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Plus ma voix s'avance dans la chanson, plus mon envie de me défouler se fait présente. Est-ce le fait que je contiens ma rage et ma colère depuis longtemps et que j'ai beaucoup a faire évacuer? Peut-être. Et je ne cherche pas vraiment à comprendre.
Lorsque je finis, les cliens m'applaudissent et je me mordille la lèvre inférieur en voyant Drake et Lucas qui me fixent avec un sourire narquois sur les lèvres. La vue de ces deux personnes augmentent d'avantage ma rage lorsque je me souviens de ce qu'ils ont falli faire à Spot. Ma respiration s'accélère alors que je tente de ne pas fondre en larmes et leur hurler toutes les insultes du monde.

- Ok, les gens, mexclamai-je après avoir pris un micro que je laisse éteint dans ma main. On va passer à un truc qui bouge beaucoup plus que ça. J'ai pas l'habitude d'en faire, mais voilà.

Je lance une musique un peu metaleu qui s'enclenche doucement, ce qui laisse le temps de quelques clients venir sur la piste de danse pour bouger et commence automatiquement à me défouler dans mon chant, endurcissant ma voix sous la surdose de colère. Je ferme les yeux , bougeant rapidement de la tête tout en faisant des mouvements brusques avec ma main de libre, faisant bouger mes cheveux dans tous les sens. Et, au bout d'un moment, je finis par sauter de la scène pour sauter un peu partout en continuant de chanter en me déchenant.
Quand je m'arrête enfin avec la musique, je suis de nouveau sur la scène, la jambe blessée tremblante de douleur et la respiration rapide. Je reste un moment la tête basse alors que les clients applaudissent en en réclament une autre du même style. Ma peau est couverte de sueur, mais l'envie surpasse la douleur de ma jambe et j'enchaîne donc avec une autre un peu plus douce, mais qui reste un peu dans le même style. Je reste les yeux fermées tout le long, me concentrant sur les paroles et mon timbre de voix pour pouvoir le variée à ma guise. Lorsque la musique augmente le rythme, j'augmente ma voix en chantant un peu plus vite.
A la fin de la chanson, je dois quitter la bulle dans laquelle je m'étais transportée et reviens à la réalité en rouvrans les yeux. Je suis un peu plus en sueur avec le souffle court. Peut être qu'en temps normal, j'aurai fait attention à la douleur à ma jambe qui me lance horriblement. Mais, là, à cet instant, j'en ai rien a faire. Je veux juste voir les sourires des clients, leurs yeux qui ne cessent de pétillaient et qui leur cri de joie.