Darker - Yoonkook [TERMINÉ]

0.0

PDV EXTERNE

Nous sommes quelque part dans Séoul, plus précisément dans un entrepôt désaffecté.
Il est une heure trente-huit du matin et un jeune homme, d'environ vingt-cinq ans, est en train de préparer quelques outils qui pourront lui être utiles. La grande porte coulissante s'ouvre en grinçant puis se referme. Le jeune homme aux cheveux blonds se retourne, un sourire vicieux sur le visage, pour observer sa victime. C'est un homme de vingt ans, bientôt vingt-et-un. Il a les cheveux noirs et une peau très blanche.

- Te voilà enfin ! Je t'ai presque attendu, dit le blond.

- ...

- Tu sais pourquoi tu es là au moins ? Tu sais que tu vas devoir me rembourser ?

- Hm...

Le blond s'approche du noiraud mais se fait arrêter par une pression sur ses épaules. Un lapin, non, plutôt un jeune homme avec un masque de lapin, vient littéralement de tomber du ciel, sur ses épaules. Sous la surprise, le noiraud tombe au sol tandis que le "lapin", muni d'un couteau, tranche la gorge du blond d'un coup sec.
Une fois à terre, le tueur regarde autour de lui, avant de vérifier que le blond est bel et bien mort.

- Un connard en moins, souffle-t-il.

- ...

- Tu vas bien ? demande-t-il au noiraud assis par terre.

- ...

- Tu peux parler, je vais pas te tuer.

- Je dois te remercier, c'est ça ? Qu'est-ce que tu veux ? De l'argent, de la drogue, ou peut-être mon corps ?

- Je me demandais juste pourquoi tu étais là, mais maintenant je comprends un peu. Et tu n'as pas à me remercier ou me donner quoi que ce soit... On ne remercie pas un monstre.

- Tu m'as sauvé la vie donc tu n'es pas un monstre.

- Si tu le dis... Mais tu savais que tu allais mourir ?

- Fallait bien qu'un jour il se lasse de moi... Il m'aurait sûrement achevé après m'avoir violé et torturé.

L'homme masqué soupire et commence à se diriger vers la deuxième sortie. Finalement, il finit par faire marche arrière puis s'arrête face au noiraud, qui s'était relevé et appuyé contre le mur.

- Je devrais pas me préoccuper de toi mais... Franchement fuis, parce que je t'ai pas sauvé pour rien.

- Pourquoi je devrais fuir ? Plutôt... Qui dois-je fuir ? Toi ?

- T'as pas l'air d'être super effrayé par moi en tout cas. Je dis ça car y a juste une dizaine de mecs qui attendent je ne sais quoi pas loin de l'entrepôt. Donc soit, se sont des mecs qui voulaient tuer le gars par terre et s'ils te voient ici, ils vont te tuer. Mais s'ils sont là en temps que potes du gars que je viens de tuer, il vont te tuer aussi, mais en pensant que tu es le meurtrier.

- Je les ai pas vus tout à l'heure...

- Mais moi je les ai vus, alors fuis maintenant.

- Dis... Pourquoi tu portes un masque ?

- Je t'ai dit de fuir, pas de me poser des questions débiles.

- Je peux voir ton visage ?

- ... Je vais finir par te tuer si tu dégages pas ton cul d'ici.

- Tu sais, si j'arrive pas à fuir le pays, je serais probablement mort d'ici deux semaines, souffle-t-il en partant de l'entrepôt.

Le "lapin" s'asseoit sur la table, où les outils sont encore posés, et se met à réfléchir. C'est la première fois qu'il sauve quelqu'un. Normalement, il tue toute personne ayant vu quoi que ce soit, mais là, il n'a pas voulu le tuer. Certes, ça fait très peu de temps qu'il tue, à peine un mois, mais ça lui fait bizarre du haut de ses dix-huit ans. Soudain, une dizaine d'hommes entrent dans l'entrepôt, le coupant dans sa réflexion.

- Hé gamin ! C'est toi qui as fait ça ? demande l'un d'entre eux en pointant le cadavre du blond au sol.

- Oui, et ?

Quelques instants après, l'homme masqué sort de l'entrepôt, laissant tous les autres morts ou en train de se vider de leurs sang. Puis, à peine deux minutes plus tard, un jeune homme en costume noir et à la chevelure rouge flamboyante, d'environ dix-huit ou dix-neuf ans, entre dans l'entrepôt et écarquille les yeux en voyant ses hommes au sol.

- Monsieur...

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?! Tu n'étais pas sensé être sur ton lit de mort au milieu de cadavres ! Où est-il ?!

- On est tomber sur un... homme avec... un masque de lapin... déclare-t-il difficilement.

- C'est lui qui vous a fait ça ?

- Oui Monsieur Park, annonce-t-il dans un dernier souffle.

- Pff, et je suppose que ma cible s'est barré en plus... Je te retrouverai Lapin de merde ! crie-t-il en donnant un coup de pied dans l'un des corps au sol.

Notre histoire se passe alors plusieurs mois après cette nuit que l'on peut qualifier d'étrange.

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Petit avant goût 😉

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