CHAPITRE ONZE

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Je regarde Antoine attacher les petits, pendant que je finis de ranger les affaires dans le coffre. Ces quelques jours à l'hôpital m'ont paru une éternité. Je suis bien contente de retrouver mon chez moi, surtout que nos deux familles se réunissent demain pour la journée. J'ai hâte de les voir.

Antoine se gare devant la maison, et je descends pour porter un des petits. Quand on rentre, je reconnais immédiatement l'odeur de la nourriture préparée : du poulet.

_PAUL !!!!
_Deschamps ! Comment tu vas ?

Je me précipite pour le serrer dans mes bras. Je suis trop contente qu'il soit là, je ne m'y attendais tellement pas. Il rit quand je me recule, avec une larme à l'il.

_Oh c'est bon, c'est les hormones.
_Bon, moi je suis venu voir les deux pirates.
_Viens, on va dans le salon.

Antoine installe les deux petits sur le canapé, et je m'en approche, Paul à mes talons. ils sont encore endormis paisiblement. Ils sont tellement mignon.

_Bon, lequel est Liam et lequel est Maël ?
_Avec sa tétine rouge c'est Liam et avec la verte c'est Maël.
_C'est vraiment exactement les mêmes. Mais ils sont beaux vos bébés ! Félicitations encore ! 

Je lance un sourire à mon compère, avant qu'il ne parte en courant, criant "poulet" dans la maison. En même temps, je pense que son plat est en train de cramer. Antoine se met alors à rire, avant de me serrer dans ses bras.

_C'est vrai qu'ils sont beaux. En même temps, ils ont de qui tenir. On est des beaux gosses quand même.
_Je suis belle, toi t'es moche comme un pet.
_Hé ! Même pas vrai.
_Ah non. Je dois déjà m'occuper de deux bébés, trois ça ne va pas le faire.

Il me fixe, minant de bouder, avant que je ne dépose mes lèvres sur sa joue, tendrement. Il retrouve alors le sourire, et me prend dans ses bras. Je pose ma tête contre son torse, tout en admirant nos deux fils, tellement craquants.

Paul a finit par repartir. En même temps, il n'était venu que pour la journée pour me faire la surprise, mais il ne peut pas quitter trop longtemps l'Angleterre. On se retrouve donc que tous les quatre à la maison.

_C'est une nouvelle vie qui commence pour nous Antoine.
_Et elle va être magnifique.
_Grave !
_Tu te rends compte, ça y est, on a des enfants quoi.
_Et ouais... enfin. Ils sont enfin là depuis qu'on les attend.
_J'ai tellement hâte de voir ce qu'ils vont devenir.
_Ah bah pour ça faudra encore attendre un peu je pense. Pour l'instant, faudrait juste changer leurs couches.
_Tu prends Liam et je fais Maël ?
_Bien sûr. Allez viens mon chéri.

Mon fils dans mes bras, je me mets à sourire comme une débile, mais je l'aime tellement. C'est dingue quand on devient mère ce sentiment qui arrive automatiquement avec les bébés. Comme si je ne vivais plus que pour eux. En même temps, je pense que c'est un peu le cas depuis qu'ils sont nés, vu que je passe tout mon temps à les regarder.

Antoine est sur mes talons, et on monte dans la salle de bain des petits. On les allonge l'un à côté de l'autre sur la grande table à langer, avant qu'on ne commence a les changer.

_Et maintenant, c'est l'heure de manger les petits !
_Ouais. Enfin d'abord faut préparer les biberons.
_Ouais.

J'attrape Maël, et Antoine prend Liam, avant qu'on retourne jusqu'au salon. On les installe dans leur cosy, avant d'aller préparer leur repas.

_Au fait, tu reprends quand les entraînements ?
_Je sais pas. Je suis pas pressé.
_Faut pas non plus que tu déserte le club à cause des petits.
_Oui je sais bien qu'il faudra que j'y retourne, mais j'ai envie de profiter d'eux avant.
_Je comprends, je comprends.
_Et demain la famille arrive à 15h. Ta mère et la mienne se sont mises d'accord elles sont allées acheter des gâteaux et tout pour tout préparer. Elles se sont dit qu'on serait trop occupés avec les bébés pour faire tout ça pour toute la famille demain.
_Elles ont bien raison, parce qu'au final on sera beaucoup non ?
_Bah je sais pas moi. J'ai pas compté.
_Bah y a ta mère, ton père, ta soeur et son copain et ton frère. Ça fait déjà cinq. Après y a mon père, ma mère, mon frère et sa copine, ma soeur et son fiancé, et leur fille. Ça fait douze. Après tu compte en plus Léa et son copain, ça fait quatorze. Plus nous, on arrive 16. Enfin 18 si tu comptes les jumeaux. Nan même 20, il y a Louane et sa grande sur.
_T'as oublié André.

_Ah ouais merde ! Et tes cousines aussi !
_Bah ouais. Sympa pour ma famille.
_Oh bah c'est bon Ca fait qu'on est un peu moins de 30. Donc c'est quand même beaucoup.
_Ouais, fin ça va durer maximum trois heures. Déjà tes parents ont leur avion au soir.
_Et ma sur et Matthieu veulent repartir vers 20 heures en France pour rouler de nuit.
_Ah oui c'est vrai qu'ils font le voyage en voiture.
_Ouais. Bon après Dylan lui n'a pas d'heure.
_Bah ouais, ils sont encore là jusqu'à je ne sais plus quand avec Mathilde.
_Ta sur aussi elle rentre tôt elle m'a dit, parce que son avion est de bonne heure au matin après demain.
_Ouais. Et Theo fait le retour avec les De Sousa dans la journée.
_En fait, il n'y a que tes parents et Léa qui restent plusieurs jours.
_Ouais, en fait ouais. Mais mes parents repartent dans 4 jours, donc ce n'est pas beaucoup non plus.
_Ah et le copain de Léa on l'a oublié aussi ! Il passe juste une heure, après il doit rentrer aux Etats-Unis.
_Exact. Bon, bah faut voir le bon côté des choses, on pourra se coucher plus tôt.
_Tout à fais. Bon aller, les biberons sont prêts, allons nourrir les bêtes avant qu'ils ne s'impatientent.

On retourne auprès de nos fils, qui nous regardent fixement. Enfin, je pense surtout qu'ils guettent leurs biberons, parce que ça fait déjà 3 heures qu'ils n'ont pas mangé, donc ils sont affamés.

Lui... Antoine Griezmann ~ Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant