« Veuillez rejoindre vos places et attacher vos ceintures, l'avion va atterrir à l'aéroport international de Los Angeles. Au sol, nous avons une température de trente degrés Celsius. J'espère que vous avez passé un agréable voyage. »
L'hôtesse repose son micro puis elle retourne dans la cabine qui est réservée aux hôtesses. Je range mon casque dans mon sac à dos ainsi que le livre que j'étais en train de lire. Je regarde à travers le hublot et je vois l'avion qui descend petit à petit. J'admire la ville se dessiner sous nos pieds. D'ici, tout parait ci petit. C'est dingue, on distingue à peine les maisons. Je me demande qu'elle est la nôtre. Dire que maintenant ma maison, c'est Santa-Monica, je n'en reviens toujours pas.
Je tourne la tête vers la droite et remarque que ma sœur et ma mère dorment encore. Je pose ma main sur l'épaule de Laura qui est à mes côtes puis je la secoue doucement afin de la réveiller.
- Quoi ? Me demande t-elle la voix encore enrouée.
- Nous allons atterrir et il faut réveiller maman. Lui dis-je doucement
Je vois ces yeux s'agrandir suite à mon annonce puis elle me grimpe dessus pour regarder à travers le hublot, regardant cette magnifique vue, un sourire apparaît sur son visage encore endormi. Ses yeux s'illuminent comme un enfant devant ces cadeaux de noël. Elle se retourne vers notre mère puis la réveille énergiquement ce qui fait peur à maman.
L'avion se pose sur le tarmac et nous pouvons enfin sortir. Après avoir fait la queue au niveau de la sécurité, nous attendons nos valises devant le tapis roulant. Je vois un tas de valises passer de tous les couleurs noirs, rose, rouge, avec des motifs. Certaines valises son minuscule, d'autre énorme. Nous, nous avons trois valises assez importantes. Elles contiennent les dernières choses que nous avions dans l'ancienne maison dans notre ancienne vie.
Après avoir récupéré nos valises. Nous, nous dirigeons vers la sortir de l'aéroport. Il y a un monde fou, les personnes autour de nous ne font pas attention où ils marchent. Tous, on l'air très occupés le téléphone pendu à l'oreille ou en pleine conversation avec le partenaire à leur côté ou alors à essayer de consoler l'enfant qui pleure.
La première chose qui me frappe en sortant, c'est la chaleur, il fait vraiment très chaud. Le soleil caresse ma peau de sa chaleur. À ce moment-là, je comprends que mon tee-shirt à manche longue noir ainsi que mon jean bleu marine ainsi que mes gros baskets noirs ne sont pas adaptés au temps américain. Mon jean me colle à la peau, ma veste en jean me fait transpirer, je suis mal à l'aise. Toutes les personnes au tour de moi son en short, robe ou jupe. Tous portent quelque chose de léger. À côté, on dirait que je débarque d'un pays du nord avec ma tenue.
- Regardez, il y a papa ! Nous informe ma sœur.
Je regarde Laura accourir jusqu'à mon père qui est à quelques mètres de nous avec ma mère, nous la suivons en silence. Mon père est vêtu d'un costume noir et d'une chemise blanche légèrement déboutonné. Il y a les cheveux en bataille et une barbe de quelques jours. Je ne peux m'empêcher de sourire en sachant que ma mère va faire une réflexion à mon père à propos de la barbe non rasé. Ce qui ne manque pas lorsque que nous arrivons à la hauteur de mon père.Ma mère prit mon père dans ses bras et l'embrassa furtivement. Mon père vient à ma rencontre pour me prendre dans ses bras et de m'embrasser sur la joue.
- Bienvenu chez vous, les filles. Annonça mon père joyeusement.
Nous montons dans la grosse voiture noire, avec Laura nous sommes à l'arrière alors que ma mère s'installe devant au côté de son mari. L'intérieur de la voiture est tout en cuire noir. C'est très classe, mais avec une chaleur pareille les sièges nous collent à la peau. Durant le trajet nos parents parlent de tout et de rien. Ils se racontent leurs moments passés chacun de leurs côtés. Moi, j'admire les paysages. En sortant de l'aéroport, le paysage était bordé d'arbres en tous sortent, de fleur, de buisson puis nous arrivons en ville ou les arbres fut remplacé par des buildings, les champs sont à présent des kilomètres de routes et de voix de bus. Un peu plus loin, nous atteignions un quartier plus calme ou nous pouvons apercevoir la mer, les immeubles sont maintenant des grandes maisons classe et imposante. C'est un quartier chic, on se croirait presque à Wisteria Lane.
La voiture s'arrête dans une grande allée. Notre père nous informe que nous sommes arrivées chez notre nouveau chez nous. Sans attendre, je descends en vitesse de la voiture. Une immense maison à la façade blanche se dresse devant moi. C'est tellement plus grand que sur les photos, c'est dingue. Il y a trois voitures dans cette allée, celle de mon père, une voiture blanche type sportive et une petite voiture comme une fiat je pense, de couleur crème.
Sur le côté de la maison, je peux apercevoir une piscine creusée avec une bouée en forme de flamant rose qui se balade. Je suis mes parents à l'intérieur de la maison et là, je suis choqué de la superficie de celle-ci. J'ai l'impression que nous sommes riches maintenant. Auparavant, nous avons jamais manqué de rien, mais là s'est tellement impressionnant. Sur ma gauche, il y a un grand salon au couleur claire avec un écran plat comme je n'ai jamais vu. En face de moi, la cuisine style à l'américaine, avec un magnifique îlot centrale en marbre. La cuisine est très classe, très sobre. Il y a de grande bais vitrée qui donne une vue imprenable sur l'océan. C'est donc vrai, nous vivons en bord de plage.
- Ava ! Hurla ma sœur depuis l'étage
Je suis la voix de ma sœur et je prends l'escalier qui est sur ma droite. Arrivé au premier étage, un long couloir se dresse devant moi. Avec plusieurs portes sur chaque côté. Laura arrive devant moi et me prend la main. Je la suis sans savoir où je vais.
- Alors la première porte, c'est ma chambre avec une salle de bain et un dressing immense, j'ai vue sur la rue, pas dingue comme vue, mais la chambre est tellement géniale que ça pardonne le manque de vue. Rigola ma sœur. Ici, c'est ta chambre en face de la mienne, tiens regarde comme elle est immense en plus tu peux voir la mer, c'est génial tu as trop de la chance. S'exclama t-elle
Ma chambre, elle est juste magnifique, les murs sont pastelle, j'ai un grand lit en baldaquin, une télévision, un bureau magistral, une grande bibliothèque. Il y a une porte prés de mon lit. C'est la salle de bain qui contient une magnifique douche à l'Italienne, deux vasques blanche, même une baignoire au centre de la pièce. Je n'ai pas de mot, j'ai l'impression d'être une autre personne dans une autre vie. Tout me paraît dingue. Ma sœur m'appelle depuis l'autre pièce de l'autre côté de ma chambre. Cette pièce est un dressing immense qui pourrait contenir l'équivalent de dix fois ma garde-robe rien que ça. Je n'ai pas besoin d'autant de place pour mes vêtements.
Après avoir visité, cette immense maison, chacun est parti déballer ces cartons. Tous mes cartons ont était mis dans ma chambre pour que je puisse l'aménager et la décorer à mon goût. Mais je n'ai pas envie. J'ai envie de profiter de la plage, de voir la mer. Je me suis changé avant de sortir. Il faittrop chaud pour garder un jean alors j'ai opté pour un short qui m'arrive au genoux pour cacher mes cuisses et un haut amples. Je mets mes lunettes de soleil et je me dirige vers la plage.
Un vent chaud me fouette le visage, l'odeur salé de la mer emplie mes narines. Je prends une grande bouffé d'oxygène. Je me sens comme libre, à ce moment précis mon esprit se libère de tout ce que j'ai vécue s'est derniers mois. J'avance le pied nu dans la sable chaud, c'est une sensation tellement agréable. Je m'assois sur les grains de sable, il n'y personne autour de moi. J'admire l'horizon.
Je remarque une silhouette sur l'eau. Cette silhouette se rapprochant de plus en plus et je distingue un homme en combinaison de surfeurs en équilibre sur sa planche les bras tendus et les cheveux tombant sur son visage. Deux secondes plus tard l'homme est à l'eau, je ne vois que sa planche flotter. Il refait surface assez vite et remonte avec aisance sur sa planche.
Quand il me remarque seul sur la plage, il sourit puis me fait un signe de la main comme pour dire bonjour enfin, je crois. Je rougie instantanément, je n'ai pas l'habitude qu'on me remarque encore moins qu'on me dise bonjour alors timidement je lui réponds timidement d'un signe de la main. Je ferme les yeux quelques instant afin de profiter de la chaleur américaine. Quand je regarde à nouveau l'horizon, je ne voie plus l'homme flottant sur ça planche. Je décide donc de me relever et enlever le sable restant de mes vêtements, puis je reprends le chemin de la maison.
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Le combat de ma vie.
General FictionTous les jours, c'est la même rengaine, les mêmes moqueries, les mêmes insultes, toujours les mêmes qui me pointent du doigt. Toujours ces mêmes personnes qui me jugent, me détestent et se moquent de moi.