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Cela fait un certain temps maintenant que je la cherche, sans succès. Je n'arrête pas d'hurler son prénom dans l'espoir qu'elle cri le mien parmi cette vague de monde. J'ai fait tous les magasins que nous avons déjà fait avec les autres avant de se séparer, ayant penser qu'elle puisse se réfugier là-bas. Mais rien.
Je suis à bout de nerf. Je m'en veux de ne pas avoir fait plus attention à elle et de l'avoir perdu aussi facilement. Rien que le fait de m'imaginer qu'elle puisse être tomber sur l'un des hommes de son oncle me rend fou, tirraillant mon coeur de plein fouet. Je suis son gamin maintenant, mais j'ai pas le droit de laisser de côté sa sécurité, bon sang !
Je descends par un escalator, ayant rien trouver à l'étage où on était. Le temps que je sois en hauteur, je scane chaque personne que je peux apercevoir en contre-bas. Mais je ne vois personne qui lui ressemble, même un peu. Je serre d'avantage ma mâchoire, mon coeur se compressant. Mais un son m'attire. En me penchant sur la rembarde, je decouvre un petit couloir isoler du monde et qui mène à un cu de sac. Mon coeur ratte un battement en la voyant, rouler en boule avec sa tête dans ses mains. N'ayant pas la patiente d'attendre d'arriver en bas, je saute au-dessus de la rembarde pour atterir dans le petit couloir dans un bruit sourd. Je cours rapidement vers Kelly, collant mon corps au sien tout en l'entourent de mes bras autour d'elle, enfouissant mon visage dans son cou. Je l'entends marmonner des mots alors que sa respiration est saccadé, sifflante. Je faufille l'une de mes mains dans ses cheveux pour pouvoir les caresser, sachant maintenant que ca l'aide à l'apaiser.

- Je suis là, murmurai-je près des son oreilles. Je te lâche plus.

Je tente de comprendre les mots qu'elle prononce. Mais sa mâchoire est tellement serrée, que les mots sont déformer.  J'embrasse le haut de sa tempe, espérant la sortir de cette transe.

- Trop... Trop...

Je fronce des sourcils en comprenant ces mots, mais je fais le rapprochement avec le surplus de personne dans le centre commercial. Je me décolle de son corps pour me déplacer. Je me mets à genoux devant elle, restant à sa hauteur. Je sors rapidement mes écouteurs pour pouvoir les branchés à mon téléphone  et dégage doucement ses mains de sa tête pour pouvoir les brancher à ses oreilles pour qu'elle puisse entendre la musique. Elle ferme un peu plus ses yeux, fronçant des sourcils. Je la regarde, attendant de voir si mon idée marche réellement pour la calmer, inquiet.

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