Antoine sonne, attendant la réponse de Beatriz ou Koke. Rapidement, la porte s'ouvre sur le joli petit couple. Ils nous accueillent avec un sourire, leur spécialité. Antoine tend donc le bouquet à Beatriz pendant que moi je donne la bouteille de vin à son mari.
Une fois nos vestes retirées, on salue les autres déjà présents, avant de commencer tout de suite à rire. On est déjà dans la bonne ambiance, et ça fait plaisir. Tout le monde sourit, et même les petits entre eux s'amusent. Le genre de soirées que j'adore plus que tout.
Le repas achevé, on se regroupe avec les filles pour parler ensembles. Enfin surtout pour rire ensembles. On profite que les gars soient en train de jouer au salon pour sa lâcher, et dire n'importe quoi. Parce que quand ils sont là, il y en a toujours un pour dire quelque chose quand on part trop loin. Là on est libres comme l'air. On peut dire ce que l'on veut.
On rigole tellement, que j'en attrape des crampes au visage. Je pense même qu'on ne doit entendre que nos rires dans la maison, tellement ils sont forts. mais bon, on s'amuse c'est le principal.
_Les filles, arrêtez j'ai mal au ventre !
_Tes fils aussi rigolent, c'est pour ça.
_T'es vraiment conne Bea. C'est des mecs, ils veulent que ça s'arrête, comme leur père et tous les tontons.Elles se mettent à rire de plus belle, mais moi j'ai vraiment mal au ventre. Mais pas un mal de ventre comme quand on rigole trop. Là j'ai l'impression que c'est totalement différent. Il faut que je me lève, et que je marche, ça va sûrement passer. Les petits doivent être ne train de s'agiter, ça doit être ça.
_Amélie, tu pouvais pas te retenir jusqu'aux chiottes ?
Je me penche, et voit le liquide couler le long de mes jambes. Soudain, je comprends. Je commence à paniquer, et regarde Beatriz, pour savoir quoi faire.
_Ce n'est pas de l'urine, c'est ça ?
Je hoche de la tête, et elle se met à crier le nom de mon homme. C'est tous les garçons qui arrivent en se précipitant, et ils s'arrêtent tous à quelques pas de moi quand ils comprennent ce qu'il y a. On finit par tous se regarder quelques secondes, avant de se décider à agir. Antoine me prend tout de suite la main, pour m'emmener dans la voiture, tandis que les filles attrapent mes affaires.
_Amène la à l'hôpital, occupe-toi d'elle. Si t'es pas là demain, on le dira à Simeone t'inquiète.
_Merci les gars, vous assurez.
_Allez, va rencontrer tes fils !Dans la voiture, je me demande comment Antoine fait pour rester aussi calme, alors que moi je suis dans tous mes états. je panique. Il me restait normalement encore un mois pour me préparer à tout ça. Après, peut être que c'est uniquement de l'extérieur qu'il est calme, et que dans sa tête c'est la troisième guerre mondiale comme pour moi.
***
_Antoine, rentre te reposer.
Il sursaute en entendant ma voix, et ouvre immédiatement les yeux. Il est vraiment explosé, en même temps il n'a pas dormi de la nuit.
_Non non. Imagine ils arrivent.
_Et bien dans ce cas je te ferais appeler.
_Non, je reste ici.
_De toute façon, t'as entendu le médecin, c'est pas pour maintenant.
_Ouais mais tu as quand même perdu les eaux, donc ça ne va plus tarder. Je préfère rester ici.
_Comme tu voudras. De toute façon tu es trop têtu pour que j'arrive à te convaincre.Il se lève, et vient s'asseoir à côté de moi dans le lit, avant de prendre ma main pour l'embrasser. Il me fait un petit sourire, avant que je ne prenne la parole.
_Comment tu fais pour être si calme depuis hier soir ? Moi j'ai envie de tout casser.
_C'est pour ça justement que je reste calme. Parce que tu es déjà assez stressée et en colère pour pas que je vienne t'en rajouter une couche en râlant. Même si j'ai jute envie de les sortir moi même de là.
_Bah ouais. Attends on les attendais pas maintenant. Après on se dit que si, c'est pour aujourd'hui. Et finalement les docs disent qu'il faut attendre encore.
_C'est clairement chiant. Mais bon, on a pas le choix.
_En plus y a rien à faire.
_T'as appelé ton père ?
_Tu peux pas le faire pour moi ? J'ai pas envie de leur parler.
_D'accord Mais c'est bien parce que t'es sur le point d'accoucher. Sinon je t'aurai envoyé promener.
_Oh monsieur aussi fait des efforts.
_T'as vu ça ? Bon je reviens dans cinq minutes, essaye de pas faire naître nos fils.
_Promis.Je le regarde s'éloigner, avant d'allumer la télévision. A part mettre une chaine de musique, je ne vois même pas quoi mettre. Forcément, comme on est à Madrid, c'est les chaînes espagnoles. Et je les regarde déjà pas à la maison, c'est pas ici que je vais commencer à regarder.
***
_Poussez encore mademoiselle Deschamps ! Vous y êtes presque !
Antoine me caresse les cheveux, et essaye de m'encourager par des paroles. Mais je n'y arrive plus. je n'ai plus de forces. Les larmes ne font que couler le long de mes joues. Je suis extenuée, ça fait au moins deux heures que je suis dans cette salle, à pousser autant que je peux pour voir mes fils, mais c'est trop pour moi.
_Amélie, encore un peu. Tu as déjà fait le plus gros du travail. Encore quelques efforts pour une vie entière de bonheur ! Tu peux le faire !
Dans un dernier élan de force, je fais naître mon deuxième fils. j'entends immédiatement ses pleurs, alors qu'Antoine vient embrasser mes lèvres. Quand il se recule, je vois tout de suite une larme de bonheur couler le long de sa joue. Ses fils sont nés, il est papa, et moi je suis maman. Enfin.
De retour dans la chambre, Antoine se pose à côté de moi, avec un de nos fils dans ses bras. Je regarde alors mes trois hommes, et je suis heureuse.
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Lui... Antoine Griezmann ~ Tome 2
FanfictionMaintenant qu'ils se sont retrouvés, et qu'ils s'aiment, comment sera leur futur ? Sera-t-il aussi mouvementé que leur passé, où vivront-ils sur un long fleuve tranquille ? TOME 1 : Lui... Antoine Griezmann ~ Tome 1