16- Le passé n'est jamais loin.

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La musique résonne dans mes oreilles, les paroles dure et cruelle de cette chanson triste passe en boucle. Les larmes ruissellent encore et encore le long de mes joues. Je suffoque, ma respiration ce fait courte. Je me sens au plus bas, si mal, j'ai tellement honte. J'ai envie de me cacher dans un trou de souris.

J'en ai envie, j'en ai besoin. Il faut que j'extériorise ce mal en moi. Je suis une personne horrible, grosse, répugnante. Je ne peux pas avoir une vie comme celle-ci. Tout ça n'était qu'une putain d'illusion. Ce n'était qu'un rêve. Kim me l'a bien fait rappeler.

Je suis seule, assise en tailleur dans mon lit, me triturant l'esprit. Faut-il que je le fasse ? Je ne peux pas recommencer, rien que pour ma famille. Je leurs ai promis mais c'est plus fort que moi. j'en ai envie, sa me démange. Je n'irais pas jusqu'aux bout. Juste quelques traits. Voir le sang qui coule, la chair qui me brûle. Cette sensation de vide dans ma tête, de légèreté, d'apaisement. J'ai besoin que le combat entre mon âme, mon corps et mon esprit se calme.

Je me dirige vers la salle de bain, je fouille tout les tiroirs de cette fichue pièce à la recherche de ce fameux objets tranchant. Les mots résonnent en boucles dans ma tête « ce n'est pas pour cette grosse vache que nous sommes venu » « willy la baleine » « va te suicider » « je serais honoré de montrer à tout le monde que tu es toujours aussi grosse ». Je l'ai enfin trouver. Je regarde ce fin objet en aluminium. A travers la lame je peux y voir mon reflet, mes yeux rougies par les larmes, le mascara qui coule le long de mes joues. Des joues bien trop grosse pour une fille de mon âge. Les cheveux en bataille.

Les écouteurs toujours enfoncé dans mes oreilles, je ferme les yeux quelques instants comme pour m'imprégner de la musique mélancolique au accord de guitare. Les secondes défiles et la lame déchire ma peau cicatrisé. Mon bras me fait l'effet de picotement. Au fur et à mesure de mon incision je vois le sang apparaître sur mon bras gauche amoché. Le sang coule sur ma peau blanche puis il fini sa route dans le lavabo en marbre blanc. J'arrête quelques instants puis je recommence une autre entaille vertical sur mon bras. Les larmes continue leurs chemin sur mon visage revivant chaque scènes de mon calvaire à chaque fois que mes yeux se ferment. La douleur à mon bras apaise la douleur dans ma tête, je me sens comme plus libre pendant quelques instants.

Je lâche ce petit objets qui tombe bruyamment dans le lavabo plein de sang, je respire un grand coup, j'examine mes blessures pendant plusieurs minutes avant de prendre des compresses dans le premier tiroir en dessous du lavabo. Je l'ai met sur mon bras et appuie afin d'arrêter le saignement. Je grimace de douleur avant de prendre une bande blanche situé au même endroit afin de la mettre sur mon bras.

Le dimanche, je ne suis pas sortie de mon lit, le morale n'y était pas comme la forme physique. Pour qu'on me laisse tranquille j'ai dit à mes parents que j'étais fatiguée de ma semaine. J'ai passée ma journée à ignorer les messages sur mon téléphone et à regarder part la fenêtre les vagues déferler sur le sable. Le soleil rayonnait, les oiseaux chantaient, la chaleur était au rendez-vous. Parfait pour une journée à la plage mais je ne voulais rien de tout ça je voulais qu'on m'oublie comme avant. Je ne voulais plus exister. Je voulais avoir réussi ma tentative de suicide. Je voulais être comme tout le monde mais cela est impossible. Je seulement capable d'engloutir tout un tas de gâteaux  puis de me morfondre et de rêver d'une vie meilleur avec un corps qui ne serait pas celui que j'aie.

Nous sommes lundi, j'ai cours mais je ne peux pas y retourner après ce que Kim à dit devant Dean, Jane et Harry. Je ne me sens pas capable d'y aller mais je suis obligée pour ne pas éveillé les soupçons de ma famille. Malgré tout je sors de mon lit, je me prépare simplement. Un gros sweet noir à capuche et un jean. Mes cheveux coiffé en queue de cheval. Je n'ai pas envie de me maquiller,  je n'en vaut pas le peine. Rien ne pourra effacer ma laideur et tout le gras qui stagne dans mon corps. Je vais dans la cuisine me faire une déjeuner. Je prends les premiers biscuits qui me viennent puis j'engloutis tout le paquet sans réfléchir au conséquence. Je me sert de ma boissons chaude préféré, le chocolat chaud. Puis à 8 heures 30. Je pars en direction du lycée ou plus communément mon enfer. J'ai peur d'affronter Dean et Jane. Comment vont-il réagir après ce Kim à dit ? Ils vont sûrement me laisser tomber comme en France qui voudrait rester avec une fille comme moi hein ? Sa tombe Kim à tout raconter John, les vestiaire, les flics, ma sœur comment je dois supporter tout ça à nouveau ?

Arrivée au lycée je fonce tête baissé jusqu'à ma salle de classe afin de ne croiser personne. J'ai trop honte. Je suis sûr que tout le monde est au courant. Je ne veux pas supporter les regards d'autrui, les moquerie, les rires, les chuchotements. Je veux juste faire ma journée et rentrer chez moi, seule dans ma chambre.

Je suis assise au fond de la classe, j'essaye d'éviter les regards de Dean et Jane qui sont eux à quelques rang devant moi. Je sais qu'ils parlent sûr moi. En même temps, ils ont de la matière à discuter sur mon cas.

La sonnerie qui indique la fin du cours sonne enfin, je range mes affaires dans un geste rapide et sort la première de la classe afin d'aller me cacher dans les toilettes pour femme. Je ne fais pas attention aux personnes qui sont dans cette pièce et m'enferme dans l'un des cabinet. J'ai l'impression de retourner quelques mois plutôt alors que je me caché exactement au même endroit dans mon lycée en France et lisant encore et encore les injures à mon encontre, les larmes ruisselant le long de mes joues, grignotant les gâteaux prit discrètement dans les placards de la maison. Je me passe en boucle les injures qu'on me lançait auparavant. 

- Ava ! Sort de la ! Cria une voix féminine

Je ne réponds pas par peur qu'on me trouve, je veux juste être tranquille, je ne veux pas qu'on me parle, je veux être seule. Alors j'attends que le temps passe encore et encore en espérant que les personnes qui me cherche partent. J'entends quelques bruits puis la porte s'ouvre et se ferme. Après plusieurs minutes, je lâche un soupire de soulagement, je déverrouille la porte de la cabine et sort de celle-ci. Mais je m'attendais pas qu'on met rusé de telle sorte.

- Tu croyais vraiment qu'on allait abandonner ? Demanda le jeune homme brun en face de moi.



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Hey, je suis désolé ça fait un moment que je n'ai pas postée mais pour ma défense je corrige les premiers chapitre pour avoir quelque chose de plus cohérent et plus lisible. Il y a donc quelques point qui on changeait! n'hésitez pas à aller voir et me dire ce que vous en pensez! 

Parlons de ce chapitre que j'aime beaucoup personnellement. Ava qui retourne vers ces vieux démons quand dites vous?  

merci à toute les personnes qui suivent mon histoire depuis le début et celle qui viennent d'arrivé! 

Le combat de ma vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant