This Night -EliaXKen

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Elia

Je m'apprête actuellement à sortir de ma chambre pour rejoindre les gars au salon et entends par hasard une question inappropriée d'Eff à Ken. Je reste donc derrière le mur afin d'écouter la suite de la conversation:

-Alors Nek, t'as pu enfin goûter à sa chaire? Depuis le temps que tu la fréquente tu vas pas nous faire croire que t'y a pas encore toucher? J'entends tous les mecs rire et attends complètement figée sa réponse.

-Ah mec si tu savais, je suis arrivé à mes fins tout à l'heure et d'ailleurs si vous n'aviez pas prévus d'arriver comme des cons à la dernière minutes en ce moment elle serait encore entrain de me supplier d'y aller plus fort. Je reste choquée par ces propos, c'est donc ça qu'il attendait de moi depuis le début? Ils rigolent tous encore une fois et certains s'excusent même de leur présence.

-Franchement mec, si t'avais pas la priorité dessus, j'y aurais déjà posé la main, parce-qu'en connaissant son passé, doit y avoir de l'expérience dans le domaine! Ils rigolent encore tous de plus belle. Et mon cœur se brise doucement.

-Ta gueule Eff, ça reste ma meuf, faut pas manquer de respect comme ça, mais j'avoue qu'elle est pas mal au lit! C'en est trop, je sors de ma cachette en furie et les larmes commencent à couler.

-Vous êtes vraiment tous des cons, je sais même pas comment vous osez vous faire face tous les jours, vraiment! Et toi Ken, ce n'est même plus la peine de dire que je suis ta "meuf", il est hors de question que je reste avec un mec comme toi, qui attendait juste que je baise avec, je reste pas une seconde de plus avec des enculés comme vous! Et je m'en vais avec la haine qui me noie, sous les regards honteux et ahuris des autres, sans même regarder Ken dans les yeux. Je ne veux pas voir sa réaction, par peur de succomber à ses potentielles excuses. Je claque la porte et me prends un sacré coup d'air frais dans la gueule.

Je marche actuellement dehors, uniquement avec mon pull en laine, des larmes sur tous les visage et une tristesse qui me bouffe les entrailles. Mon téléphone n'arrête pas de vibrer, mais je le laisse où il est et continue ma marche en tentant désespérément de trouver un hôtel potentiellement pas cher.

Après j'ignore combien de temps, je me retrouve face à un hôtel et y entre, tous mes membres sont glacés et ma peine ne fait qu'augmenter. En me couchant sur le lit, mes pleurs augmentent.

Comment j'ai pu croire une seule seconde qu'un mec comme lui pouvait réellement s'intéresser à moi alors que personne ne l'avait fait? Et surtout un mec comme lui, qui a vu un grand nombre de filles devant lui, qui a déjà blessé des filles sentimentalement parlant et qui parfois s'en vante soit dans ses sons, soit avec ses potes? Quelle débile j'ai pu être.

Et je m'endors, avec cette tristesses qui creuse mon cœur.