- Tu pensais réellement qu'on allait abandonner ? Demande le jeune homme brun en face de moi.
Je suis scotchée, je ne sais pas quoi dire. Je vois Jane et Dean en face de moi, tout deux ont les bras croisés sur leurs poitrine attendant une réponse de ma part. Malheureusement, je n'ai rien à dire, alors je baisse la tête. Par honte. Je sens leurs regard peser sur moi, aucun mot ne viens. Dans la pièce règne un long silence.
- Ava ? Que s'est-il passait en France ? Demanda Jane doucement.
Les larmes coulent le long de mes joues rougies par la honte. Le seul faite qu'elle évoque ce pays me met dans tout mes états, tout reviens à la surface comme une énorme vague. Tout ce que j'ai pu subir la-bas et ce que Kim à dit hier me submerge et un déluge de larme se met à ruisseler le long de mon visage. Je pleure en silence tête baissé, je suis immobile.
Je sens qu'on s'approche de moi doucement, l'une des deux personnes devant moi pose sa main dans mon dos et me caresse tendrement comme pour me réconforter. Deux bras m'enveloppe tendrement. Je me laisse aller, je n'ai pas la force de me débattre. C'est là que je remarque que c'est Dean qui me prend dans ses bras, il est bien plus grand et fort que Jane. Ma tête est posé contre sont torse. C'est à ce moment la que j'explose en crise de larmes, je n'arrive plus à me contrôler. Nous restons un long moment ainsi.
- Je pense qu'on ne devrait pas rester ici, la sonnerie va bientôt retentir.
La voix de Jane me sort de mes pensées lugubre. Je relève la tête afin d'affronter enfin mes deux camarades. J'essuie mes larmes avec la manche de mon sweet. Jane me passe quelques feuilles de papier toilette pour que je puisse me moucher.
- Ça vous dit d'aller à la plage cette après-midi ? Demanda Dean.
- Oui allons y ! répond Jane joyeusement
Je n'ai pas spécialement envie d'aller à la plage, j'ai juste envie de m'enfermer dans ma chambre. Mais aucun mot ne sort, alors je l'ai suis en silence à travers les couloirs de l'établissement. J'essaye de ne pas faire attention au regard persistant à mon égard alors je regarde mes pieds.
Le soleil m'aveugle en passant les portes de l'école. Nous nous engouffrons dans la chaleur du printemps et prenons la direction de la plage situé à quelques minutes. Mes deux camarades discutent de tout et de rien durant le trajet. Moi je me contente seulement de les suivre en silence. Mes larmes ont enfin séché, mes yeux sont gonflées suite au torrent de larmes. La manche de mon sweet commence seulement à sécher grâce au soleil californien. Toutes les personnes autours de moi sont habillés légèrement, en short, jupe, robe, tee-shirt. Moi je suis habillée comme en hiver. J'ai bien trop chaud dans se haut.
Assis sur le sable chaud, j'admire la mer, les vagues qui s'échouent sur les grains de sable brûlent. Mes deux amis sont assis à côté de moi. Je fixe l'horizon, perdu dans mes pensés torturés par les coups, les insultes des français. Je me remémore le jour ou j'ai tout dévoilé à la police après l'agression de ma sœur. Mon esprit divague sur le début de ce harcèlement. Là ou tout à commencer , en cours de sport pendant l'évaluation. Je me rappelle quand je suis tomber à quel point j'avais mal au dos. A quel point j'avais honte, que mon ventre plein de gras soit exposé à la vue de tous. C'est à ce moment précis que pour la première fois, j'ai eu envie de mourir. Les rires de mes camarades résonnent encore comme un échos dans ma tête. Même ce foutu professeur de sport ce moqué de moi. Lui non plus m'a pas aidé, il m'a tout simplement enfoncé dans mon mal-être. Je vois encore les flash des téléphones allumé pour me prendre en photo. Ce jour-là, je croix que j'ai mis une éternité à me relever.
- Tu sais si tu nous dit pas pourquoi cette folle à agis comme ça avec toi, on va pas pouvoir t'aider !
La voix de Dean me sort de mes pensées mais je ne sais absolument pas quoi répondre. J'ai envie de leurs hurler dessus. De leur dire que je suis morte de l'intérieure que je ne suis qu'un gros tas. Que tout le lycée français me déteste pour des choses que je n'ai jamais faites. Que sa ma détruit au plus profond de mon âme. Mais il y a qu'une phrase qui arrive enfin à sortir de ma bouche :
- J'ai essayer de me suicider.
Ma voix n'est qu'un murmure, je n'ai pas la force, d'en dire plus. Les regards choqué des deux individus à mes côtés en dit long sur se qu'ils pensent. Sans un mot de plus, Dean s'approche un peu plus de moi. Il me prend délicatement mon bras droit pour relevé la manche de mon haut. Je me laisse faire en fixant la mer. Il soupire en constatant que ce bras-ci est intacte seulement de vielle cicatrice qui me rappelle que je me suis loupé. Je ferme les yeux sentant ses mains froides et douce me prendre le deuxième bras. Celui-ci me fait encore mal. Il remonte la manche doucement. Je sens les larmes ruisseler sur mes joues. Les yeux encore clos j'entends Jane qui hoquette. Elle doit avoir le visage livide à la vue de se bandage ensanglanté. Je sens les doigts de Dean frôler le bandage, je frissonne en ce contacte.
- Désolé.
Je ré ouvre les yeux vers la mer n'ayant pas la force de voir Jane s'éloigner de moi par dégoût, je savais que le jour où ils le seraient, mes deux seuls amis partiront. Je suis figé. Je n'arrive pas à bouger ni à dire quoi que se soit tellement j'ai honte de moi.
- toi aussi tu peux partir aussi ! Dis-je en colère.
- Je ne partirais pas ! Je te le promet !
Sans que je m'y attende, il me prend dans ses bras et me sert fort contre lui. Je me laisse aller doucement, n'ayant pas la force de ma battre. Je pose ma tête sur son torse écoutant sa respiration. Mes yeux se ferment quand ses lèvres se pose sur le sommet de mon crâne.
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Le combat de ma vie.
Ficção GeralTous les jours, c'est la même rengaine, les mêmes moqueries, les mêmes insultes, toujours les mêmes qui me pointent du doigt. Toujours ces mêmes personnes qui me jugent, me détestent et se moquent de moi.