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SELIM

Je bouge encore doucement sur mon lit en sentant la couverture m'être enlevé. Je tente de ne pas me préoccuper de mon âme-sœur qui dort à mes côtés – ou pas – et tente de retrouver le sommeil. Mais quand mon âme-sœur décide de poser sur ma jambe droite sa main, un éclair parcoure mon corps nu. Mon âme-sœur passe sa main sur toute ma jambe droite, dans l'unique but de me réveiller par les frissons qu'il me procure. Je tente de résister mais quand il décide de positionner son sexe contre le mien – encore en érection – je gémis.

J'ouvre les yeux et le fusille du regard alors qu'il sourit complètement « innocent ». Il se couche sur moi et je soupire d'aise alors que ses lèvres se posent doucement sur mon cou. Je souris alors qu'il dépose de doux baisers à une vitesse lente.

- Bonjour Selim.

Je souris et dépose un baiser sur ses lèvres et murmure :

- Bonjour Dario.

Il me fait un immense sourire avant de dire :

- T'as passé une bonne nuit ?

- La meilleur de toute mes précédentes nuits. Répondis-je

Il me sourit avant de bomber son torse sûrement fier de m'avoir comblé comme un âme-sœur se doit de le faire avec sa moitié. Hier soir, après six mois de relation, nous avons pu nous unir convenablement- autrement dit – en couchant ensemble. Dario était réticent à me faire l'amour dans les deux premiers mois de notre relation il a préféré attendre que j'ai mes dix-neuf ans – que j'ai eu le mois dernier – et il a commencé à réfléchir. Et hier il m'a offert ce que j'attendais depuis de très long mois : l'union complète. Il a été doux et lent voulant profiter du moment mais vu que cette cadence me tuait à petit feu mentalement, j'ai fait en sorte que la cadence soit plus rapide. Il a donc commencé à accélérer et juste aux premiers coups qu'il m'a mis il a joui dans un très long grondement alors que moi j'ai crié son prénom en ayant senti toute sa sentence en moi, me remplissant.

Et il a passé les commandes à son loup. Le loup, son loup – qui m'aime au même point que le loup de Flavio – je n'ai pas eu besoin de faire grand-chose, il a directement commencé par être brute. Il s'amusait à me faire languir quand il retirait son sexe pour me pénétrer de plus en plus brutalement et le plaisir me submergeait tant que je me laissais tomber. La sentence est arrivé plus longuement après Dario mais tout aussi forte.

J'ai pu aussi combler mon loup quand pour le troisième tour c'était moi au-dessus. Je me suis amusé à le doigter et Dario a aimé vu que son corps en tremblait même. Et quand il a joui – après l'avoir fait mariné un bon moment malgré ses suppliques – il a été complètement hors-jeu. Mais pour le quatrième round, mon loup a pris les rennes. La nuit a bien été longue pour nous.

- On fait quoi aujourd'hui ?

Dario darde son regard sur la marque qu'il m'a faite. Il en est heureux de m'avoir marqué et de montrer aux autres que nous sommes liés et indisponibles. La marque est une image de la pleine lune. Dario me répond :

- On reste au lit pour que je te couvre ? T'en penses quoi ?

Je souris en murmurant :

- Pas mauvaise ton idée !

LYRIC

- Grand-frère !

Chad apparaît et il m'arrache un sourire quand je le vois porter ses enfants. Des triplés. Ils sont tous différents. Chad a eu ses heures de sommeil prolongés il y a quelques mois. Flavio était super heureux car ça signifiait que leurs enfants étaient en route. Dans le cas d'un couple gay, l'un des deux jeunes hommes voit ses heures de sommeil prolongés vu qu'il est avec la déesse mère. Il peut voir ses enfants se développer et même les toucher. Mais tout n'est que rêve et illusion. Il ne les sentait même pas.

Puis, quand est venu le fameux jour de leur « naissance » ils ont été retrouvés en pleurs dans la chambre du couple. Flavio s'est évanoui et Chad n'a pas bougé. On a du attendre qu'ils veulent bien réagir pour qu'ils puissent s'occuper de leurs enfants. Je me suis chargé des enfants et je les ai tenu dans mes bras.

Le premier se nomme Alexandre. Il a la chevelure de Flavio et ses iris également. Il est quelqu'un de très énervant pour ses neuf mois. Je suppose que dans quelques années il sera son portrait craché.

Le deuxième garçon se nomme Bradley. Il a les cheveux de son père Flavio et les yeux de son autre père Chad. Pour ses neuf mois, le petit garçon sait rester calme, tout en savant faire chier son entourage par ses cris.

Le dernier garçon se nomme Casimir. Et ça été un choc pour tous quand nous l'avons vu. Il est le portrait craché de Chad. Il a les même cheveux, les même yeux, le même visage et air innocent. Il est très calme jusqu'à maintenant mais sais appuyer pour se faire entendre.

Je lui prends ses garçons alors qu'il me souffle :

- On va faire des courses, on revient très rapidement. Tu pourras les surveiller ?

- Vas-y.

- Merci je t'aime Lyric !

Je souris en réponse et il s'en va. Alexandre et Bradley dorment alors que quand Casimir se couche sur le canapé il ouvre les yeux et me regarde. Il sourit avant d'agiter ses petits bras dans ma direction. Quand ils sont arrivés, Casimir n'a pas voulu me quitter quand je le tenais dans mes bras. Il a pleuré parce qu'il ne voulait pas que je le quitte. Du coup, je reste régulièrement une bonne trentaine d'heures avec lui pour qu'il soit « rassuré ». Il en est heureux après tout.

- Ric...

J'écarquille des yeux alors qu'il vient de prononcer le surnom que me donne affectivement Isaiah. Je ris et le prends dans mes bras. Il tape dans ses mains alors que je chuchote :

- Tu sais, t'aurais eu aussi un cousin si jamais Annie était en vie...

Il me fixe intrigué ne me comprenant pas.

- Mais tu sais que je t'aime et que je serai là pour toi et tout mes futurs cousins et cousines. T'as une grande famille tu le sais ?

- Ric ! Ric !

- Je t'aime trésor.

Je baise son petit front alors qu'il tape dans ses mains. Je soupire et envoie mes dernières pensées à Annie. Je t'aime ma belle.

*

Besoin vitalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant