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Pendant plusieurs minutes, j'ai tenter de me lever pour partir avant que mon oncle me voit encore toujours à terre. Je sais pertinemment que l'une des règles de mon oncle est que je ne dois pas rester sur son chemin, dans n'importe quel état qu'est mes blessures. Mais mon corps est trop souffrant. Je n'arrête pas de trembler de froid et de chaud, la sueur qui recouvre mon corps me procurant de nombreux frissons qui me donne la chair de poule. Lorsque je tente de me redresser, ma tête se met à tourner et je deviens aussi lourde que du béton, alors je n'ai d'autre choix que de me recoucher. Le saignement au niveau de ma tête a un peu baisser, mais cela coule toujours le long de ma tempe. Je n'arrive plus à rien. L'homme devait tellement être en colère, qu'il n'a pas penser à faire attention à ne viser qu'au niveau des côtes et des jambes pour que je puisse faire rien paraitre au lycée, comme à l'habitude. Là, j'aurais beaucoup de mal. Vraiment. 

- Chienne, viens-ici, s'exclame la voix de mon oncle. 

Mais je reste à terre, ne bougeant pas. Ma tête qui tourne et mon corps qui n'obéit pas, n'est vraiment pas un bon mélange. 

- Debout, salope ! hurle-t-il avec rage. 

- Je peux pas, murmurai-je, à bout de force. 

Je sens sa main agripper violement mon bras pour me tirer vers le haut, me retournant vers lui. Je grimace légèrement en voyant le visage de mon oncle complètement barré de colère avec un mélange d'hystérie à cause de l'alcool qu'il a certainement du partir boire dans un bar avec ses hommes. 

- Répète la première règle, m'ordonne-t-il, ses doigts s'encrant dans ma peau tellement il serre sa poigne autour de mon bras. 

Je peine à ouvrir les yeux pour le regarder, la tête tellement lourde que je n'arrive pas à la tenir lever. Et je pense que c'est pour cela que je me reçois une gifle de mon oncle. Ma joue en est directement brûlante et du sang coule dans le coin de mes lèvres à cause d'une ouverture à la lèvre inférieur. 

- Je... Je suis votre salope, articulai-je difficilement. Je dois vous servir. Vous... Vous êtes mon maitre. 

Un sourire carnassier prend place sur ses lèvres, laissant son souffle empestant d'alcool s'abattre sur mon visage. Je baisse les yeux, incapable de le regarder plus longtemps. 

- Je veux que tu me supplies, déclare-t-il. Je veux t'entendre me supplier de laisser ton petit inconnu en vie et de laisser tomber mes recherches pour le trouver pour le tuer. 

Un frisson d'horreur me traverse, le cœur serré de tristesse en repensant à mon inconnu que j'ai du laisser. Je me rappelle des messages que nous nous sommes envoyé, des moments où je souriais bêtement toute seule en voyant ses textos et ses taquineries. 

- S'il vous plait, ne lui faites rien, lui dis-je, portant mon regard vers le sien pour lui faire comprendre que cette idée me brisé le cœur, ce qui fait apparaitre un sourire jovial sur son visage. J'ai fait ce que vous m'avait demandé. J'ai coupé contact avec lui. Alors, laissez le en vie. Pitié. 

- Et tu me donnes quoi en échange ? 

- Tout ce que vous voulez, articulai-je, briser de devoir lui donner encore l'occasion de faire ce qu'il veut de moi. 

Il ricane en entendant mes paroles, des bruits étouffés raisonnant derrière moi. 

- L'un de mes hommes ta louée pour ce soir, déclare-t-il après m'avoir poussée contre le sol, ma tête cognant contre le coin de table du salon. Tâche de bien vider ses couilles et que je n'ai pas à rembourser la centaine d'euros qu'il m'a donné. 

Je ne riposte rien, immobile. Il prend peut-être cela comme une approbation, car il part de la maison en claquant la porte sans même se retourner. 

Quelque chose ne tarde pas à venir se frotter contre moi, mais je peine à ouvrir les yeux et à voir correctement à cause des points blanc qui danse dans ma vision. Mon crâne me fait horriblement mal, plus fort encore que la fois dernière. Mais, grâce au miaulement, je comprends vite que Spot n'était en fait pas partie. 

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