Cela fait plusieurs minutes que nous sommes dans la salle d'attente avec Laura. Je me sens tellement mal pour elle, elle n'avait pas le droit de subir ça. A cause de moi. Tout ça a cause de moi, j'ai si honte. Elle ne devait subis de si prêt la mort, il n'avait pas le droit de vouloir la tuer, de la toucher
Nous attendons l'officier qui s'occupe de mon dossier, apparemment il était en intervention alors nous attendons dans la salle d'attente miteuse du commissariat, il y a une odeur horrible, les rideau fermé, il fait sombre, le luminaire du plafond éclaire faiblement la pièce, il y a une table basse disposer au centre de la pièce, elle est recouvert de vieux magasines et de poussière on dirait qu'ils n'ont pas de femme de ménage.
Je vois ma sœur en détresse, elle pleure en silence, je vois ses larmes couler le long de ses joues rougies. Mon cœur se brise encore plus qu'il ne l'ai. Je prends sa petite main froide dans la mienne et la serre assez fort pour lui montrer que je suis là mais pas trop, pour ne pas lui faire du mal.
Au bout de quarante-cinq minutes d'attente, l'officier arrive enfin vers nous, il nous dit gentiment de le suivre dans son bureau, avec ma sœur. Nous nous levons et prenons nos affaires, puis nous suivons l'officier en silence. Laura essuie ses larmes du revers de la main. Nous arrivons dans le bureau de la personne à qui nous devons raconter la vérité. Je prends place sur la chaise noir situé devant le bureau, ma sœur fit de même.
- Bonjour, je suis content que vous veniez enfin nous parler alors je t'écoute, Ava, dit l'homme au cheveux grisonnant et au visage ridé.
Mais que dois-je dire ? Dois-je parler depuis le début, le commencement de toute cette mascarade ? Dois-je dire qui a lancé les rumeurs, qui a commencé à m'insulter ? Je me sens mal à l'aise face à cet homme en uniforme de travail.
J'ai chaud, mon cœur bat trop vite, je le sens taper contre ma cage thoracique, j'ai les mains moites, je sens mon visage rougir est ce par honte ? Ou par la chaleur dominant la pièce? Mon regard ce pose partout sauf sur l'officier en face de moi, La pièce est d'une couleur blanche, mais un blanc salé, sur les murs on remarque des traces douteuse, de couleur noir ou rouge foncé a ce demander ce qui a pu se passer là-dedans. Il y a beaucoup de meuble qui doivent contenir tous les dossiers de plaignant ou de personnes qui ont était arrêtés. Il y a t-il mon dossier dans un de ces meubles ? Ou le dossier des personnes qui m'ont fait du mal ? Mon regard se pose sur le bureau juste devant moi, il y a un ordinateur dernière génération, un lampe grise et un tas de papier en désordre. Je me demande comment il fait pour si retrouver cet agent.
- Ava ! appela ma sœur pour me ramener à la réalité
- oh. Oui pardon.... Dis-je doucement
- je vous écoute mademoiselle ! Dit l'homme derrière son bureau
- Je ne sais pas par ou commencer, dis-je timidement
- Commencez par le début, peut-être.
Je soupire un bon coup, par ou commencer, comment leur expliquer ce que j'ai vécus sans qu'on me prenne pour une folle ou je ne sais pas quoi, je me triture les doigts, je baisse les yeux sur mes poignées abîmées.
- En faite... je crois que tout a commencé réellement en fin de première, le jour ou nous avons été évaluer sur la gymnastique en cours de sport. Je me souviens que je devais faire les barres symétriques, vous savez les barres où tu en à une plus haute que l'autre. Je devais monter sur la plus petite et tournée au tour de cette barre, mais à cause de mon poids et vue que je n'ai aucune souplesse, je n'ai jamais réussi. Je n'arrivais même pas à monter sur cette fameuse barre car je suis trop lourde pour tenir sur mes bras. Les camarades de classe ont commencé à ricaner dans mon dos, à prendre des photos. Le prof s'impatientait alors il avait décidé de m'aider à prendre de la hauteur mais quand il m'a lâché je suis tombée et mon tee-shirt et remonté donc toute la classe avait vue mon ventre et ma poitrine. Tout le monde rigolé même le professeur. Un élève à pris une vidéo..
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Le combat de ma vie.
General FictionTous les jours, c'est la même rengaine, les mêmes moqueries, les mêmes insultes, toujours les mêmes qui me pointent du doigt. Toujours ces mêmes personnes qui me jugent, me détestent et se moquent de moi.