sens prendre le verre pour le mettre autre part et il vient s'installer contre moi en nous faisant allonger. Il me colle contre lui en m'emroulant dans ses bras, son corps me couvrant totalement. Je pose ma tête contre son torse, remarquant ainsi qu'il est assez bien fait.
C'est ainsi que je m'endors.

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