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- Tu vas en faire quoi ?

J'avais couru ce matin le plus vite que j'avais pu, malgré mon corps qui me crier de m'arrêter pour arrêter les supplices que mes bleus m'infligaient à chaque seconde. Je n'avais pas ralentit pour autant et je suis quand même arrivée en retard en cours de trente minutes.
Je savais que cela allait être ma fête lorsque j'allais rentrée ce soir. Et pourtant, c'était à cause de mon oncle. Il a voulu s'occuper de moi au moment où je devais partir pour attraper mon bus et en à terminer à l'heure à laquelle la sonnerie raisonne normalement dans l'établissement pour le début des cours.
J'avais finalement passer les heures de cours, plonger dans mes pensées. Je repensais à mon inconnu que j'ai quitter pour le protéger de mon oncle qui à vu mes conversations avec lui et qui m'a jugé trop près de lui. Cela me laisser un vide immense que je ne supportais plus. Cette personne aussi dont je ne connaissais que les menaces. Je ne comprenais pas pourquoi elle voulait que je m'éloigne à ce point de mon inconnu, mais elle semblait fortement y tenir. Et je suppose qu'elle doit être heureuse de savoir que je ne risque plus jamais reparler à cet être qui m'a fait rire et sourire rien qu'avec des textos.
Et forcément, il a fallu, pour une raison que j'ignore, qu'une bande classé dans la classe moyenne des populaires s'amuse à renverser leur plateau sur moi pour me mettre la honte devant tout le monde. Je m'étais fait bousculer plusieurs fois, me valant plusieurs chutes et des insultes par plusieurs personnes que je n'avais jamai remarqués la présence jusque là.
Et j'avais prit ma décision.
Pendant que l'infirmière était partie pour un cas dans les laboratoires, je me suis faufiler dans son bureau pour pouvoir prendre une lame et des médicaments. Personne ne m'a vu.
Mais c'est, plonger dans mes pensées ténébreuses et sur la douleur de mes bras sous mon pull, en fixant la boîte de médicament présente dans ma main avec tous les comprimés à l'intérieur, qu'une personne est venu dans ma direction. Je m'étais pourtant mit dans un endroit où les élèves ne vont jamais une fois midi passer. Et il était bel et bien trois heure de l'après-midi.
Même si elle bougeait autour de moi, je ne bougeais pas mon regard de la boîte pour la regarder. Je me sentais bien trop vide pour faire quelque chose, même si je voyais le garçon se mettre à genoux devant moi pour me fixer.

- Pourquoi tu les regardes comme ça ?

Je n'en pouvais plus de ses questions. Si je m'étais mit ici, assise contre le mur avec les jambes étendues devant moi, c'était pour être tranquille. Et voilà que Gabriel gâcher tout.
J'en avais marre !

- Ho mon dieu...

Le sang, coulant de mes coupures, avait transpercé mon haut pour se faire voir lorsque j'ai serrée un peu plus la boite dans ma main.

- Mais qu'as-tu fait?

Je l'entendais à peine parler tellement il parlait faiblement.
C'est en voyant sa main venir dans ma direction que mon corps a prit les commandes. Un long cri était sortie de ma gorge pour sortir de ma bouche, faisant sursauter la personne pour qu'elle recule. Et je suis partie en courant de l'établissement, même si les cours n'étaient pas finis.

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