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J'ai du mal à respirer, tout tourne autour de moi. Une douleur dans ma poitrine s'accentue à cause de mon manque d'air et je commence à avoir trop chaud, la sueur commençant à couvrir mon corps à la chair de poule.

- Princesse, calme toi, me chuchote quelqu'un à l'oreille et je reconnais la voix de Gabriel. C'est juste un cauchemar. Je suis là.

Il me couvre totalement de son corps en me serrant dans ses bras et je ferme les yeux en sentant sa chaleur corporelle, écoutant les battements de son coeur qui cogne dans sa poitrine et j'essaie de caller ma respiration sur ce son. Il me caresse les cheveux pendant un long moment, le temps que je me calme totalement et continue même après. Je somnole contre lui pendant lequel il me murmure des mots doux pour me montrer sa présence et m'endormir.

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Le matin, je me réveille grâce à une main qui replace l'une de mes mèches de cheveux et ouvre les yeux pour voir un Gabriel à moitié réveiller, me faisant sourire. Je rougis un peu en voyant que j'ai la tête poser sur son torse, mais il vient embrasser mon front pour me sortir de ma gêne.

- Bon matin, pronnonce-t-il et je frisson à sa voix grave du matin.

- Toi aussi, répondis-je. Je suis désolée pour cette nuit.

- Ne t'inquiète pas pour ça, je crois que j'ai aussi une part de responsabilité. Je t'ai lâcher un peu pour aller boire et tu faisais la crise d'angoisse lorsque je suis revenu.

- Ça fait la trentième fois que ça me le fait maintenant, avouai-je tout bas.

- C'est... suite à ton oncle ? A cause de ce qu'il a fait ?

- L'accident...

- Celui dont tu m'as parlée ?

- Oui. Je me souviens de tout. Tout les moindres gestes.

Je regarde dans le vide, les souvenirs de ce jour attroce me revenant. Je sens l'étreinte de Gabriel se resser autour de mon corps.

- J'y pense souvent, avouai-je dans un murmure. Combien de fois où mes pensées sont aller trop loin ? Que je regardais le ciel en me disant que j'allais les rejoindre bientôt...

J'enfouie mon visage dans le creux de son cou, sentant son odeur si masculine qui me procure du réconfort.

- Sauf que moi je suis pas prêt à te laisser les retrouver pour le moment, répond Gabriel et je lève les yeux vers lui pour le voir avec un faible sourire sur le visage. Et surtout pas te laisser tomber entre les mains des mauvais qui peuple cette terre. Hors de question.

A ses paroles, je comprends qu'il a comprit à quoi je pensais en parlant de rejoindre mes parents et je remonte un peu pour pouvoir atteindre son visage, posant mes lèvres sur sa joue pour le remercier de sa présence et il resserre ses bras autour de ma taille, enfouissant son visage dans mes cheveux.

- Gabriel, je dois aller travailler aujourd'hui, lui dis-je après quelques minutes.

Il hemet un grognement qui se répercute contre ma peau, me faisant frissonner et il relève les yeux vers moi.

- Le médecin à dit que tu devais te reposer, réplique-t-il.

- S'il te plait, le suppliai-je en faisant la moue. J'ai besoin de retrouver mon monde.

Il ne répond pas immédiatement, me regardant seulement avec une mine inquiète et je retrousse ma lèvre inférieur pour faire les yeux de chien battu. Il fronce des sourcils avant de rire.

- Putain, comment veux-tu que je résiste à ça ? Se plaint-il.

Je souris automatiquement en comprenant qu'il est maintenant d'accord et plaque mes lèvres contre sa joue avant de le prendre dans mes bras, le faisant rire en me traitant de gamine.

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